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20 janvier 2024 6 20 /01 /janvier /2024 16:21

 

 

« Venise n’est pas en Italie, Venise n’est pas là où tu crois, c’est où tu vas, c’est où tu veux, c’est l’endroit où tu es heureux » chantait si bien le grand Serge Reggiani.
 

Samedi, Venise était à Bruges en Belgique, et j’étais heureux d’y être car celle que l’on surnomme à juste titre La Venise du Nord accueillait son carnaval vénitien, devenu au fil des ans un événement incontournable dans l’agenda festif de la belle médiévale.

BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE
BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE
BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE

   Cette manifestation haute en couleur s’est déroulée à travers les ruelles pittoresques, le long des canaux et parcs mythiques de la ville flamande universellement connue ; pour cette raison, la Venise du Nord, qui n’a rien à envier à sa grande soeur italienne en terme de romantisme, n’aura jamais aussi bien porté son surnom que durant cette journée de mascarade !
 

   Les promenades animées par de nombreux figurants dignement costumés et qui empruntèrent deux parcours différents durant cette journée furent appréciées par un nombreux public de connaisseurs, venus pour vivre ces moments magiques et hors du temps.


   Les déambulations et présentations furent assurées par le groupe Regards Vénitiens, au sein duquel chaque membre se consacre avec passion aux personnages du carnaval de Venise, incarnés le temps d'une féérique parenthèse, en créant lui-même son extravagant vêtement dans les plus belles étoffes, aussi raffinées que somptueusement colorées, dans la plus pure tradition des costumes vénitiens. Ce groupe se produit dans de nombreuses villes d’Europe, et bien entendu, participe chaque hiver au carnaval de Venise.

BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE
BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE
BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE
BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE

 

 

Bruges, la ville-musée

  

   Bruges est l’une des villes les plus touristiques de Belgique. Cette cité médiévale a conservé au fil du temps la splendeur de son patrimoine architectural moyenâgeux, comme son beffroi surplombant le marché de plein air. Si vous avez le courage d’escalader les 366 marches, la récompense est au bout de l’effort : la vue y est imprenable !
 

   Le centre historique de Bruges est classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2000. On y découvre de magnifiques bâtiments gothiques en briques et des chefs d’oeuvres d'art primitif flamand. Avec son centre-ville fermé aux voitures, toute la beauté et la culture de cette ville hors du temps peuvent facilement être découvertes à pied ou à vélo, même si une balade en bateau le long des canaux silencieux reste un circuit au charme irrésistible.

BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE
BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE
BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE
BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE

  

    L’ancienne cité de la dentelle est un véritable musée à ciel ouvert : ses monuments religieux font partie des curiosités de la ville ; elle recèle également quelques musées témoins de l'art et du patrimoine artisanal brugeois. Les amateurs d’art sont à la fête, tant Bruges recèle quelques-uns des plus beaux chefs d’oeuvres de l’histoire de la peinture. Le XVe siècle, considéré comme le Siècle d’Or, fut marqué par l’empreinte indélébile des Primitifs flamands qui s’installèrent à Bruges dans la foulée de la puissante maison royale bourguignonne.

  

   Autant de haltes qui comblent les amoureux de culture : le musée d’archéologie, le musée des arts et traditions populaires, le musée de Guido Gezelle, le musée Gruuthuse, le musée Groeninge, pour ne citer qu’eux.

  

   Dans un autre domaine, la visite du musée de la dentelle ne manque pas non plus d’intérêt : c’est l’ancienne école de la dentellerie rénovée des soeurs Apostolines qui l’abrite depuis 2014. La ville flamande propose également un bon nombre d’édifices religieux remarquables tels l’abbaye des Cisterciens, les abbayes Sainte-Godelina et Saint-Trudon, le monastère de la Vigne et la basilique du Saint-Sang.

 

Écouter le silence du béguinage !
 

  

   C’est une autre parenthèse hors du temps, si typiquement brugeoise, qu'il est de bon ton de découvrir. Le béguinage princier Ten Wijngaarde (Begijnhof) est un lieu particulier car le silence y est de mise et ce, même si les touristes y viennent en nombre.

  

   Avec ses façades peintes en blanc et son immense jardin arboré, cet ensemble où vivaient jadis des béguines, des femmes généralement célibataires ou veuves ayant fait voeu de servir Dieu sans se retirer du monde, est aujourd’hui inscrit au patrimoine de l’UNESCO. Comme douze autres béguinages dans la région des Flandres en Belgique. Le béguinage princier Ten Wijngaarde a été créé en 1245.

  

   Dans ce havre de paix, aujourd'hui, le béguinage est habité par des religieuses de l'ordre de Saint-Benoît et des femmes célibataires brugeoises. Dans la maison béguinale, vous découvrirez ce qu'était la vie quotidienne au XVIIe siècle.

BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE
BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE
BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE

 

Le véritable masque vénitien : de l’artisanat d’art !

   

  

   Certes, il est possible de se procurer des masques de carnaval de Venise fabriqués aux quatre coins du monde, notamment en Asie. Mais ils sont sans grand rapport avec la ville italienne (et sans grand intérêt !), alors qu’il est possible de dénicher des masques vraiment artisanaux fabriqués sur place. La fabrication des masques du carnaval de Venise est toujours une activité vénitienne que certaines maisons continuent à assurer artisanalement sur commande. Bien entendu, cela a un coût ! Encore de nos jours, l'ancienne technique du papier mâché est méticuleusement respectée, en n’utilisant que les mains et quelques matériaux simples, sans substances chimiques, presque sans outils et surtout sans aucune machine.

 

BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE
BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE
BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE

   Une fois l'argile moulée, le moule négatif réalisé en plâtre est rempli de plusieurs couches de papier mince détrempé, puis séché. Un masque vénitien authentique doit répondre à des caractéristiques très spécifiques : léger et flexible, il doit épouser la forme du visage sans se rompre.

  

   La décoration est un processus extrêmement libre, dictée par l'inspiration des créateurs : tempéra, aquarelle, feuille d’or et d'argent, laque, vernis, cire d'abeille et étoffes précieuses. Techniques typiques des artistes absolus.
 

   À l'origine, les costumes du carnaval de Venise sont inspirés de la Commedia dell'arte, un genre de théâtre d'origine italienne où tous les personnages sont masqués. Le Capitan, Pantalon ou encore Arlequin sont des personnages récurrents de ces pièces qui font le bonheur du peuple.

  

   Les personnages secondaires, comme les bouffons et les amoureuses, sont autant de sources d'inspiration pour les Vénitiens qui adoptent et détournent aujourd'hui les costumes et les masques du carnaval de Venise traditionnels. Les masques des personnages de la commedia dell'arte ont évolué, mais certaines de leurs caractéristiques perdurent, comme le long nez blanc pour le Capitan.

BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE
BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE
BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE

   Le masque le plus ancien est l'arlequin. D'origine médiévale, ce masque noir s'accompagne d'un costume à losanges colorés. Au XIVe siècle, le port du masque était interdit la nuit et dans toutes les fêtes religieuses. Désormais, un jury international récompense le plus beau masque.

 

 

Les costumes et les masques

 

  

   Le carnaval de Venise représente un microcosme inversé de la société vénitienne. Traditionnellement, les participants sont rattachés à différentes classes sociales, et les costumes et les masques ont vocation à garantir l'anonymat. L’arlequin dont il était question à l’instant propose donc un masque noir de type lombard, originaire d'Italie et appartenant à "la Commedia dell'arte".

BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE

   Le déguisement, lors du carnaval de Venise, s'effectue au moyen de la Bauta, un costume comprenant trois pièces : d'une part la cape, ou tabarro ; d’autre part, le chapeau tricorne et le masque blanc rectangulaire larva. C’est le costume traditionnel et symbolique du carnaval qui permet de manger et de boire sans l’enlever, et donc de garder son identité secrète. La Bauta ne correspond à aucun personnage en particulier. Cependant, ce costume représente les audaces commises secrètement pendant le carnaval.

  

   Un autre costume typique du carnaval de Venise est la Gnaga. Il s'agit là d'un costume comprenant des vêtements féminins et un masque de chat et un panier avec un chaton à l’intérieur.

BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE
BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE
BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE
BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE

 

   L'anonymat des costumes permet d'intervertir les sexes, les classes sociales, les religions. Autres déguisements traditionnels : la moretta, un masque ovale de velours noir porté exclusivement par les femmes, et le domino, un très long manteau muni d’une capuche couvrant le visage.

  

   Le costume Dottore della peste (le docteur de la peste), à l’origine, n’en était pas un puisque c’était l’habit des médecins vénitiens à l’époque de l’épidémie de peste. Son long nez pouvait contenir des herbes ou une éponge imprégnée de vinaigre pour éloigner ou tenter d’éloigner la puanteur.

  

   Aujourd’hui, les costumes du XVIIIe siècle se mêlent aux costumes modernes les plus fantaisistes, pour le plus grand plaisir des visiteurs.

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12 janvier 2019 6 12 /01 /janvier /2019 20:21

 

 

   Pour la quatrième année, la ville de Bruges (Belgique), que l’on surnomme à juste titre la Venise du Nord, vient d’accueillir son carnaval vénitien, devenu au fil des ans un événement incontournable dans l’agenda chic et festif de la belle médiévale.

   

  Cette manifestation haute en couleur vient de se dérouler ce dernier week-end à travers les ruelles pittoresques, le long des canaux et parcs mythiques de la ville flamande universellement connue.

LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES

   Jamais la Venise du Nord , qui n’a rien à envier à sa grande soeur italienne en terme de romantisme, n’aura aussi bien porté son surnom que durant ces journées de mascarade !
 

