Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ?
Cela ne fait seulement que trois années que Bruges* - Belgique Flandre occidentale - celle que l’on surnomme à juste titre la Venise du Nord, qui n’a par ailleurs rien à envier à sa grande soeur italienne en terme de romantisme, accueille un carnaval vénitien qui vient de se dérouler ce dernier week-end à travers les ruelles pittoresques, le long des canaux et parcs légendaires de la belle médiévale.
BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE - Le blog de nature-ailes.over-blog.com
" Venise n'est pas en Italie, Venise n'est pas là où tu crois, c'est où tu vas, c'est où tu veux, c'est l'endroit où tu es heureux " chantait si bien le grand Serge Reggiani. Samedi, Venise é...
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Jamais la Venise du Nord n’aura aussi bien porté son surnom que ce week-end !
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LA MAGIE VÉNITIENNE S'INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES - Le blog de nature-ailes.over-blog.com
Pour la quatrième année, la ville de Bruges (Belgique), que l'on surnomme à juste titre la Venise du Nord, vient d'accueillir son carnaval vénitien, devenu au fil des ans un événement inconto...
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Les défilés et déambulations qui furent appréciés par un nombreux public de connaisseurs, venus à Bruges pour vivre des moments magiques et hors du temps, étaient assurés par le groupe de renommée internationale ; Regards Vénitiens, dont chaque membre s'adonne à la passion de ces personnages vénitiens qu'il incarne le temps d'une parenthèse enchantée. Il fabrique lui-même son extravagante tenue dans les plus belles étoffes, aussi raffinées que superbement colorées, dans la plus pure tradition des costumes vénitiens.
Ce groupe de renommée internationale se produit dans de nombreuses villes d’Europe, et bien entendu, participe chaque hiver au carnaval de Venise - cette année du 27 janvier au 13 février -où on pourra le croiser avec bonheur dans les ruelles de la cité aux 435 ponts, de la Dogana da Mar au pont dei Tre Archi ou sur la Piazza San Marco, la Via degli Schiavoni ou non loin du Palais des Doges.
*Bruges est l’une des villes les plus touristiques de Belgique. Cette cité médiévale a conservé au fil du temps la splendeur de son patrimoine architectural moyenâgeux, comme son beffroi surplombant le marché de plein air. Si vous avez le courage d’escalader les 366 marches, la récompense sera au bout de l’effort : la vue y est imprenable !
Le centre historique de Bruges est classé au Patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2000.
On y découvre de magnifiques bâtiments gothiques en briques et des chefs d’oeuvres d'art primitif flamand. Avec son centre-ville fermé aux voitures, toute la beauté et la culture de cette ville hors du temps peuvent facilement être découvertes à pied ou à vélo, même si une balade en bateau le long des canaux silencieux reste un circuit au charme irrésistible.
L’ancienne cité de la dentelle** est un véritable musée à ciel ouvert : ses monuments religieux font partie des curiosités de la ville ; elle recèle également quelques musées témoins de l'art et du patrimoine artisanal brugeois.
Autant de haltes qui comblent les amoureux de culture : le musée d’Archéologie, le musée des Arts et traditions populaires, le musée de Guido Gezelle, le musée Gruuthuse, le musée Groeninge, pour ne citer qu’eux. Dans un autre domaine, la visite du musée de la dentelle ne manque pas non plus d’intérêt : c’est l’ancienne école de la dentellerie rénovée des soeurs Apostolines qui l’abrite depuis 2014.
La ville flamande abrite également un bon nombre d’édifices religieux remarquables tels l’abbaye des Cisterciens, l’abbaye Sainte-Godelina, l’abbaye Saint-Trudon, le monastère de la Vigne et la basilique du Saint-Sang.
10 000 dentellières ! **
L’histoire de la dentelle brugeoise commence au 16e siècle. La dentelle remplit un rôle important, tant sur le plan artistique qu’économique.
En 1847, 82 petites écoles à Bruges forment 2 347 dentellières.
