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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 11:46

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Ces huîtriers-pie se serrant les uns contre les autres comme pour former un hypothétique barrage face aux vagues furieuses qui déferlent sont photographiés ce mardi face au Banc de l’Ilette (baie de Somme) un jour de marée d’équinoxe, le jour où le coefficient est le plus fort (106 !).

Il est un peu plus de 13 h 30 et la mer monte encore. Ils reculent face à l’avancée inexorable des flots, et tout à coup, c’est l’envolée générale ; il est temps pour eux de rejoindre par milliers le parc du Marquenterre situé juste derrière la digue qui les sépare de la baie ; dans quelques temps, ils n’auront plus assez d’espace, les flots auront recouverts entièrement les bancs de sable, les reposoirs et surtout les vasières où les limicoles se nourrissent.

Même la «plage» sera réduite à sa plus simple expression.

Les accessibles reposoirs, prairies ou autres îlots dégagés du parc pourront alors les accueillir pour un petit répit ou pour prendre un complément de collation. Ils seront imités par des centaines de courlis cendrés, gravelots, cormorans, bécasseaux ou autres laridés.

Ils rejoindront ensuite par petits groupes le fabuleux et inépuisable garde-manger de la baie de Somme, lorsque la mer se sera retirée.

Ce spectacle se reproduit à chaque grande marée – surtout celles d’équinoxe, les seuls jours de l’année où la baie est entièrement recouverte par les eaux – comme un rituel... mais on ne s’en lasse jamais. C’est peut-être ça, la magie de la baie !

Les prochaines grandes marées auront lieu entre les 16 et 19 octobre prochains, avec un coefficient de 109 le mercredi 17.

 

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      Bécasseaux sanderling

 

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Les gravelots seront les derniers à rejoindre le parc

 

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 14:10

 

 

HIRONDELLES 1

HIRONDELLES 2

 

 

... Et malheureusement peut-être celle de trop pour ces deux pulli nés il y a douze jours dans un poste d’observation du parc du Marquenterre. Ces poussins photographiés ici ont été bagués le 9 septembre et seront aptes au vol dans une semaine. Ils seront encore alors nourris par les adultes un peu plus d’une dizaine de jours après leur sortie du nid. Actuellement, leurs plumes ayant acquis assez de volume pour conserver leur propre chaleur, les parents ne les abritent plus que durant la nuit, et seulement parfois pendant quelques moments, la journée.

Malheureusement, il est à craindre que ces deux hirondeaux n’atteignent jamais le continent africain, n’ayant pas assez de force ni d’expérience.

Même si ils tentent l’extraordinaire aventure de la migration qui débute à la fin de ce mois, il est peu probable qu’ils survivent à cet hasardeux et éprouvant périple de près de 10 000 km. La traversée de la Méditerranée est sans pitié pour les plus faibles qui s’y risquent, et en cas de gros grain, c’est une véritable hécatombe dans les rangs des oiseaux même les plus courageux car arrivés sur les côtes africaines, il leur reste un autre obstacle non moins aisé à traverser : l'immense désert saharien.

 

 

HIRONDELLES 3

HIRONDELLES 4

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Les hirondelles rustiques font généralement deux nichées, mis à part 8 à 10 % des oiseaux de plus de quatre à cinq ans voire plus, qui en tentent une troisième comme c’est le cas ici.

Les premières pontes ont lieu de fin avril à juin, elles peuvent être suivies d’une seconde.

En général, la première ponte a lieu de fin avril à juin, quatre à cinq oeufs sont pondus.

Ils sont couvés pendant quinze à seize jours, les jeunes nés nécessiteront plus de cent-cinquante nourrissages de la part des adultes chaque jour, pendant une période d’environ un mois.

 

HIRONDELLES 6

HIRONDELLES 8

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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 10:19

 

 

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Il y a cent ans jour pour jour se déroulait sur la plage de Berck-Sur-Mer la première course de chars à voile en France, organisée par le Berck Sporting Club dont l’un des membres était un certain … Pierre de Coubertin, baron de son état.

Pour commémorer dignement cet événement l’association Aéroplages - du nom de l’ancêtre du char à voile - a organisé une manifestation originale qui a demandé beaucoup d’énergie aux organisateurs afin de réunir ces chars à voile d’une autre époque, dispersés géographiquement.

Le public a pu durant ces deux jours, sous un soleil estival, assister non sans une certaine nostalgie et avec beaucoup de curiosité, à des démonstrations et présentations de ces engins d’une autre époque : des majestueux classes 1 belges et allemands, des tandems d’Henry Demoury des années cinquante, des mythiques BB qui ont réalisé le premier raid transsaharien, et autre classes 3 qui ont démocratisé le char à voile...sans oublier l’emblématique « Titine», un char aéroplage construit en1912 ,Outre-quiévrain.