   Les promenades animées par près de cent figurants fièrement costumés et qui empruntèrent quatre parcours différents durant ces deux journées -malheureusement perturbées par une météo capricieuse ; pluie et vent fort - furent appréciées par un nombreux public de connaisseurs, venus à Bruges pour vivre ces moments magiques et hors du temps.


  Ces défilés et déambulations étaient assurés par le groupe de grande renommée Regards Vénitiens, au sein duquel chaque membre se consacre avec passion aux personnages du carnaval de Venise, incarnés le temps d'une féérique parenthèse, en créant lui-même son extravagant vêtement dans les plus belles étoffes, aussi raffinées que somptueusement colorées, dans la plus pure tradition des costumes vénitiens.


   Le groupe Regards Vénitiens se produit dans de nombreuses villes d’Europe, et bien entendu, participe chaque hiver au carnaval de Venise – du 17 février au 5 mars 2019 – où on pourra le croiser dans les ruelles de la cité aux 435 ponts, de la Dogana da Mar au pont Dei Tre Archi, ou sur la Piazza San Marco, la Via degli Schiavoni, ou encore non loin du Palais des Doges.

LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
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LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES

 

Les masques les plus répandus


 

La Bauta. Ce costume vénitien traditionnel est porté autant par les hommes que par les femmes. Le masque de Venise Bauta était un déguisement si populaire au XVIIe siècle qu’il était
porté même en dehors du carnaval.

 

Le masque de Venise Bauta était associé à un costume traditionnel composé d'un tricorne, d’une longue cape noire, d’un capuchon de soie et d’un mantelet de dentelle.
 

Le masque Bauta se présente sous la forme très écartée du visage. Ce qui permet à son porteur de respirer, de parler ou de se nourrir.

 


Gnaga. Impossible de passer à côté de ce costume composé d’habits féminins et d’un masque de chat qui ne recouvre que la partie supérieure du visage.

Il était principalement utilisé par des hommes voulant se déguiser en femme.


Moretta. Un masque qui rend son porteur muet puisqu’il tient sur le visage grâce à un bouton tenu avec la bouche. A l’époque de velours noir, on en voit aujourd’hui de toutes les couleurs et de toutes les formes.


Dottore della peste (le docteur de la peste). A l’ origine, ce costume n’en était pas un puisque c’était l’habit des médecins vénitiens à l’époque de l’épidémie de peste. Son long nez pouvait contenir des herbes ou une éponge imprégnée de vinaigre pour éloigner ou tenter d’éloigner la puanteur.
 

LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES

 

Le véritable masque vénitien : de l’artisanat d’art !

   

   Certes, il est possible de se procurer des masques de carnaval de Venise fabriqués aux quatre coins du monde, notamment en Asie. Mais ils sont sans grand rapport avec la ville italienne (et sans grand intérêt !), alors qu’il est possible de dénicher des masques vraiment artisanaux fabriqués sur place.
 

  La fabrication des masques du carnaval de Venise est toujours une activité vénitienne que certaines maisons continuent à assurer artisanalement sur commande. Bien entendu, cela a un coût !
 

  Encore de nos jours, l'ancienne technique du papier mâché est méticuleusement respectée, en n’utilisant que les mains et quelques matériaux simples, sans substances chimiques, presque sans outils et surtout sans aucune machine.


   Une fois l'argile moulée, le moule négatif réalisé en plâtre est rempli de plusieurs couches de papier mince détrempé, puis séché. Un masque vénitien authentique doit répondre à des caractéristiques très spécifiques : léger et flexible, il doit épouser la forme du visage sans se rompre.
   

  La décoration est un processus extrêmement libre, dictée par l'inspiration des créateurs : tempéra, aquarelle, feuille d’or et d'argent, laque, vernis, cire d'abeille et étoffes précieuses. Techniques typiques des artistes absolus.
 

  À l'origine, les costumes du carnaval de Venise sont inspirés de la commedia dell'arte, un genre de théâtre d'origine italienne où tous les personnages sont masqués. Le Capitan, Pantalon ou encore Arlequin sont des personnages récurrents de ces pièces qui font le bonheur du peuple.
 

   Les personnages secondaires, comme les bouffons et les amoureuses, sont autant de sources d'inspiration pour les Vénitiens qui adoptent et détournent aujourd'hui les costumes et les masques du carnaval de Venise traditionnels.
Les masques des personnages de la commedia dell'arte ont évolué, mais certaines de leurs caractéristiques perdurent, comme le long nez blanc pour le Capitan.

 

  Le masque le plus ancien est l'arlequin. D'origine médiévale, ce masque noir s'accompagne d'un costume à losanges colorés. Au XIVe siècle, le port du masque était interdit la nuit et dans toutes les fêtes religieuses. Désormais, un jury international récompense le plus beau masque.

LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
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LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
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LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES

 

 

Bruges, la ville-musée

 

 

  Bruges est l’une des villes les plus touristiques de Belgique. Cette cité médiévale a conservé au fil du temps la splendeur de son patrimoine architectural moyenâgeux, comme son beffroi surplombant le marché de plein air. Si vous avez le courage d’escalader les 366 marches, la récompense est au bout de l’effort : la vue y est imprenable !

   

  Le centre historique de Bruges est classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2000. On y découvre de magnifiques bâtiments gothiques en briques et des chefs d’oeuvres d'art primitif flamand. Avec son centre-ville fermé aux voitures, toute la beauté et la culture de cette ville hors du temps peuvent facilement être découvertes à pied ou à vélo, même si une balade en bateau le long des canaux silencieux reste un circuit au charme irrésistible.

   

  L’ancienne cité de la dentelle est un véritable musée à ciel ouvert : ses monuments religieux font partie des curiosités de la ville ; elle recèle également quelques musées témoins de l'art et du patrimoine artisanal brugeois. Les amateurs d’art sont à la fête, tant Bruges recèle quelques-uns des plus beaux chefs d’oeuvres de l’histoire de la peinture. Le XVe siècle, considéré comme le Siècle d’Or, fut marqué par l’empreinte indélébile des Primitifs flamands qui s’installèrent à Bruges dans la foulée de la puissante maison royale bourguignonne.


 Autant de haltes qui comblent les amoureux de culture : le musée d’archéologie, le musée des arts et traditions populaires, le musée de Guido Gezelle, le musée Gruuthuse, le musée Groeninge, pour ne citer qu’eux.
 

  Dans un autre domaine, la visite du musée de la dentelle ne manque pas non plus d’intérêt :
c’est l’ancienne école de la dentellerie rénovée des soeurs Apostolines qui l’abrite depuis 2014.

 

 La ville flamande propose également un bon nombre d’édifices religieux remarquables tels l’abbaye des Cisterciens, les abbayes Sainte-Godelina et Saint-Trudon, le monastère de la Vigne et la basilique du Saint-Sang.

 

 

Écouter le silence du béguinage !


  C’est une autre parenthèse hors du temps, si typiquement brugeoise, qu'il est de bon ton de découvrir. Le béguinage princier Ten Wijngaarde (Begijnhof) est un lieu particulier car le silence y est de mise, et ce, même si les touristes y viennent en nombre.
 

  Avec ses façades peintes en blanc et son immense jardin arboré, cet ensemble où vivaient jadis des béguines, des femmes généralement célibataires ou veuves ayant fait voeu de servir Dieu sans se retirer du monde, est aujourd’hui inscrit au patrimoine de l’UNESCO. Comme douze autres béguinages dans la région des Flandres en Belgique. Le béguinage princier Ten Wijngaarde a été créé en 1245.
 

  Dans ce havre de paix, aujourd'hui, le béguinage est habité par des religieuses de l'ordre de Saint-
Benoît et des femmes célibataires brugeoises. Dans la maison béguinale, vous découvrirez ce qu'était la vie quotidienne au XVIIe siècle.

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25 octobre 2018 4 25 /10 /octobre /2018 12:34

   

 

   C’est un spectacle haut en couleurs qui est proposé actuellement au parc Saint-Pierre à Calais, métamorphosé pour l’occasion en un incroyable univers de flamboyantes lumières.
   

   En effet, depuis samedi dernier, un festival de lanternes chinoises unique en France enchante le public, en le faisant rêver et voyager !

   

   Cette surprenante exposition, digne d’un conte de fées, qui se déroule au coeur de l‘Empire céleste, se prolongera jusqu’au 6 janvier 2019.

 

CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage

   Depuis 2012, ce festival s’est installé dans onze villes d’Europe, en Hollande – à Rotterdam, l’évènement a attiré 974 000 personnes – en Belgique, ainsi qu’en Allemagne, mais jamais en France.
   

   Calais a été choisie par l’intérêt que porte la municipalité pour la Chine, ainsi que pour sa situation géographique. 
 

   

   Cette exposition s’inspire d’une tradition séculaire en Chine de lanternes et lampions allumés le quinzième jour du premier mois du calendrier lunaire. Villes et villages se métamorphosent à cette période en lieu de lumières et de dévotion.


   

   À Calais, plus de 400 objets lumineux prennent vie chaque soir à partir de 18 h. Fabriquées et confectionnées par des dizaines d’artistes chinois, les sculptures géantes éclairées de l’intérieur et recouvertes de satin coloré plongent les visiteurs dans l’univers légendaire de la Chine antique et de la dynastie Tang (618-907). Des tableaux vivants, de la musique, des danses, des démonstrations de jonglerie, des ateliers pour les enfants animent cet univers enchanteur, propice au rêve et à l’évasion.