A partir de 1850, les femmes au foyer réalisent leurs petits ouvrages chez elles.
Dans la seconde moitié du 19e siècle, 10 000 dentellières sont en activité.
La plupart gagnent à peine la moitié d’un salaire normal. Après la première guerre mondiale, la demande en dentelle "faite main" baisse fortement.
Aujourd’hui , cette activité économique est quasiment inexistante.
La Légende de Minna se raconte encore à Bruges
La légende de Minna prend naissance lors de la conquête de la Gaule par les Romains, Bruges est à l'époque une petite bourgade commerçante sans grande importance où vit une jolie adolescente, Minna, promise à un mari choisi par son père. Or, un jour, un guerrier de la tribu voisine, Morin Stromberg, vient la courtiser. Le jeune homme, peu apprécié par le père de Minna mais promis à un grand amour que lui a juré Minna, s'en va guerroyer pour chasser les envahisseurs.
Durant ce temps, le père de Minna a fixé la date des fiançailles avec un jeune homme de son choix.
La jeune fille, amoureuse du fougueux Morin, s'échappe et s'enfuit dans la forêt dense aux alentours, seperdant dans les marais. Morin Stromberg, après la guerre, rentre au village et, apprenant la disparition de Minna, se met à sa recherche.
Quand il la retrouve, elle gît épuisée au bord d'un ruisseau et meurt dans les bras de son bien-aimé enfin retrouvé. Morin Stromberg veut alors immortaliser cet endroit. Il endigue la rivière et enterre Minna au milieu de son lit asséché, puis enfin, il rompt la digue, faisant disparaître sa bien-aimée à jamais. Minnewater devint ainsi le lac d'amour.
Il s'avère pourtant que les origines du lac Minnewater sont moins romantiques que la légende.
C'est à cet endroit que le fleuve côtier Reie envahit la ville ; Bruges était un port fluvial et l'un d'entre eux fut reconverti en bassin. Aujourd'hui, le lac d'amour, ou Minnewater, accueille les amoureux qui s'offrent des serments éternels.
Les costumes et les masques
Le carnaval de Venise représente un microcosme inversé de la société vénitienne. Traditionnellement, les participants sont rattachés à différentes classes sociales, et les costumes et les masques ont vocation à garantir l'anonymat.
Le plus ancien masque du carnaval est l’arlequin. Ses origines sont médiévales. Son costume se compose d'un masque noir et d’une robe à losanges multicolores. C'est un masque Lombard, originaire d'Italie et appartenant à "la Commedia dell'arte".
Le déguisement, lors du carnaval de Venise s'effectue au moyen de la Bauta, un costume comprenant trois-pièces : d'une part la cape, ou tabarro ; d’autre part, le chapeau tricorne, et le masque blanc rectangulaire larva. C’est le costume traditionnel et symbolique du carnaval qui permet de manger et de boire sans l’enlever, et donc de garder son identité secrète.
La Bauta ne correspond à aucun personnage en particulier. Cependant, ce costume représente les audaces commises secrètement pendant le carnaval.
Un autre costume typique du carnaval de Venise est la Gnaga. Il s'agit là d'un costume comprenant des vêtements féminins et un masque de chat et un panier avec un chaton à l’intérieur.
L'anonymat des costumes permet d'intervertir les sexes, les classes sociales, les religions. Autres déguisements traditionnels : la moretta, un masque ovale de velours noir porté exclusivement par les femmes, et le domino, un très long manteau muni d’une capuche couvrant le visage.
Aujourd’hui, les costumes du XVIIIe siècle se mêlent aux costumes modernes les plus fantaisistes, pour le plus grand plaisir des visiteurs.
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LA MAGIE VÉNITIENNE S'INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES - Le blog de nature-ailes.over-blog.com
Pour la quatrième année, la ville de Bruges (Belgique), que l'on surnomme à juste titre la Venise du Nord, vient d'accueillir son carnaval vénitien, devenu au fil des ans un événement inconto...
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