Bref, de quoi faire découvrir au public l’évolution technique d’un siècle de char à voile.

Malheureusement, au grand désespoir des organisateurs, le manque de vent - moins de 10km/h- a empêché toutes démonstrations de roulage et à fortiori le départ de la «course amicale» prévus.

 

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Un peu d’histoire

 

Les origines du char à voile remontent à l’aube de notre civilisation, car de tous temps les hommes ont cherché à propulser des engins terrestres par la seule force du vent. Le principe du char à voile remonte à la plus haute antiquité, puisque 2000 ans avant J.-C. les Pharaons utilisaient déjà des chars à vent dans le désert égyptien. Au IVe siècle après J.-C., les Chinois réalisent la construction de la Grande Muraille de Chine et utilisent des brouettes à voile pour transporter certains matériaux. Au XVIIe siècle, le prince Maurice de Nassau pouvait transporter 28 personnes sur les 75 km d’une plage hollandaise grâce à un char à voiles carrées, construit par le Brugeois Simon Stevin.

Mais l’histoire moderne du char à voile débute en 1898, à La Panne (Belgique), où les frères Dumont expérimentent des chariots munis d’une voile à livarde. Sur les plages de Berck en 1904 des aviateurs qui utilisent les dunes pour leurs essais s’intéressent à ce sport, entre autres, Gabriel Voisin et Jean Lavezzari. En 1907, le Flamand Willy Coppens construit son premier char à voile.

En 1911, l’aviateur Louis Blériot, s’inspirant du char fabriqué par Dumont , essaie avec bonheur un aéroplage sur la plage d’Hardelot et décide alors d’en développer la production afin de le commercialiser.

L’aéroplage était né.

Le public le découvre d'abord sur le sable du Touquet et de Berck, puis se développe rapidement sur les plages de Picardie maritime. Dans les années 1960, un ingénieur, Jean Prisset met au point dans le Marquenterre -baie de Somme-un aéroplage équipé d’une voile rigide : une sorte de moitié d'aile d’avion disposée verticalement sur une coque.

 

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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 15:33

 

 

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La Marouette ponctuée fait actuellement son grand retour de migration post-nuptiale d’Europe du Nord et de l’Est. Depuis peu,elle est visible dans certaines zones humides de la baie de Somme, où elle fait une halte pour quelques jours… ou quelques semaines, avant de rejoindre l’Afrique tropicale où elle hiverne.

La Marouette est un grand migrateur nocturne, bien que volant peu et mal. C’est vrai que nous la voyons plus facilement courir et nager que voler autour des marais.

Il faut être très patient pour la photographier : hier, en cinq heures d’affût, je n’ai pu l’apercevoir que durant l’espace de deux minutes… et c’est déjà un cadeau !

En effet, elle ne se montre guère et reste bien souvent à couvert. Cependant, et surtout en migration comme actuellement, elle n’hésite pas à chercher sa nourriture en bordure de végétation, s’exposant alors fort bien.

Ce beau rallidé est de plus petite taille que la poule d’eau, son plumage fort bien détaillé est ponctué et rayé de blanc sur le dos et le ventre, avec le dessous de la queue chamois.

Le gris du cou et du plastron est également ponctué de blanc. Le bec jaune-vert est court et marqué à la base d'une tâche rouge. Attention aux risques de méprise avec le râle d’eau, plus gros mais dont le jeune en particulier, avec son bec plus court et ses sous-caudales pâles, peut être pris pour une marouette.

Elle se nourrit essentiellement de petits invertébrés et de graines de plantes. Son régime alimentaire est composé de petites mouches, de larves, les vers et les escargots ne sont pas négligés. Les graines de la végétation aquatique, mais aussi les racines, les tiges, les feuilles sont également consommées.

La Marouette ponctuée est protégée en France, figurant sur la liste rouge des espèces en danger. Dans notre pays, les effectifs nicheurs de la marouette ponctuée sont de moins de 250 couples, en diminution probable de 20 à 50 % depuis les années 1970.

La principale menace qui pèse sur la marouette ponctuée est la dégradation ou la perte de ses habitats.

D’autres menaces existent probablement, mais restent mal connues : conditions d’hivernage en Afrique et sur le pourtour méditerranéen, capacité d’accueil des sites de migration, souvent de petite superficie et sans protection particulière.

 

 

MAROUETTE 3 bis

MAROUETTE 4

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MAROUETTE 6

 

 


 

LA PETITE MAISON DE PAPIER DES GUÊPES POLISTES

 

A la vue d’un nid de guêpes polistes, on ne peut s’empêcher de dire et de penser que la nature est bien faite !