 

CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage

   L’exposition présente notamment un dragon d’une centaine de mètres de long entièrement construit sur place par une équipe d’une trentaine de personnes.

Le temple du ciel, proposé ici à l’échelle ½, est un lieu de cérémonie de sacrifice en l’honneur du ciel ; il symbolise la relation entre le ciel et la terre, le monde humain et le monde divin. À l'époque, l'empereur était considéré comme le fils du ciel, chargé de faire le lien avec l'autorité céleste pour préserver le bon ordre sur terre. Afin de montrer son respect au ciel, les cérémonies de sacrifice étaient donc très importantes.

 

CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage

   La fontaine du parc est très jolie, avec ses objets lumineux posés sur l’eau : les fleurs de lotus, symboles de paix, et les poissons, symboles de la richesse abondante qui continue dans le temps !


   On côtoie des animaux fantastiques, des fleurs géantes et colorées... Quant à la forêt de pandas, elle est particulièrement appréciée par les enfants.

 

  Le panda est un véritable ambassadeur pour la Chine. Avec ses tâches noires et blanches, il est une manifestation physique de Yin-Yang ; sa nature placide est une démonstration de la façon dont Yin et Yang, une fois parfaitement équilibrés, contribuent à la paix et à l’harmonie.

CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage

CHINA LIGHT CALAIS

 

De 18 h-21 h 30, parc Saint-Pierre 20, avenue du Président Wilson à Calais.

 

Fermé le lundi et le mardi (sauf jours fériés) – fermeture le 31 décembre 2018.

 

Tarifs : Adultes (> 18 ans) : 12 € sur place – 11 € en ligne.

 

Enfants (6 à 17 ans) : 10 € sur place – 9 € en ligne.

 

Gratuit pour les moins de 6 ans.

 

Carte famille (2 adultes + 2 enfants) : 40 € sur place – 38 € en ligne.

 

 

 

L’histoire des lanternes chinoises

 

 

 

    Depuis des siècles, lanternes et lampions sont allumés le 15e jour du premier mois du calendrier lunaire pour espérer une bonne année de récolte. Durant la fête de printemps, les familles chinoises sortent pour admirer les nombreuses lanternes et autres objets illuminés.

 

  Chaque lumière raconte une légende ou symbolise une histoire ancienne. Sur ces lanternes apparaissent de nombreuses formes de décoration, qui peuvent êtres classées en motifs figuratifs comme les paysages, les fleurs et les oiseaux, les dragons et les phénix, les poissons et les insectes. Des scènes de vies peuvent aussi être dépeintes tout autour de la lanterne pour le divertissement des gens.

 

   Les formes des lanternes varient également. La lanterne la plus traditionnelle a une forme ovale et est de couleur rouge, décorée de pompons dorés. Ce modèle traditionnel apparaît parfois en forme carrée.

 

  Les matériaux utilisés pour la fabrication de la lanterne chinoise varient également. Le plus souvent, le support est construit en bambou, en bois, en rotin et en fil de fer. L’abat-jour est fait de soie ou de papier semi-transparent. Les décorations sont appliquées selon différentes méthodes : calligraphie, peinture, broderie et papier découpé.

 

  Dans l’antiquité chinoise, lorsque l’école commençait le premier mois lunaire de l’année, les parents préparaient une lanterne pour leurs enfants, qui était ensuite allumée par les enseignants pour symboliser un avenir brillant pour l’année à venir. Cette cérémonie consistant à allumer une lanterne a évolué et est devenue une coutume : il s’agit à présent de porter des lanternes tout le long de la fête des lanternes.

 

CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage

 

La fête des lanternes

 

 

    La coutume consistant à admirer des lanternes au cours de cette fête remonte aux premiers jours de la dynastie des Han de l’Est. Au cours de la période Kaiyuan de la dynastie Tang, les gens fabriquaient des lanternes en forme de dragon pour célébrer la paix et la prospérité. Depuis, la culture des lanternes s’est largement popularisée.

 

   De nombreuses légendes entourent l’origine de la fête des lanternes. Voici la plus populaire d’entre elles : l’empereur Mingdi était un bouddhiste pieux. Un jour, il apprit l’existence de la tradition consistant à allumer des lanternes pour vénérer le Bouddha le 15e jour du premier mois lunaire. Dans le but de promouvoir le bouddhisme, l’empereur ordonna à tous ses sujets de présenter des lanternes allumées chez eux ce soir-là, en plus de toutes celles allumées dans les palais et les temples. Ainsi, la tradition bouddhiste est progressivement devenue une fête populaire.

 

 

 

CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage

Les lanternes chinoises aujourd’hui
 

   

   Bien que les lanternes chinoises aient avant tout une fonction esthétique, elles sont toujours fabriquées et utilisées par les Chinois d’aujourd’hui. Comme autrefois, ces lanternes ont gardé leur dimension artistique et servent à éclairer et décorer.

 

   Dans les rues des grandes villes comme des petits villages de Chine, des lanternes rouges dressent le décor des fêtes telles que le Nouvel An chinois, la fête de la mi-automne et la fête des lanternes.

 

   Pour découvrir les plus belles expositions de lanternes traditionnelles, il faut aller à Pékin, Hong Kong et Nanjing. À Pékin, des fêtes traditionnelles ont lieu dans de nombreux endroits et les lanternes chinoises peuvent être admirées un peu partout.

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8 octobre 2018 1 08 /10 /octobre /2018 07:25

 

   

 

   Génial, formidable, incroyable, superbe !


   Ce sont autant de superlatifs qui fusent de la foule compacte massée ce vendredi soir devant l’imposante façade de l’Hôtel de ville de Roubaix. Ce soir se déroule un spectacle sons et lumières impressionnant : un mapping (projections d'images animées sur des bâtiments historiques) qui raconte cinq siècles d’histoire de la ville aux mille cheminées.

Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville

     La projection investit ici l’espace public et vient magnifier, en la détournant, une des plus belles façades de Roubaix.

   

     Si le spectacle dure une vingtaine de minutes, il aura demandé plus de six mois de travail et 90 000 euros de budget. En cinq tableaux, il balaye donc plus de 500 ans d'histoire, de la charte des drapiers au XVe siècle, autorisant Roubaix à tisser le drap, à l’évocation des grands noms de l’industrie textile, son histoire, son héritage, sans oublier l’enthousiasme suscité par le street-art roubaisien d’aujourd'hui, ainsi que l’avenir numérique de la ville qui est ici largement suggéré.

 

Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville

 

   Clin d’oeil également à la Reine des classiques, la course cycliste Paris-Roubaix, à travers l’épopée de ses coureurs légendaires. Hommage également aux sites exceptionnels qui font la fierté et la renommée de la ville ; le musée La Piscine, la Condition Publique, l’usine château fort Motte-Bossu qui abrite maintenant depuis 1993, les Archives nationales du monde du travail, le vélodrome, le parc Barbieux, le château - dit Palais Vaissier- ou encore la villa Cavrois …

 

Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville

 

    Ce spectacle urbain grandiose est l’oeuvre du scénographe Xavier de Richemont, référence internationale dans le monde du mapping. Il se définit lui-même comme un peintre vidéo :

 

« Je suis un peintre vidéo et un peintre de bataille. C’est-à-dire que je retrace après coup les batailles, les événements marquants qui ont eu lieu à Roubaix. Je me documente, je fais des recherches – aussi sur place, je suis venu deux fois – sur l’histoire, les décors, les paysages… Je fais des repérages photographiques, je redessine des bâtiments, je vais à la rencontre des gens qui font la ville ou qui la connaissent. Je collecte, j’écris, j’en tire une narration, j’interprète. Je ne suis pas un historien, je ne fais pas de pédagogie… » expliquait-il récemment à la presse locale.

 

   Référence en matière d’oeuvres monumentales, Xavier de Richemont réalise des vidéo mappings à travers le monde depuis plus de vingt ans. L’importance du sens contenu dans son travail est majeure.

   

   Son style très personnel dans le traitement graphique aux traits et mouvements lyriques, jouant de la lenteur des mouvements et de la vibration des formes, des lignes et des couleurs, assemblant abstraction et figures, narration et musique, est très particulier. Ce travail est composé et projeté en vidéo.

   

   Sa recherche d’une écriture nouvelle par ce moyen contemporain, son expérience de la scène et son tempérament de peintre en font un des artistes vidéo français les plus sollicités dans le monde.

 

 

 

Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville

Photos Guy Sadet
 

Prochaines représentations :

Urba IXO

Création : Xavier de Richemont

Vendredi 12 octobre 20.00 h  puis 22.00 h

Samedi 13 octobre 20.00 h  puis 22.00 h

 

 

Un peu d’architecture :

 

... une frise en six tableaux sur la façade


   

  En 1905, l’Hôtel de ville, reconstruit en 1840, ne convient plus à une orgueilleuse capitale industrielle, passée de 30 000 à 100 000 habitants. Le maire de l’époque, l’industriel Eugène Motte, fait appel à l’architecte Victor Laloux, auteur de la gare d’Orsay, de l’ambassade des États-Unis à Paris ainsi que la gare de Tours.

 

   La Ville veut une mairie imposante faisant face à l’église, sur une grande place rectangulaire, et le maire exige des sculptures.
 

  La frise qui orne la façade comporte six éléments répartis de part et d’autre de l’entrée d’honneur. Elle est une véritable bande dessinée en six tableaux, une sorte de retable profane à la gloire de l’industrie.


   Les personnages plus grands que nature, placés dans leur cadre de travail, avec leurs outils et vêtements, contrastent avec les classiques figures allégoriques du fronton.
 

   Alphonse-Amédée Cordonnier cisela les trois premiers éléments : la récolte du coton et la tonte des moutons, le lavage et le peignage et la filature. Léon Fagel s’attaqua aux trois tableaux suivants : le tissage, la teinture et les apprêts, et la manutention finale.
 

   Chacun des personnages (la frise en comporte une petite quarantaine au total) mesure près de 2,40 mètres de hauteur.
 

   C’est dire l’aspect monumental de cette oeuvre destinée à immortaliser le passé laborieux de notre ville, ainsi que l’industrie qui lui procura sa richesse en dépit de tous les problèmes sociaux qui apparurent dès son apparition.
 

   Au-dessus du porche central, un autre sculpteur participa à la décoration de l’édifice : Hippolyte Lefebvre plaça de part et d’autre des armoiries de la ville deux statues de 4,80 mètres de hauteur.


   A droite, l’Abondance tient dans les plis de sa robe des fruits et des fleurs.


   A gauche, la Paix tient dans sa main un rameau d’olivier.

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16 août 2018 4 16 /08 /août /2018 08:00

 

 

 

    Ne croyez surtout pas que je boude le littoral méditerranéen !
 

   Cependant, même si le spectacle à la tombée du jour des roches rouges du massif de l’Estérel venant mourir dans une mer aux eaux d’un bleu intense me séduit toujours, je préfère celui des douces lumières sublimant les somptueuses palettes de couleurs des arrière-pays de notre Sud.

   

   Je décide donc en cette fin juillet de me rendre dans le Vaucluse, en faisant un détour par la Drôme provençale afin de parcourir les routes de la lavande de ces deux départements avec l’espoir d’en rapporter quelques pittoresques images.

 

 

COULEURS DU SUD

   Seulement pour les champs de lavande en plaine, c’est terminé !

 

   Aussi bien en Drôme provençale que sur le célèbre plateau de Valensole dans les Alpes de Haute Provence où les vastes étendues, ainsi que le coté très photogénique des champs qui ont un vrai relief et sont parsemés ça et là d’un olivier, d’un cyprès ou d’une ruine en pierre, la cueillette a déjà eu lieu ou est presque terminée.

 

  C’est vrai que la floraison de la lavande en Provence n’a pas lieu à date fixe. Ce fait dépend de facteurs météo et de la situation géographique.

 

   En général, plus le climat est chaud, plus précoces sont les fleurs.

   

   Seule solution pour moi : prendre de la hauteur !

 

   Direction donc les plateaux du Lubéron et du Mont Ventoux vers les villages de Sault et d’Aurel, pour ne citer qu’eux !

 

   C’est donc à Sault que je trouve mon « bonheur ». Le village est perché sur une colline rocheuse à plus de 700 mètres d’altitude.

 

  Dans la plaine s’étendent les immenses champs de lavande, qui resplendissent d’un bleu ardent où la plante est ici arrivée à maturité.

 

 Moment d’émerveillement devant ce paysage unique d’infinis champs de lavande, véritables océans parfumés qui ondulent au gré des vents !

 

 

COULEURS DU SUD
COULEURS DU SUD
COULEURS DU SUD
COULEURS DU SUD
COULEURS DU SUD
Dès le début du mois de juillet, la floraison des champs de lavande et de lavandin éveille les sens. Commence alors le temps de la récolte, les distilleries diffusent leurs effluves, témoignage d’un savoir-faire ancestral, celui de la transformation de la plante en huile essentielle. La fête de la lavande qui se déroule le 15 août à Sault marque les derniers jours de récolte. Cependant, le travail continue car la culture de cette plante nécessite une succession d’étapes au fil des mois : arrachage des plants abimés, puis bouturage et plantation au printemps, préparation des bouquets pour l’expédition et triage de la fleur en hiver ainsi que l’entretien des terres.

Dès le début du mois de juillet, la floraison des champs de lavande et de lavandin éveille les sens. Commence alors le temps de la récolte, les distilleries diffusent leurs effluves, témoignage d’un savoir-faire ancestral, celui de la transformation de la plante en huile essentielle. La fête de la lavande qui se déroule le 15 août à Sault marque les derniers jours de récolte. Cependant, le travail continue car la culture de cette plante nécessite une succession d’étapes au fil des mois : arrachage des plants abimés, puis bouturage et plantation au printemps, préparation des bouquets pour l’expédition et triage de la fleur en hiver ainsi que l’entretien des terres.

 

 

Le flambé : il aime les fleurs de lavande !

 

 

COULEURS DU SUD

   Le Flambé est un papillon superbe, qu'il n'est pas toujours facile d'observer.

 

  On l'appelle aussi voilier, ce qui peut se comprendre. Avec une envergure atteignant près de 90 mm, le Flambé est assurément un de nos plus grands et plus beaux papillons diurnes.

 

   Ses couleurs magnifiques et ses longs vols planés font qu'il ne passe pas inaperçu. C'est un papillon thermophile, aimant donc la chaleur, et à ce titre il est évidemment plus présent dans la moitié sud de la France, pour se raréfier en remontant vers le nord.

 

COULEURS DU SUD

  Autrefois très répandu, le flambé disparaît peu à peu du paysage : la faute aux pesticides et insecticides.

 

   Ce beau papillon se reproduit deux à trois fois par an, et hiberne. Il ne migre pas chez nous, contrairement à bon nombre de papillons. C'est sa chrysalide qui hiberne sur la plante hôte, généralement un prunellier ou un cerisier, voire une aubépine ou un amandier. Il est accommodant et se plaît sur plusieurs biotopes : la plaine, mais aussi la montagne, jusqu'à 2.000 m d'altitude, pourvu qu'il y ait suffisamment de fleurs à disposition.

 

  Sur le territoire français, il ne dispose pas de protection particulière, sauf en Île-de-France. Dans plusieurs pays, comme la Belgique ou la Suisse, il est déjà considéré comme vulnérable.

 

COULEURS DU SUD

 

 

DES OCRES ET DES VERTS

 

 

  … Après la couleur lavande, nuances de bleu, de violet, voire de mauve, partons à la découverte du massif des ocres du Luberon, toujours dans le Vaucluse où ici les rouges, les jaunes et les marrons se déclinent avec contraste au milieu des pinèdes verdoyantes.
 

 

   Sous le ciel bleu azur, la terre explose en un feu d'artifice de couleurs !


  Dressé face au Lubéron, au pied des plateaux des Monts de Vaucluse, le village de Roussillon est entouré de somptueux paysages.

   

  Situé au coeur du plus important gisement ocrier du monde, il doit sa célébrité à ses magnifiques falaises et à ses impressionnantes carrières d'ocre.
 

  Les rouges, les jaunes et marrons se déclinent avec contraste au milieu des pinèdes verdoyantes.

 

 

COULEURS DU SUD
COULEURS DU SUD

 

  Au-dessus, le bleu pur du ciel apporte une lumière d'une rare qualité, comme pour mieux mettre en valeur le tableau.
 

  Ce site prodigieux ressemble à une palette de peintre, les infinies alliances de couleurs varient du jaune au violet le plus sombre en passant par toutes les nuances de rose et de rouge.

 

COULEURS DU SUD
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COULEURS DU SUD
COULEURS DU SUD
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   On découvre son patrimoine naturel unique à travers « le sentier des ocres » et l’on peut comprendre le travail du traitement de ces pigments pour le bâtiment et la décoration en visitant le "Conservatoire des Ocres et des Pigments Appliqués" installé dans une ancienne usine d'ocre.


   Le Sentier des Ocres est une merveille de géologie incontournable où l’on peut, à l’occasion d’une balade, découvrir la beauté et la richesse de cette ancienne carrière d’où l’on pouvait extraire jusqu’à vingt-cinq nuances d’ocres !

 

 

COULEURS DU SUD
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… DEPUIS L’ANTIQUITÉ

 


  Les collines de Roussillon sont constituées de sables quartzeux, auxquels les oxydes donnent uneinfini variété de nuances de couleurs : du jaune à l'orange au rose, du rouge au violet. 
 

 

   Les ocres de Roussillon étaient connues et utilisées dès l'antiquité.
 

 

 Avec l'industrialisation au 19ème siècle, son exploitation est devenue intensive pour atteindre son maximum au début du 20ème siècle. Après la 1ère guerre mondiale, la production des ocres décline rapidement au profit des teintures chimiques, l'exploitation cessa définitivement peu après la seconde guerre mondiale.

 

 L'exploitation des ocres a profondément marqué le paysage à Roussillon, en entaillant profondément la terre colorée, créant ses reliefs lunaires et falaises tourmentées, lui donnant un aspect un peu surnaturel.


  Les touristes ont aujourd'hui remplacés les mineurs.

 

COULEURS DU SUD
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13 janvier 2018 6 13 /01 /janvier /2018 20:06

 

 

Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ?

 

 

Cela ne fait seulement que trois années que Bruges* - Belgique Flandre occidentale - celle que l’on surnomme à juste titre la Venise du Nord, qui n’a par ailleurs rien à envier à sa grande soeur italienne en terme de romantisme, accueille un carnaval vénitien qui vient de se dérouler ce dernier week-end à travers les ruelles pittoresques, le long des canaux et parcs légendaires de la belle médiévale.

 

 

Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
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Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »

 

Jamais la Venise du Nord n’aura aussi bien porté son surnom que ce week-end !