Ces nids sont constitués d’une sorte de papier que ces guêpes obtiennent en mastiquant et en imbibant de leur salive des fibres végétales souvent à partir de cellulose prélevée sur du bois mort.

Ce nid caractéristique toujours aérien en forme de parasol est constitué d'un seul rayon horizontal ou vertical, le plus souvent orienté vers le bas. Il est attaché au substrat par un fin pédoncule, fait d'un papier assez mince et jamais recouvert d'une enveloppe, ce qui permet facilement d’observer le travail des polistes, les alvéoles étant dégagées. Malgré son apparence fragile, ce nid aérien est très résistant. Sa taille dépasse rarement celle d'une main ouverte et peut abriter entre quinze et cent individus environ.

On le trouve souvent collé sous une tuile, sur une tige d'arbuste. Plus élancées que les guêpes communes, les polistes s'en distinguent par leurs longues pattes traînantes, leur taille plus longue, ainsi que les pattes et par le port des ailes différent, et surtout par leurs antennes en massue orangée. Comme toutes les guêpes, elles ont un aiguillon venimeux dont

elles se servent rarement contre les intrus, étant peu agressives. Cette espèce est très sociale. Relativement pacifiques, elles n'attaquent l'homme que si elles doivent défendre leur nid. Néanmoins, l'approche à moins d'un mètre du nid peut déclencher l'attaque et les piqûres.

 

 

POLISTES 1

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Jeux d’eau pour cygnes juvéniles

 

Cygnes juvéniles 1

Cygnes juvéniles 2

Cygnes juvéniles 3

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6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 18:35

 

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Chaque été lors de forts coefficients de marées comme c’était le cas en ce début du mois d’août, le spectacle de rassemblements importants d’oiseaux est immuable sur le Parc du Marquenterre… et surtout impressionnant.

En effet, les milliers d’oiseaux qui peuplent actuellement la baie, alors que nous sommes en période migratoire, n’ont plus assez d’espace pour se nourrir et se reposer, les flots ayant recouverts bancs de sable et reposoirs viennent donc occuper en masse le temps de l’étale, les îlots ou les prairies rases du parc. Ce sont surtout les huîtriers pie les principaux concernés, car les vasières où ils évoluent et s’y nourrissent sont totalement submergées. Pour reprendre une expression remarquablement imagée par Philippe Carruette, ornithologue et responsable pédagogique : « … le restaurant de la baie étant fermé, ils viennent à l’hôtel du Marquenterre …»

C’est ainsi que l’on a pu compter le premier jour de grande marée plus de 5.000 huîtriers pie, un peu moins le deuxième jour , par contre nous avons vu «rentrer» plus d’un millier de courlis cendrés, quelques centaines de grands cormorans, de nombreuses barges à queue noire, des avocettes ont également été observées, mais en nombre plus restreint.

Laridés, limicoles ou autres échassiers sont restés sur place, le temps que les vasières de l’estuaire ne commencent à se découvrir.

 

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L’HUÎTRIER PIE

L'huîtrier pie est un oiseau de belle taille, il mesure entre 40 et 45 cm pour 80 cm d'envergure et pèse en moyenne 500 g. La tête, le cou, le dos, la poitrine sont noirs, contrastant avec le dessous d'un blanc pur. Le dessus des ailes est noir avec une large bande blanche. Les pattes sont roses et le bec long et rectiligne est rouge orangé. Ce limicole est rarement solitaire ; en hivernage, ou en migration, on peut l’observer le long de nos côtes, par centaines d'individus parfois.

Comme pourrait laisser croire son nom, l’huîtrier pie ne se nourrit pas d’huitres, mais principalement de mollusques - moules, coques – Il est très adroit pour ouvrir les coquillages en les martelant ou en écartant les valves pour ensuite sectionner avec le bec, le muscle qui les relie.

Les jeunes oiseaux dont la pointe du bec est encore trop tendre pour ouvrir les coquilles capturent des vers marins.

Il est vrai qu’auparavant l’huîtrier pie était un consommateur d’huîtres lorsque celles-ci existaient à l’état sauvage sur les côtes européennes, actuellement sa consommation n’est désormais que très rarement signalée sauf sur les secteurs ostréicoles français de la baie de Morlaix, dans l'Ile de Ré et à Marennes Oléron.

Il se reproduit vers l'âge de trois ans, le retour aux sites de reproduction s'effectue de mars à avril. L'huîtrier pie est nicheur en Europe, de la Scandinavie à l'Espagne en passant par les îles britanniques et l'Islande. En France, il niche essentiellement en Bretagne, plus rarement dans notre région, hormis en baie de Somme.

Le nid est installé près de la côte: creux de rocher, sables, graviers ou galets, végétations rases.

La ponte a lieu fin mai début juin et comporte trois oeufs.

L'incubation dure environ quatre semaines ; il en résulte de magnifiques petits poussins jaune-brun avec des raies noires sur le dos. Les poussins quittent le nid quelques heures après la naissance et volent à un mois.

En cette saison, la baie de Somme abrite une population de plus 7.000 individus.

En hiver la majorité des effectifs du continent européen stationne en mer de Wadden et dans les grands sites littoraux des îles britanniques. Un plus petit contingent hiverne en France, en Espagne ainsi qu’au Portugal, quelques milliers d’individus gagnent les côtes africaines. Ils voyagent en groupes de 25 à 70 individus disposés en lignes lâches, aussi bien de jour que de nuit. Cette espèce est très fidèle à ses aires d’hivernage. Les distances entre les étapes font probablement moins de 1000 km. En Europe, l'huîtrier pie n’est chassé qu'en France.

 

 

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... Des courlis cendrés par centaines

 

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… ET 474 SPATULES BLANCHES !

C’est vraisemblablement le plus grand rassemblement de spatules blanches en France en cette période. En effet 474 de ces grands et magnifiques échassiers ont été comptés samedi 4 août.

Le dernier effectif «record» étant de 342 le 2 août 2011.

La majorité sont des juvéniles, nés pour la plupart sur le parc. Se sont joints à eux, des jeunes venus de Loire-Atlantique (Brière, Lac de Grand Lieu et estuaire de l’erdre) qui ont pu curieusement remonter jusqu’en baie de Somme pour redescendre ensuite vers… la Mauritanie !

Il est fort probable que des spatules venues des Pays-Bas, en halte migratoire, viennent rejoindre le groupe dans les jours qui viennent.

Il y aura du monde au balcon !

 

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Le grand cormoran

 

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LE PETIT PEUPLE DES DUNES

 

 

 

 

Insaisissables et fragiles, les insectes sont doués d’une capacité d’adaptation étonnante au sable des dunes : curiosités anatomiques, biologiques, ils sont également source de curiosité et d’émerveillement.

Rapide immersion dans le milieu dunaire en quête de quelques espèces emblématiques.

 

 

 

Bembex butinant une fleur de roquette de mer

 

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De loin on peut le confondre avec une guêpe, mais lui, il ne pique pas l’homme. La femelle bembex a cette particularité de creuser des galeries dans le sable. Puis elle s'envole et capture une proie, un autre insecte, sur les fleurs des alentours. La victime est transportée jusqu'au fond de la galerie, le bembex dépose un oeuf sur sa prise puis dissimule l'entrée du nid. En quelques jours l'oeuf donnera naissance à une larve…

 

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La mouche asilide

Les asilidés sont des insectes de l'ordre des diptères, qui comme les mouches, n'ont que deux ailes, la seconde paire atrophiée servant de balancier de stabilisation lors du vol.

Ce sont des insectes prédateurs, de la larve à l'insecte adulte. Ils se nourrissent de tous les insectes qu'ils peuvent capturer, et souvent, des proies plus grosses qu'elle-même.

Les larves se nourrissent d'autres larves et de petits insectes qui s'installent dans la matière en décomposition. Une fois adulte, la mouche asilide va s'attaquer aux papillons, aux sauterelles, mouches, mites, libellules... et tout ce qu'elle peut surprendre.

Pour chasser elle vole jusqu'à ce qu'elle voit un insecte occupé à se nourrir -ou en vol- saute sur son dos et le harponne. Une fois sur l'insecte, ses fortes pattes munies de poils l'agrippent, et celui-ci n’a que très peu de chance de s’échapper.

 

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AGELENA

 

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Le Vulcain

 

 

LE VULCAIN

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 17:17

 

 

 

 

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Attendrissantes et touchantes, ces images de ce poussin d’avocette élégante né il y a quelques jours, venant se blottir contre sa mère afin que cette dernière le réchauffe sous ses ailes et ses plumes, après avoir passé quelques longs moments dans l’eau à la recherche de sa nourriture.

Il en fera de même lorsqu’il se sentira menacé par quelque prédateur – et ils sont nombreux, et pas toujours très loin.

Ces photographies ont été prises hier sur un îlot du parc du Marquenterre où bon nombre de couples d’avocettes nichent.

 

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Le nid est construit au sol par le mâle et la femelle dans une cavité existante. Ils se relaient pour apporter par la suite une bonne quantité de végétaux morts ou d’herbes sèches afin d’en tapisser le fond.