 

Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »

Pour lire l'article et voir les photographies de l'édition 2019 , cliquez sur le lien suivant : 

Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
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Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »

Les défilés et déambulations qui furent appréciés par un nombreux public de connaisseurs, venus à Bruges pour vivre des moments magiques et hors du temps, étaient assurés par le groupe de renommée internationale ; Regards Vénitiens, dont chaque membre s'adonne à la passion de ces personnages vénitiens qu'il incarne le temps d'une parenthèse enchantée. Il fabrique lui-même son extravagante tenue dans les plus belles étoffes, aussi raffinées que superbement colorées, dans la plus pure tradition des costumes vénitiens.

 

Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
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Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »

Ce groupe de renommée internationale se produit dans de nombreuses villes d’Europe, et bien entendu, participe chaque hiver au carnaval de Venise - cette année du 27 janvier au 13 février -où on pourra le croiser avec bonheur dans les ruelles de la cité aux 435 ponts, de la Dogana da Mar au pont dei Tre Archi ou sur la Piazza San Marco, la Via degli Schiavoni ou non loin du Palais des Doges.

Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »

*Bruges est l’une des villes les plus touristiques de Belgique. Cette cité médiévale a conservé au fil du temps la splendeur de son patrimoine architectural moyenâgeux, comme son beffroi surplombant le marché de plein air. Si vous avez le courage d’escalader les 366 marches, la récompense sera au bout de l’effort : la vue y est imprenable !

 

Le centre historique de Bruges est classé au Patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2000.

 

On y découvre de magnifiques bâtiments gothiques en briques et des chefs d’oeuvres d'art primitif flamand. Avec son centre-ville fermé aux voitures, toute la beauté et la culture de cette ville hors du temps peuvent facilement être découvertes à pied ou à vélo, même si une balade en bateau le long des canaux silencieux reste un circuit au charme irrésistible.

 

 

Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »

 

L’ancienne cité de la dentelle** est un véritable musée à ciel ouvert : ses monuments religieux font partie des curiosités de la ville ; elle recèle également quelques musées témoins de l'art et du patrimoine artisanal brugeois.

 

Autant de haltes qui comblent les amoureux de culture : le musée d’Archéologie, le musée des Arts et traditions populaires, le musée de Guido Gezelle, le musée Gruuthuse, le musée Groeninge, pour ne citer qu’eux. Dans un autre domaine, la visite du musée de la dentelle ne manque pas non plus d’intérêt : c’est l’ancienne école de la dentellerie rénovée des soeurs Apostolines qui l’abrite depuis 2014.

 

La ville flamande abrite également un bon nombre d’édifices religieux remarquables tels l’abbaye des Cisterciens, l’abbaye Sainte-Godelina, l’abbaye Saint-Trudon, le monastère de la Vigne et la basilique du Saint-Sang.

 

 

Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »

10 000 dentellières ! **

 

    L’histoire de la dentelle brugeoise commence au 16e siècle. La dentelle remplit un rôle important, tant sur le plan artistique qu’économique.

 

En 1847, 82 petites écoles à Bruges forment 2 347 dentellières.

 

A partir de 1850, les femmes au foyer réalisent leurs petits ouvrages chez elles.

 

Dans la seconde moitié du 19e siècle, 10 000 dentellières sont en activité.

 

La plupart gagnent à peine la moitié d’un salaire normal. Après la première guerre mondiale, la demande en dentelle "faite main" baisse fortement.

 

Aujourd’hui , cette activité économique est quasiment inexistante.

 

 

 

Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »

 

 

La Légende de Minna se raconte encore à Bruges


 

La légende de Minna prend naissance lors de la conquête de la Gaule par les Romains, Bruges est à l'époque une petite bourgade commerçante sans grande importance où vit une jolie adolescente, Minna, promise à un mari choisi par son père. Or, un jour, un guerrier de la tribu voisine, Morin Stromberg, vient la courtiser. Le jeune homme, peu apprécié par le père de Minna mais promis à un grand amour que lui a juré Minna, s'en va guerroyer pour chasser les envahisseurs.
 

Durant ce temps, le père de Minna a fixé la date des fiançailles avec un jeune homme de son choix.

La jeune fille, amoureuse du fougueux Morin, s'échappe et s'enfuit dans la forêt dense aux alentours, seperdant dans les marais. Morin Stromberg, après la guerre, rentre au village et, apprenant la disparition de Minna, se met à sa recherche.
 

Quand il la retrouve, elle gît épuisée au bord d'un ruisseau et meurt dans les bras de son bien-aimé enfin retrouvé. Morin Stromberg veut alors immortaliser cet endroit. Il endigue la rivière et enterre Minna au milieu de son lit asséché, puis enfin, il rompt la digue, faisant disparaître sa bien-aimée à jamais. Minnewater devint ainsi le lac d'amour.
 

Il s'avère pourtant que les origines du lac Minnewater sont moins romantiques que la légende.

 

C'est à cet endroit que le fleuve côtier Reie envahit la ville ; Bruges était un port fluvial et l'un d'entre eux fut reconverti en bassin. Aujourd'hui, le lac d'amour, ou Minnewater, accueille les amoureux qui s'offrent des serments éternels.

 

 

Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
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Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »

 

Les costumes et les masques  

 

 

Le carnaval de Venise représente un microcosme inversé de la société vénitienne. Traditionnellement, les participants sont rattachés à différentes classes sociales, et les costumes et les masques ont vocation à garantir l'anonymat.

 

Le plus ancien masque du carnaval est l’arlequin. Ses origines sont médiévales. Son costume se compose d'un masque noir et d’une robe à losanges multicolores. C'est un masque Lombard, originaire d'Italie et appartenant à "la Commedia dell'arte".

 

 

Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »

Le déguisement, lors du carnaval de Venise s'effectue au moyen de la Bauta, un costume comprenant trois-pièces : d'une part la cape, ou tabarro ; d’autre part, le chapeau tricorne, et le masque blanc rectangulaire larva. C’est le costume traditionnel et symbolique du carnaval qui permet de manger et de boire sans l’enlever, et donc de garder son identité secrète.

 

La Bauta ne correspond à aucun personnage en particulier. Cependant, ce costume représente les audaces commises secrètement pendant le carnaval.

 

 

Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »

Un autre costume typique du carnaval de Venise est la Gnaga. Il s'agit là d'un costume comprenant des vêtements féminins et un masque de chat et un panier avec un chaton à l’intérieur.

 

L'anonymat des costumes permet d'intervertir les sexes, les classes sociales, les religions. Autres déguisements traditionnels : la moretta, un masque ovale de velours noir porté exclusivement par les femmes, et le domino, un très long manteau muni d’une capuche couvrant le visage.

 

Aujourd’hui, les costumes du XVIIIe siècle se mêlent aux costumes modernes les plus fantaisistes, pour le plus grand plaisir des visiteurs.

 

 

Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
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Pour lire l'article sur l'édition 2019 , cliquez sur le lien suivant : 

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27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 16:28

 

MERS BAIGNEURS 1

 

MERS BAIGNEURS 2

 

MERS BAIGNEURS 3

 

MERS BAIGNEURS 4

 

MERS BAIGNEURS 5

 

 

Nul n’a besoin de redoubler d’efforts d’imagination pour se croire au début du siècle dernier lorsque qu’il découvre par bonheur l’esplanade de Mers-les-Bains, sur la côte picarde, tant l’architecture des villas qui la borde rappelle si bien la Belle époque. Si par chance il séjourne dans cette sympathique station balnéaire durant la fête des baigneurs – qui vient de se dérouler ce week-end – il est alors comblé !

Pour cette 12e fête des baigneurs, c’est le cinéma qui était à l’honneur. Cette thématique a peut-être inspiré aux participants de nombreuses idées de costumes grâce aux premiers films avec Charlie Chaplin, Buster Keaton, Laurel et Hardy, ainsi que ceux qu’arboraient les personnages mythiques du septième art de l’époque : Sissi, Scarlett O’hara, ou autre Arsène Lupin.

 

 

MERS BAIGNEURS 34

 

 

MERS BAIGNEURS 6

 

MERS BAIGNEURS 7

 

MERS BAIGNEURS 8

 

MERS BAIGNEURS 9

 

MERS BAIGNEURS 10

 

MERS BAIGNEURS 12

 

MERS BAIGNEURS 11

 

Le temps d’un week-end, le secteur sauvegardé du quartier balnéaire, petit bijou Art nouveau, seule trace du passé de Mers l'élégante, se replonge donc dans l’ambiance des années folles. Façades, balcons, vitrines et cabines de plage se parent en mode Belle époque. On y croise des baigneurs habillés de maillots de ce temps ou chapeautés de canotiers, ou encore des élégantes vêtues de jolies robes aux délicates dentelles ; de quoi séduire les nostalgiques des bains de mer tel que les ont immortalisés les peintes impressionnistes à la fin du XIXe siècle.

Tout y est : l’arrivée en gare des baigneurs en costume d’époque, accueillis, comme des personnalités, au son de la musique de l’harmonie municipale, qui accompagne le cortège à bord de deux Pauline de 1900, tractées chacune par trois chevaux jusqu’à l’esplanade. L’un des temps forts de la journée du dimanche, c’est le traditionnel bain de mer en costume, moment absolument singulier et complètement anachronique qu’il ne faut absolument pas rater, tout comme le grand défilé costumé à travers les rues bondées de spectateurs enthousiastes.