Après la ponte, les deux parents partagent l’incubation des oeufs durant vingt-trois à vingt-cinq jours.

Peu après l’éclosion, les trois ou quatre boules de duvet au bec déjà bien recourbé sont actives et très capables de se nourrir seules. Chaque adulte les guide vers l’eau de la zone de nourrissage en les encourageant par des cris et divers comportements.

Les jeunes ont toutes leurs plumes entre trente cinq et quarante deux jours, et voleront six semaines après la naissance.

 

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Les poussins sont nidifuges, c'est à dire que dès la naissance, ils quittent le nid et sont capables de se nourrir seuls. Ils sont alors étroitement surveillés par les parents, et si le plan d’eau ou marais est encaissé, l’un des parents se place au sommet de la bosse pour faire le guet. À la moindre approche d’un prédateur potentiel – à plumes ou à poils – les parents partent en flèche chasser l’intrus.

S’il s’agit d’un prédateur aérien – mouette rieuse, rapaces et surtout cigogne – ils le chassent par harcèlement en vol. S’il s’agit d’un prédateur terrestre, ils essayent d’attirer son attention vers eux du côté opposé à celui où se trouvent les poussins en simulant parfois avoir une aile cassée, ils traînent alors une aile sur le sol et marchent en crabe, tout en criant.

 

 

L'avocette à quatre pattes...

 

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      ... Protection aussi efficace pour ce pulli de grand gravelot...

 

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Instantanés

 

 

Grèbes huppés : sortie en famille

 

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La Rainette verte ou Rainette arboricole ( HYLA ARBOREA )

 

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Lézard vivipare ( zootoca vivipara )

Lézard vivipare

 

Grenouille verte

 

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Chevaux HENSON dans les marais

 

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      Tarier-Pâtre

 

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Couple de gravelots ... et lapin de garenne sur les galets du Hâble d'Ault (80)

 

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Envols de goélands et d' huitiers-pies au banc de l'Ilette

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MACRO

 

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Jeune mâle de Sympétrum strié ( Sympétrum striolatum) dont les couleurs ne sont pas encore apparentes.

Le Sympétrum strié est probablement le Sympétrum le plus commun chez nous.

Il tire son nom de ses fémurs et tibias noirs plus ou moins discrètement rayés d’une fine ligne jaune.

Les deux bandes jaunâtres sur le thorax sont également caractéristiques et peuvent aussi expliquer son nom.

On le trouve dans diverses zones humides, de préférence autour des eaux calmes, comme les lacs et les étangs. Son aire de répartition est très vaste : Maghreb, toute l'Europe sauf l'extrême nord, Asie (jusqu'au Japon). C'est une des libellules parmi les plus communes en Europe.

Elle effectue des migrations fréquentes, parfois importantes, régulièrement fin septembre-début octobre le long des côtes atlantiques françaises.

 

Sympétrum strié adulte

 

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 19:04

 

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 Si d’aventure votre chemin vous mène à Virelles - entité de Chimay -  dans les Ardennes belges, et que vous passez  devant le numéro 4 de la rue de l’Estrée , à aucun moment vous ne soupçonnerez ce qui se cache derrière les murs de cette bâtisse en béton faisant plus penser à un banal hangar qu’à un endroit enchanteur. Et pourtant…

       Une fois franchis la porte et le hall d’accueil , la surprise est de taille : un jardin tropical avec bananiers, bambous , plantes exotiques diverses et innombrables vous accueille ; Lantanas, Pentas, Canas et autres, sans oublier cette rivière qui serpente au milieu de ce décor paradisiaque... Même les murs sont recouverts de plantes grimpantes !

       Vous êtes tout d’abord étonnés par la chaleur qui y règne - pas loin de 30° - ainsi que par l’hygrométrie - 80 à 90 % -

       Aussitôt, votre regard est happé par les habitants ailés des lieux : des papillons tropicaux - près de trois cents - aux coloris variés et chatoyants qui s'épanouissent en toute liberté .

       Pour reconstituer le biotope naturel de ces papillons, il faut en effet maintenir un certain taux d'humidité et une température comprise entre 25 et 30 degrés . 

      On y compte une trentaine d'espèces venues de Malaisie , des Philippines , d'Afrique et d'Amérique du Sud ; l’ idea Leconoe - Le grand planeur -  les papillons bleus - morphos peleides - Le greta - Oto - le papillon aux ailes transparentes - le Papilio Rumanzovia ….

      La vie d'un papillon tropical est en moyenne de trois semaines ; aussi le propriétaire des lieux, Jean-Pierre Frisque, un passionné, est-il obligé de les renouveler. « Les papillons n'ont pas été prélevés dans la nature, explique-t-il, ce sont des papillons élevés sur place, dans de véritables fermes. Les éleveurs sont très conscients de la nécessité de ne pas piller les ressources naturelles pour gagner leur vie ; voilà pourquoi ils pratiquent l'élevage plutôt qu'aller chasser les papillons en pleine forêt vierge ».

Ces lépidoptères sont donc acheminés à l'état de chrysalide vers des grossistes en Europe par avion. A l'abri dans leur cocon, ils supportent très bien le voyage. 

Chaque semaine, Jean-Pierre reçoit par colis isotherme entre 150 et 180 chrysalides collées dans une cage.

Les cocons sont ensuite collés la tête en bas sur les montants de bois de cette maternité pour le moins originale.

Et le miracle de la naissance se produit : il faut environ trente minutes à la chrysalide métamorphosée en papillon pour s'extraire du cocon. 

Alors il déploie ses ailes et les laisse sécher et durcir. 

Après une heure environ et quelques mouvements préliminaires d'ouverture et de fermeture des ailes, il prend enfin son envol, à la recherche de fleurs à butiner et d'un partenaire pour se reproduire et contribuer ainsi à la survie de l'espèce.

En cinq semaines, un cycle complet, passant de la reproduction à la ponte des oeufs devenus larves, chenilles, chrysalides et enfin papillons, est ainsi réalisé.

 

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Voir éclore, vivre, s’accoupler le merveilleux Greta Oto
- le papillon aux ailes transparentes –
Tout un cycle de vie en quelques images rares.
Au commencement est la chrysalide ….

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Attacus Atlas : l’un des plus grands papillons du monde !

    …  C’est le plus grand papillon de nuit du monde après l’Argema mittrei , il peut atteindre 28 voire 30 cm d'envergure , l'extrémité de ses ailes immenses évoque des têtes de serpent.
       On le rencontre en Inde , en Malaisie , en Indonésie et également en Chine .
       En raison de sa taille et de sa beauté, l’Attacus atlas -également appelé Bombyx atlas - est très recherché par les collectionneurs , quand il vole il fait penser à un oiseau.
       Le mâle ne vit que quatre jours en moyenne , et la femelle une semaine , il est de plus en plus rare dans la nature.
ATTACUS ATLAS (2)
ANTHERAEA PERNYI

Caligo Memnon
DRYAS JULIA
Idea Leuconoe
éclosion du Morpho péleides
HELICONIUS MELPOMENE (3)
La Grange aux papillons
Rue de l'Estrée, 4a
6461 Virelles   Belgique - Hainaut - Chimay  
 infos@lagrangeauxpapillons.com
Tél. +32 60 219989
Fax +32 60 213398
GSM +32 476 273869
Avis aux visiteurs de ce blog :

Pour des raisons techniques, j’ai été amené à opter pour la version PREMIUM de la plate-forme Over-blog qui héberge ce blog.
Le site Nature-ailes possède maintenant un nom de domaine comme vous l’avez peut-être remarqué.
Cela a eu pour conséquence fâcheuse de supprimer le très grand nombre de vos votes via Facebook, tous les compteurs ayant été remis à zéro. Heureusement, vos commentaires ont été conservés.
J’en suis le premier désolé... et merci pour vos nombreuses visites !
G.S.

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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 07:51

 

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Depuis six semaines, ce sont quarante sculpteurs professionnels venant de Belgique, des Pays-Bas, d’Allemagne, d’Autriche, d’Ukraine, de Pologne, de Russie, d’Italie, d’Espagne, du Mexique, de Sibérie et d’Australie qui manient avec talent et imagination dans les polders des dunes de Blankenberge (Belgique) plus de 10 000 tonnes de sable pour créer de fabuleuses et étonnantes oeuvres d’art éphémères comme les Egyptiens savaient le faire 4000 ans avant J.C.

Pour façonner ces sculptures, ils utilisent des pelles, des spatules, des pinceaux et pour les finitions, des pailles comme celles que l’on utilise pour siroter une boisson.

Ils ne travaillent pas évidemment le sable de la plage, constitué de grains polis par les vagues au fil du temps, des marées et des vents ; ces grains, devenus trop lisses, ne conviennent assurément pas au travail de l’artiste. Il s’agit ici d’un sable de rivière dont les grains sont bruts et anguleux, amené sur le site par camions.

A l’aide de bulldozers et de grues, ce matériau est déversé dans des armatures en bois, couche après couche, puis compressé afin de former un bloc compact, ajusté selon la hauteur de la sculpture à exécuter.