 

 

MERS BAIGNEURS 13

 

MERS BAIGNEURS 14

 

MERS BAIGNEURS 15

 

MERS BAIGNEURS 16

 

 

Mers l’élégante

 

MERS BAIGNEURS 17

 

Autrefois village de pêcheurs de quelques centaines d’âmes, Mers a connu son essor dès 1860 avec l’avènement de la vogue des bains de mer, et surtout grâce à la mise en service de la ligne de chemin de fer Paris-Le Tréport. Des familles de Parisiens aisés découvrent alors les bienfaits des bains et de l’air iodé, des privilégiés fortunés s’accordent alors des week-ends et courts séjours. Le long de l'esplanade, les élégantes se promènent nonchalamment, ombrelle à la main, tandis que les adeptes des bains s'aventurent en maillot rayé sur la magnifique plage de galets. Un établissement de bains et un casino sont rapidement sortis de terre suite à l’engouement suscité pour la plage devenue la plus huppée de la côte picarde. Séduits par ses nouveaux atouts, les riches propriétaires issus de l’aristocratie et de la bourgeoisie parisienne, mais également lilloise et rouennaise, s’y fixent en construisant les premières résidences secondaires de la côte.

La thalassothérapie vient de naître. Les villas* à l’architecture verticale sont de style anglo-normand, flamand, picard, Renaissance, Louis XIII, Napoléon III, années 30, voire mauresque.

Les balcons, bow-windows et loggia, les ferronneries, auvents, baies, frontons sont ouvragés.

On admire les briques émaillées à dominante bleu-vert, les carreaux de grès, ainsi que les étonnantes céramiques, faïences, mosaïques, frises, clous, cabochons, mascarons, rosaces, cartouches, médaillons, ainsi que leurs couleurs.

Les villas portent des noms de fleurs ou font référence à la nature, avec une préférence pour le thème se rapportant à la mer. Néanmoins, en centre-ville, c’est la maison bourgeoise avec balcons en ferronneries qui prédomine. De nombreux hôtels comme le fameux Hôtel des bains et pensions de familles voient le jour.

Le célèbre romancier et visionnaire Jules Verne vient alors à Mers se reposer en famille, amarrant son voilier au Tréport. Victor Hugo y séjourne également et Gustave Eiffel réside quelque temps dans la station en vogue. Le génial architecte en profite d’ailleurs pour signer de nombreux balcons ouvragés de villas sur l’esplanade. La commune s’adapte en permanence à l’évolution du tourisme, vantant la beauté et la qualité de son architecture balnéaire hors du commun.

A l’époque des premiers congés payés de 1936, Mers accueille sur sa plage les premières familles d’ouvriers et de vacanciers lambdas venu par le train de la gare Le Tréport-Mers.

Maintenant, touristes et vacanciers ont bien entendu délaissé les robes longues et les chapeaux haut-de-forme pour les sandales et les shorts, même si sur l'esplanade on se promène toujours comme à la belle époque dans la même atmosphère douce et paisible…

 

 

*La plupart des constructions d’habitations ont été qualifiées de villas lors de l’édification du quartier balnéaire pour les distinguer des autres constructions, telles les hôtels ou les maisons de rapport. Ces villas portent généralement un nom en façade pour les identifier et les distinguer des immeubles ; ce sont des prénoms – souvent féminins – ou des termes empruntés à la nature. Par l’arrêté du 7 août 1986, la Ville obtient la possibilité de classer cet ensemble exceptionnel en secteur sauvegardé. Depuis, ses 400 villas ont retrouvé leur éclat d'antan. 

 

 

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MIDI , L'HEURE DU BAIN

 

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 08:42

 

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A la tombée de la nuit la cathédrale Notre-Dame d’Amiens – l’un des fleurons de l’architecture gothique classique, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO – revêt à nouveau les couleurs que lui avaient données les bâtisseurs à l'époque médiévale.

C’est ainsi que le spectateur, fasciné, assiste à un incroyable voyage dans le temps en percevant ce monument comme pouvaient le faire nos ancêtres six ou sept siècles en arrière grâce à ce fabuleux spectacle de polychromies qui reproduit une restitution fidèle des couleurs médiévales à l’aide des projections d’images numériques en haute définition. Neuf projecteurs des plus performants sont nécessaires pour réaliser chaque soir cette prouesse technologique.

Le résultat est tout à fait exceptionnel. Les sculptures et les éléments d’architecture se parent alors des plus belles couleurs, comme si les artistes avaient de nouveau appliqué les pigments au pinceau. Nous assistons à un moment d’émotion pure.

La nuit aidant, on s’imagine alors de retour au Moyen Âge lorsque des lampes à huile brûlaient pour prolonger l'illumination splendide de ces porches et pour soutenir par le spectacle de la lumière colorée, la dévotion des fidèles.

 

 Spectacle Amiens la cathédrale en couleurs (durée 40 minutes) 

Du 15/06/2014 au 15/09/2014

Du 15 au 30 juin : à 22h45

Du 1er au 31 juillet : à 22h30

Du 1er au 31 août : à 22h

Du 1er au 15 septembre : à 21h45

 

 C’est une réalisation SKERTZO.

 

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Grâce au laser

 

 

Les historiens ont démontré qu’au Moyen Âge, le décor sculpté des églises, ainsi que des éléments d’architecture, étaient peints de couleurs éclatantes. Les polychromies, retrouvées sur les portails de la cathédrale Notre-Dame d’Amiens, révèlent ainsi l’utilisation dès le XIIIe siècle de couleurs vives sur l’ensemble des sculptures.

Le nettoyage au laser du portail sud a commencé en 1992. Testé durant plusieurs années au laboratoire de recherche des monuments historiques, ce fut la première fois que le laser était utilisé en grandeur grâce à la mise en place d’un laser mobile.

La technique du laser appelée aussi désincrustation photonique, consiste en des particules de lumières identiques de faible intensité, émises à une forte puissance, suivant des impulsions très courtes. L’onde provoque ainsi une micro-résonance dans la couche de salissure qui se détache par effritement. Agissant par effleurement, le laser conserve à la surface de la pierre son intégrité.

Sur les parties nettoyées, tant au portail de la Mère-Dieu qu’à celui du Beau-Dieu, quelques traces de polychromie ont été révélées sur les quadrilobes du soubassement et sur certaines statues colonnes, là où les intempéries et les ravages du temps ont fait leur oeuvre.

Par contre, à l’abri dans les ébrasements, les voussures et les tympans, les bleus, les verts, les rouges, les ocres, les ors ressurgissent. Ces peintures furent réalisées au XIIIe siècle, même si certaines teintes ont changé au cours des siècles en fonction de l’évolution du goût ou de la liturgie. Par cette révélation progressive des couleurs, la preuve est donc apportée à Amiens que les cathédrales gothiques d’Europe avaient leurs façades peintes.

 

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Les trois portails de la façade occidentale de Notre-Dame

 

 

Le portail de la Mère-Dieu

 

 

Le portail de droite, dit portail de la Mère-Dieu, est dédié à la Vierge Marie.

Le soubassement superpose deux rangs de quadrilobes figurant des épisodes de l’Ancien Testament rapportés à la conception virginale de Marie et aux prophéties messianiques et des épisodes du Nouveau Testament relatifs à l’enfance du Christ et de Saint Jean-Baptiste.

Les ébrasements présentent un ensemble de statues monumentales, dont les groupes représentent l’Annonciation, la Visitation, la Présentation au Temple, la Visite de la Reine de Saba au Roi Salomon et la Visite des Mages à Hérode et à la Vierge.

Aux angles, se tiennent deux des petits prophètes appartenant à la série des douze petits prophètes qui s’étend tout le long de la façade.

La Vierge se dresse au centre, au trumeau. Sur le soubassement, Adam et Eve se trouvent représentés dans les scènes de la Genèse relatives à la faute originelle, que Marie viendra annuler.

Au-dessus du linteau sur lequel sont assis six patriarches de l’Ancien Testament, le tympan représente sur deux registres superposés la Dormition et l’Assomption, puis le couronnement de la Vierge.

Les trois cordons de voussures portent des anges et les ancêtres de la Vierge, les rois de Juda et les autres.

 

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Le portail du Beau Dieu

 

 

Le portail central, dit portail du Beau-Dieu, est dédié au Sauveur. Le soubassement superpose deux rangs de quadrilobes figurant les vices et les vertus. Les ébrasements présentent un ensemble exceptionnel de douze statues monumentales, les apôtres, tandis que sur la face interne des contreforts sont placés les quatre grands prophètes.

Aux angles sont campés de biais deux des douze petits prophètes de la façade.

Au même niveau, se dresse au trumeau le Beau Dieu d’Amiens.

Le tympan porte un ample jugement dernier sur quatre registres superposés : la résurrection, la séparation des élus et des réprouvés, le souverain juge et l’apparition du fils de l’homme dans les nuées.

Les voussures et les nervures de la voûte portent quant à elles un cortège impressionnant de figures, de souverains et d’anges.

 

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Le portail de Saint-Firmin

 

 

Le portail de gauche est dédié à Saint-Firmin, considéré comme le premier évêque d’Amiens.

Le soubassement superpose deux rangs de quadrilobes figurant les signes du zodiaque et les activités des mois correspondants. Les ébrasements présentent deux groupes de six statues, soit douze personnages, parmi lesquels la tradition reconnaît des saints et saintes de la région, dont les reliques étaient conservées à la cathédrale.

Aux angles se tiennent deux autres des douze petits prophètes.

Au trumeau se dresse la statue de Saint-Firmin, représenté en évêque bénissant. Au-dessus du linteau sur lequel sont assis six évêques, le tympan narre la translation des reliques de Saint-Firmin, ramenées du site de l’église de Saint-Acheul à la cathédrale. Les voussures et les nervures de la voûte portent un cortège d’anges.

 

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 07:24

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Holi Run à Cysoing

 

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The Color of Time à Béthune

 

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Holi Run à Cysoing

 

 

 

Le week-end end qui vient de s’achever fut résolument Holi* dans le Nord – Pas-de-Calais.