Le thème retenu cette année est celui d’un voyage au pays des contes de fées à travers les personnages et les récits imaginés par les frères Grimm, Hans-Christian Andersen, Walt Disney, Astrid Lindgren, Charles Dickens et, plus près de nous, par J.K. Rowling.

Ce festival de sculptures qui s’étend sur une superficie de 4 000 m² plonge le visiteur dans un monde féerique fait de magie, de fantaisie, de surprise et d’aventures qui charme petits et grands. On y côtoie des rois et des reines, des princes et des princesses, des elfes, des nains, des dragons et des esprits orientaux, des sorcières, des fées, des mages et des héros en tout genre.

 Du 1er juin au dimanche 2 septembre, tous les jours de 10 à 19heures.

Rue Albert 1er (Koning Albert I laan), Blankenberge (Belgique).

 

Pour agrandir les photographies,cliquez dessus

 

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Voir également l'album photo en plein écran (colonne de droite)

 

 

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POUR VOIR LE REPORTAGE SUR LE FESTIVAL 2013, CLIQUEZ ICI

 

 

BLOG SCULPTURES SABLE

 

 

 

 

 

 

FESTIVAL DE SCULPTURES DE SABLE OSTENDE 2014

 

SCULPTURES SABLE OSTENDE


Sur la grande plage d’Ostende (Belgique), des artistes venus du monde entier ont façonné le sable durant plus de trois semaines, le transformant en un monde féérique de magie, d’émotion et d’aventures. Ces oeuvres éphémères ainsi rassemblées composent une exposition exceptionnelle de sculptures, qui mettent à l’honneur les lieux emblématiques du parc d’attraction Disneyland® Paris.

Autour du magnifique château de la Belle au Bois Dormant, d’incroyables sculptures évoquent les décors magiques du parc, les héros de Disney dont la toute nouvelle attraction, Ratatouille : l’aventure totalement toquée de Rémy, dont l’inauguration s’est déroulée ce 10 juillet.

 

C’est le rendez-vous de l’été sur la côte belge, à ne manquer sous aucun prétexte, un grand moment de pure détente ainsi qu’une expérience féerique faite de découvertes qui surprennent et émerveillent à tout âge.

Pour lire la suite , cliquez ici

 

 

 


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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 20:02

 

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La magnifique plage de sable fin de Berck-Sur-Mer a servi aujourd’hui de décor au troisième marathon d’attelages.

Trente équipages venus de toute la grande région nord et même de Belgique ont donc participé à cette fameuse course d’endurance pour chevaux attelés sur un parcours de huit kilomètres, comportant de nombreux obstacles que les concurrents devaient franchir avec le plus de régularité possible, et pour parachever le tout, accomplir une épreuve de maniabilité de cinq portes.

Ce rassemblement aussi sportif que festif est devenu incontournable pour les amoureux des chevaux venus nombreux et qui ont pu apprécier la dextérité et le panache des meneurs et surtout admirer les différentes races de chevaux qui participaient à l’épreuve ; des solides boulonnais bien sûr , mais également de puissants haflinger , originaires des alpages du Tyrol, également des lusitaniens qui furent au XVIIIe siècle les chevaux des rois, un arabo-boulonnais, pur produit issu d’un croissement de pur-sang arabe et d’un pur-sang boulonnais, des frisons, des henson,le cheval emblématique de la baie de Somme , des comtois, des mérens, des welsh ,poneys gallois ou autres Shetland.

Energie renouvelable par excellence, le cheval a démontré lors de cette manifestation son agilité, sa force et son courage. L’attelage étant un sport de pleine nature, Berck Attelage, l’association organisatrice, soucieuse de la protection de l’environnement, a lancé une évaluation des incidences éventuelles sur le milieu naturel. Cette étude est en cours, les premières observations ont montré une incidence neutre sur le milieu. Cela va bien dans le sens du développement durable que prend la station depuis de nombreuses années.

Le prochain rendez-vous à Berck pour les amateurs de spectacle d’attelages est fixé en septembre prochain, où «La Route du Poisson» manifestation à la fois sportive et folklorique créée en 1991 pour sauver les races de chevaux de trait dont les célèbres boulonnais, y fera étape sur la route entre Boulogne et Compiègne.

 

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Les résultats :

- Catégorie 1 cheval : 1. Franck Bulot 2. Sébastien Brainville 3. Maxime Delarue  4. Maxime Delarue  5. Jacques Blondin 6. Claude Bocquet 7. Olivier Paquay. * Maxime Delarue a fait le parcours une seconde fois avec un autre cheval, c'est pourquoi il est classé deux fois.

- Catégorie 2 chevaux trait : 1. Robert Houard 2. Roger Dooghe 3. Christine Debove 4. Martine Wuilmart 5. Alain Lelong. -

Catégorie 2 chevaux légers : 1. Charles Chapron 2. Jean-Claude Chatelain 3. Laurent Bruloy 4. Hervé Morgan 5. Maurianne Tuffin 6. Benoît Mabille. -

Catégorie poneys : 1. Sylvie Lenoir 2. Christophe Pruvost 3. Damien Servais 4. Fanny Bertrand 5. Daniel Gallet 6. Fabien Delabre 7. Didier Delabre 8. Vincent Dubois 9. Gérard Venier. -

Catégorie team : 1. Francis Brault 2. Daniel Louchet.

 

 


 

Pour lire l'article sur l'édition 2013 du Marathon d'attelages de Berck , cliquez ici

 

SELECT MARATHON BERCK

 

 

 

 

 

 

Pour lire également le reportage sur La Route du Poisson 2012 :

 

Cliquez ici 

 

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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 15:44

 

 

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Un peu de douceur et de légèreté dans un monde de brutes. Ne sont-elles pas apaisantes, ces images de cygneaux, véritables petites boules de duvet, photographiés hier aux marais de La Bassée (Saint-Firmin), au Crotoy, en compagnie de leurs parents ?

Ils sont encore au nid mais n’y resteront pas longtemps car les poussins vont pratiquement à l’eau sitôt l’éclosion et se nourrissent seuls très vite. Ils sont élevés par les deux parents*, mais c’est la femelle qui les couve. Quant au père, il se charge de surveiller avec efficacité les abords du nid : les prédateurs ne sont jamais très loin...

Les cygneaux auront leur plumage complet dans une soixantaine de jours mais ne pourront voler avant quatre à cinq mois. En principe, ils resteront avec leurs parents jusqu’au printemps suivant.

 

 

* Dès que le nid est prêt - construit par les deux parents ; c’est le mâle qui se charge d’apporter à la femelle les matériaux – celle-ci pond de cinq à douze oeufs en moyenne. Cette ponte se produit en général en mai, parfois à la fin d'avril, et il n'y a qu'une couvée annuelle. L'incubation commence à la ponte du dernier oeuf. Pendant les 35 à 38 jours de couvaison, la femelle assure seule cette tâche, remplacée par le mâle lorsqu'elle s'accorde quelque répit. Cependant, il se contente de protéger les oeufs sans participer à l'incubation. Si l'un des parents s'absente sans que la relève soit immédiatement assurée, l'oiseau prend soin de recouvrir les oeufs de matériaux végétaux afin que leur couleur n'attire pas les prédateurs.

 

 

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Instantanés

 

 

Le Phragmite des joncs

 

Ce petit passereau (13 cm pour 10 à 13 grammes) est un oiseau migrateur qui se reproduit en Europe, en Asie de l'ouest ou en Asie centrale et qui passe l'hiver en Afrique subsaharienne (il est également présent au Maroc).

Espèce typique des zones humides marécageuses, le phragmite des joncs se reconnaît aisément à son chant aux notes longues et très variées. Au printemps, le mâle se perche sur la cime des arbustes pour pousser sa sérénade et ainsi attirer une femelle sur son territoire.

 

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Le Pouillot Fitis

 

Petit oiseau gracieux aux pattes fines, au bec pointu, au sourcil blanc ou jaunâtre, c’est un passereau vif et infatigable qui s’active dans les arbres et les buissons en quête d’insectes dont il se nourrit presque exclusivement. Le dessus est vert olive, plus foncé sur les bords des plumes des ailes ; le dessous est vert-jaune pâle. Il ressemble au pouillot véloce mais il se distingue de son proche parent par ses pattes plus claires, par son plumage plus jaune et la ligne bien marquée au-dessus de l'oeil. Mais c'est surtout son chant très différent qui reste la meilleure manière de le différencier. Il est tellement discret qu’il est plus souvent entendu que vu.

Il est présent partout en Europe, sauf dans la zone méditerranéenne.

 

 

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Présentation

  • : Le blog de nature-ailes.over-blog.com
  • : Comme le suggère le titre , ce blog est consacré aux oiseaux , également aux animaux en général. ... Beaucoup de photographies et peu de textes ; priorité est donnée à l'image . Tous les oiseaux ou animaux présentés sont photographiés dans le milieu naturel où ils évoluent , parfois dans un parc ou réserve ornithologique , rarement dans un zoo - sauf mention spéciale - Je propose également dans d'autres rubriques , des images de fêtes populaires ou d'événements culturels .
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