Le matin avec la Holi Run, qui se déroulait dans le parc du château de Cysoing près de Lille, et le soir à Béthune avec l’étonnante déambulation The Color of Time de la troupe marseillaise Artonik, en clôture du 15e festival Z’arts Up, festival européen des arts de la rue.

C’est sans doute le hasard du calendrier qui a fait que ces deux manifestations on ne peut plus colorées, inspirées de la fête hindoue des couleurs, se déroulent le même jour… et à quelques kilomètres de distance !

 

 

* Célébrée en Inde pendant deux jours, après la première lune du mois Phalguna (février-mars) la Holi est la fête de l’équinoxe de printemps. Elle met à l’honneur des couleurs dont chaque nuance revêt une signification particulière : le vert pour l’harmonie, l’orange pour l’optimisme, le bleu pour la vitalité et le rouge pour la joie et l’amour !

Cette fête est également l'occasion de manifester son amitié aux autres. Partout dans les rues, les gens dansent et défilent avec des poudres colorées dont ils s'enduisent mutuellement en riant. Ce jour-là, les castes n'existent plus et chacun est l'égal de l'autre. Il y a dans cette célébration le refus du rejet de l’autre et la reconnaissance fraternelle de l’altérité.

 

 

La Holi Run à Cysoing

 

 

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La Holi Run a été créée à Calais en 2013. Il s’agit d’une course festive dont le principe est assez simple : trois épreuves constituées de deux parcours chronométrés de 10 et 5 kilomètres, ainsi qu’un 5 kilomètres à allure libre. Ce 5 km non chronométré est ouvert à tous (à partir de 7 ans) pour le simple plaisir de courir ou de marcher, mais aussi de faire la fête et de partager un moment unique.

La particularité de cet événement : à chaque kilomètre correspond une zone de couleur (jaune, rouge, vert, bleu et rose) qu’il faut traverser pour en ressortir… coloré(e) ! Dans ces zones de coloriage, des organisateurs projettent de la poudre d’amidon aux pigments colorés sur les coureurs ou randonneurs.

A l’arrivée de chaque parcours, on célèbre la Holi Run : musique, danse et ambiance festive, le tout dans une explosion de couleurs.

Le Holi Run Tour continue sa tournée en passant par Rouen le 13 juin, Calais le 15, puis Paris, Biarritz, etc. Dix dates sont prévues en 2014.

A Cysoing, dimanche, ils étaient plus de 1600 concurrents. Alors pourquoi tant d’engouement à participer à une course si peu conventionnelle ? L’envie de se défouler dans une période économique et sociale difficile ? Pour Patrick Mignon, sociologue du sport à l’Insep, « à l'intérieur de ce sport qu’est la course de fond, peut-être le seul en France qui continue de gagner des pratiquants, apparaissent des pratiques marginales particulières, ludiques ou extrêmes. Parfois, certaines courses sont sportives et marrantes à la fois. Certaines n'ont qu'un côté rigolo et démonstratif : on occupe en groupe la ville, et ensuite on mettra des photos sur les réseaux sociaux. C'est une manifestation qui s'inscrit dans l'espace urbain. Une façon d'exister avec légèreté, en courant et en s'amusant ».

 

 

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Une explosion de couleurs dans la cité de Buridan

 

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The Color of Time, de la compagnie marseillaise Artonik qui a excellé l'an dernier lors de Marseille 2013 capitale européenne de la culture a proposé avec cette déambulation en guise de final de l’édition 2014 de Z’arts Up, une réinterprétation contemporaine de la Holi.

C'est un rituel éphémère, l'envie de partager collectivement une explosion de joie chromatique, en renouant avec la fête comme exorcisme de la peur de l'autre. Au cours de ce spectacle chorégraphié qui associe comédiens-danseurs, musiciens live, danseurs amateurs et public complice, chacun devient l’égal de l’autre en s’enduisant de pigments colorés qui, ainsi mélangés les uns aux autres, célèbrent la diversité, la rue devenant un espace de cohésion et de métissage.

Un spectacle participatif En effet, douze danseurs de la compagnie font partie du spectacle mais le but est de compter un maximum de danseurs amateurs avec eux pour la partie participative de ce spectacle. C’est ainsi qu’en avril, une danseuse de la compagnie a dispensé ses conseils afin de mémoriser les divers mouvements du spectacle à ceux qui voulaient faire partie de l'aventure. Si la première partie du spectacle est plus classique avec musique et danses à la fois sensuelles et frénétiques, le dernier quart d'heure donne à la fête un petit côté flashmob avec ces danseurs amateurs.

Pour répondre au souhait de Artonik qui voulait prolonger le partage en invitant le public à rejoindre la déambulation pour faire jaillir des feux d'artifice de Gulal – poudre de maïs coloré – et changer ainsi ensemble la couleur du ciel, ce sont des centaines de personnes qui déclenchèrent une incroyable explosion de couleurs digne d’un bouquet final…

 

C’était le 14 juillet avant l’heure à Béthune !

 

 

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21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 11:49

 

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La pêche aux crevettes à cheval est instinctivement associée à la station balnéaire d’Oostduinkerke située sur la côte belge occidentale, la seule commune côtière dans le monde à entretenir avec attachement et conviction cette tradition encore profondément enracinée dans sa vie quotidienne.

Cette technique de pêche est l'héritière d'une tradition séculaire : les premières mentions écrites remontent à 1563 à l'abbaye des Dunes. On a d'abord utilisé des ânes, puis des mules et aujourd'hui de robustes chevaux de trait. On pêchait à cheval tout le long de la côte belge, mais aussi dans le nord de la France, en Hollande et dans le sud de l'Angleterre, mais aujourd'hui, le seul endroit où se pratique la pêche équestre est Oostduinkerke qui bénéficie d'une plage sans obstacle ni brise-lame.

Cette activité qui, par le passé, servait de gagne-pain à de nombreuses familles de pêcheurs est maintenant devenue une attraction pour les visiteurs. Elle constitue en outre un attrait pour des peintres, des écrivains, des poètes, et des photographes qui s’inspirent volontiers du spectacle pittoresque de ce rituel en mer avec ces hommes en ciré jaune sur leurs puissants et nobles chevaux de trait, ayant les flots pour horizon.

Même si cette pêche n’est plus à notre époque, économiquement rentable, cet artisanat traditionnel est perpétué par une dizaine de familles, chacune ayant sa spécialité, comme le tissage des filets ou la connaissance et l’entretien des chevaux de trait brabançons. Ce patrimoine culturel revêt une grande importance pour leur identité et les pêcheurs attachent beaucoup de valeur à l'existence de cette tradition, car c’est surtout un bel exemple d'interaction dynamique et durable avec la nature et la culture qui se transmet de génération en génération.

La pêche aux crevettes à cheval suppose en effet une bonne connaissance de la mer et de la côte, ainsi qu'un degré élevé de confiance et de respect envers la plus belle conquête de l’homme.

Deux fois par semaine, sauf en hiver, les pêcheurs labourent les flots, accompagnés de leur cheval et de leur filet. La pêche dure trois heures, une heure et demi avant et une heure et demi après la marée basse.

Le cheval entre dans l'eau jusqu'au poitrail et avance parallèlement à la côte, en tirant un filet en forme d'entonnoir que deux planches en bois maintiennent ouvert. Une chaîne racle le sable pour créer des vibrations qui font que les crevettes bondissent et entrent dans le filet.

Ce filet (7 x 10 mètres) exige une force de traction énorme que seuls des chevaux de trait brabançons peuvent fournir. Toutes les demi-heures, la pêche est interrompue pour retourner sur la plage, où le filet est vidé et la prise passée au crible. Les pêcheurs versent les crevettes dans les paniers fixés sur les flancs du cheval. Plus tard, les crevettes sont cuites à l'eau douce.

La pêche se pratique sur la plage et la zone de ressac d'Oostduinkerke en eaux peu profondes et n'est possible qu'à marée basse, par mer calme, sur des côtes suffisamment plates. C'est d'ailleurs le biotope où l'on rencontre la crevette grise, Crangon crangon, en grand nombre. De plus, Oostduinkerke dispose d'une plage idéale sans jetées ou autres obstacles pouvant s'avérer dangereux pour le cheval ou le pêcheur.

 

 

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Le cheval entre dans l'eau jusqu'au poitrail en tirant un filet (7 x 10 mètres) en forme d'entonnoir que deux planches en bois maintiennent ouvert. Une chaîne racle le sable pour créer des vibrations qui font que les crevettes bondissent et entrent dans le filet.

 

 

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La pêche à cheval inscrite au patrimoine culturel de l'UNESCO


 

 

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Lors de la huitième édition du comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO, qui s'est déroulé du 2 au 7 décembre 2013 à Baku (Azerbaïdjan), la pêche de crevettes à cheval à Oostduinkerke a officiellement été ajoutée à la liste représentative du Patrimoine culturel immatériel de l'Humanité *.

L’Ordre des pêcheurs de crevettes à cheval a reçu officiellement mardi 18 mars 2014 le certificat attestant de l’entrée de cette activité sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (PCI) de l’Unesco. C’est la ministre flamande de la culture, Joke Schauvliege, qui a transmis ce précieux document à l’Ordre, en mars dernier.

Pour célébrer cette reconnaissance, la Monnaie royale de Belgique émettra à l'initiative de l'Ordre des pêcheurs de crevettes à cheval une série officielle d'euros cette année ayant pour thème le pêcheur à cheval.

Cette série contiendra, outre les huit premières pièces à l'effigie du roi Philippe, une pièce d'or représentant un pêcheur à cheval, oeuvre de l'artiste Dieusaert. Cinq de ces pièces sont mises en circulation comme moyen de paiement, ce qui rend cette série très spéciale pour les collectionneurs.

La Monnaie royale de Belgique émettra également une pièce en argent à l'effigie du pêcheur de crevettes.

 

* Le patrimoine culturel immatériel désigne les us et coutumes, les pratiques et les connaissances qu'une communauté a hérités ou qui font partie d'un continuum historique et que la communauté ou le groupe considère de commun accord comme suffisamment important pour le transmettre aux générations futures. Ce patrimoine est vaste et englobe des cortèges et processions, des défilés de géants, la fabrication de la dentelle aux fuseaux... L'importance du patrimoine culturel immatériel ne réside pas tant dans la manifestation culturelle elle-même que dans l'ensemble du système : la méthode de transmission et le procédé. On y répertorie cinq domaines : les traditions orales, les pratiques sociales, rituels et événements festifs, les arts du spectacle, les connaissances et pratiques concernant la nature et l'univers, les connaissances et le savoir-faire nécessaires à l'artisanat traditionnel. La pêche aux crevettes fait partie tant de la quatrième que de la cinquième catégorie.

 

 

 

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Deux statues en bronze à la gloire des pêcheurs de crevettes ont été érigées sur la plage

 

 

 

Le cheval, leur fidèle compagnon

 

 

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Ce mode de pêche est une pratique artisanale en étroit lien avec la nature qui implique notamment une bonne connaissance de la mer. Confiance, connaissance et respect du cheval sont au moins aussi importants. Le cheval est le plus fidèle compagnon du pêcheur de crevettes. Le lien entre eux est vital : le pêcheur fait confiance en sa force, qui à son tour fait confiance au pêcheur qui le mène dans les eaux troubles de la mer.

Chez eux, les chevaux disposent d'un pré avec de l'eau fraîche et des aliments adaptés. Tous les pêcheurs de crevettes disposent également d'une écurie où les chevaux trouvent refuge par temps froid. L'écurie est un espace complètement fermé, généralement annexé à l'habitation du pêcheur.

La présence d'un abri dans les prés est obligatoire depuis 2013.

Les chevaux de trait sont des animaux à sang froid capables de résister à des températures froides. À cause de leur taille, ils perdent beaucoup moins de chaleur par kilo que l'homme. Comme leurs jambes contiennent moins de muscles que celles de l'homme, elles ont moins besoin de sang ; les cellules des jambes, du fait de ce métabolisme peu actif, ont dès lors moins de mal à supporter le froid.

Les naseaux sont spécialement conçus pour réchauffer l'air. Ils perdent moins de chaleur via les poumons. Les poumons étant situés sur la partie supérieure du dos, ce qui explique que les chevaux de trait peuvent facilement pénétrer dans l'eau jusqu'au poitrail sans ressentir le froid.

Au printemps, les crevettes se rapprochent de la ligne intercotidale et les chevaux ne doivent plus s'enfoncer aussi profondément (1 m). En automne, l'eau de mer s'est réchauffée au soleil estival et les crevettes cherchent des sols plus profonds et donc plus froids. Les pêcheurs de crevettes s'enfoncent plus loin dans la mer.

 

 

NAVIGO, musée national de la pêche

 

 

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Niché dans un joli coin de verdure au centre du village, le Musée NAVIGO - musée national de la Pêche- invite à découvrir l'histoire de la pêche en mer et de la pêche côtière en Flandre dans le passé mais également de nos jours. Bien entendu la pêche sur la plage et la vie des pêcheurs de crevettes à cheval, une tradition vivante unique à Oostduinkerke, ont acquis une place dans la collection particulièrement riche de ce musée résolument moderne, présentée dans des décors esthétiques et sous forme interactive. Petits et grands peuvent participer à diverses activités ce qui contribue grandement à rendre la visite encore plus captivante.

Vous pouvez vivre une tempête en mer comme si vous étiez, et aussi découvrir la vie du travail des marins-pêcheurs d’autrefois au milieu de décors plus vrais que nature : la maison du pêcheur, la plage, la chapelle, le chantier naval, la criée d’Ostende … et même un fumoir à harengs. Le bateau de pêche côtière OD.1 Martha et les aquariums impressionnants de la Mer du Nord vient compléter l’ensemble particulièrement haut en couleurs. La collection du Musée de la Pêche réunit le patrimoine, l’art, l’artisanat et la richesse de la nature de la mer du Nord. En organisant chaque année des expositions qui jettent un regard neuf sur les différents aspects de la pêche, le musée s’intéresse ainsi au présent et à l’avenir de la pêche en mer du Nord.

Pour terminer la visite sous le signe de la détente, l'estaminet in de Peerdevisscher (le pêcheur à cheval) qui jouxte le musée propose dans son cadre convivial et hors du temps des dégustations de produits locaux. Pour ouvrir l'appétit, en guise d’apéritif je vous conseille de déguster - avec modération – une bonne bière trappiste ou si vous préférez, un petit vin blanc accompagné d’une portion de harengs au vinaigre ou une part de crevettes grises - non décortiquées bien sur- elles sont de belle taille et de première fraîcheur ! Pour suivre, ce repas simple et convivial, des solettes servies avec une copieuse portion de vraies frites, de la salade, et un dessert maison... What else ? comme le dit si bien l’ami George.

 

 

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L’intérieur d’une maison de pêcheur, autrefois … un décor plus vrai que nature

 

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Paardenvissers op het strand , de Edgard Farasyn , peintre anversois ( 1858-1938)

 

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 l' estaminet in de Peerdevisscher (le pêcheur à cheval) qui jouxte le musée

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… des crevettes de belle taille et de toute première fraicheur

 

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Vagues d’argent et beau ciel clair

Le flot sur les grèves se vide.

Les cinq pêcheurs équestres de Coxyde

Pèchent nonchalamment, sur le bord de la mer.

Dans les lueurs et dans les moires

Des vagues pâles, passent, Allant, venant,

Leurs silhouettes noires

Les chevaux vieux, les chevaux las,

Parfois lèvent la tête et regardent là-bas,

L’espace …

Les mailles traînent

Lentes et pesantes ; dans le remous,

Les bêtes vont, les rênes

Tombantes sur le cou,

Et monotones ;

Le corps houleux, au rythme de leur dos,

Leur cavalier les yeux mi-clos,

Siffle ou chantonne.

Une heure passe, une heure ou deux,

On est heureux ou malchanceux,

Le poisson vient ou bien se cache,

On travaille par les temps chauds, par les temps froids,

Toujours, et néanmoins, on retourne chez soi,

Oh ! que de fois !

Les paniers creux, sonnants et lâches.

Ainsi peinent les pêcheurs vieux,

Contents de rien, contents de peu,

Usant dans le malheur ou dans la chance,

Dans la contrainte et dans l’effort,

Les sabots de l’existence

Qui se brisent un jour et réveillent la mort,

Pourtant, tels soirs d’été, quand, aux heures de lune

Sur leurs chevaux pesants, ils remontent les dunes

Et apparaissent, au loin sur les crêtes à contre-ciel

Chargés de filets et de toiles,

On croirait voir de grands insectes irréels

Qui reviennent de l’infini

Après besogne faite et butin pris,

Dans les étoiles.

 

Emile Verhaeren

 

(Poète belge d’expression française, né à Saint-Amand dans la province d'Anvers, le 21 mai 1855 et mort à Rouen le 27 novembre 1916)

 

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  • : Comme le suggère le titre , ce blog est consacré aux oiseaux , également aux animaux en général. ... Beaucoup de photographies et peu de textes ; priorité est donnée à l'image . Tous les oiseaux ou animaux présentés sont photographiés dans le milieu naturel où ils évoluent , parfois dans un parc ou réserve ornithologique , rarement dans un zoo - sauf mention spéciale - Je propose également dans d'autres rubriques , des images de fêtes populaires ou d'événements culturels .
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    Avec sa démarche sautillante, son corps effilé et sa queue extraordinaire toujours en mouvement, la bergeronnette des ruisseaux est l'un des oiseaux les plus élégants et les plus beaux. Ce charmant passereau mérite bien son surnom de ballerine des rivières...
  • PREMIÈRES BECQUÉES HORS DU NID POUR LES HIRONDEAUX
    Ces jeunes hirondelles confortablement installées dans la gouttière d’une ferme attendent le bec grand ouvert que les parents leur apportent une solide becquée d’insectes. Même si elles volent presque aussi bien que les adultes un peu plus de quinze jours...
  • DES GRANDES MARÉES … ET DES OISEAUX EN BAIE DE SOMME
    M on spot préféré en baie de Somme pour observer et saisir de grands rassemblements d’oiseaux lors des grandes marées se situe au banc de l’Ilette, idéalement placé au coeur de la réserve naturelle de la baie. En effet, lors de marées à forts coefficients...
  • MARQUENTERRE : PLONGÉE AU COEUR DE LA HÉRONNIÈRE
    J’avoue que le spectacle qu’offre la héronnière du Marquenterre vu du sommet de la tour d’observation située sur les terres du domaine éponyme a de quoi surprendre ! À vingt-cinq mètres du sol, vous toisez les sommets des pins laricio ou bon nombre d’échassiers...
  • LE PRINTEMPS DES MARTINS-PÊCHEURS
    Jolie surprise en ces premiers jour de printemps ! Alors que j’arrivais sur mon spot favori pour l’observation du martin-pêcheur, je n’espérais pas y rencontrer le couple et pouvoir ainsi être le témoin privilégié de l’un des moments forts de la vie de...

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