Appartenant au groupe des mésanges, la Rémiz penduline est de petite taille, elle ne mesure environ que dix centimètres de long et pèse environ dix grammes. Son bec est gris bleuté pointu et acéré.
La Rémiz a le bec noir en pointe conique acérée ; la tête des adultes est grise avec un bandeau noir, tel un masque sur les yeux. En raison de cette caractéristique, certains surnomment ce singulier passereau Zorro, ou encore le vengeur masqué. Le dos est brun-roux chaud. Les sus-caudales sont brun-gris liserés de jaunâtre, la gorge blanche. Les rectrices et les rémiges brun-gris foncé présentent une bordure blanchâtre. Le plumage de la femelle diffère en une teinte plus claire qui la rend plus discrète que le mâle.
Son nom de penduline lui vient de son nid qu’elle pend aux branches flexibles des arbres au-dessus de l’eau. C’est un oiseau acrobatique et terriblement véloce qui n’hésite pas à se suspendre la tête en bas pour atteindre une branche ou attraper un insecte.
Son nom de Penduline lui vient de son nid qu’elle pend aux branches flexibles des arbres au-dessus de l’eau. C’est un oiseau acrobatique et terriblement véloce qui n’hésite pas à se suspendre la tête en bas pour atteindre une branche ou attraper un insecte.
Le mâle en plumage nuptial a la tête d’un gris pâle, ornée de bandeaux comme une paire de lunettes noires. En raison de cette caractéristique, certains surnomment ce singulier passereau Zorro, ou encore le vengeur masqué.
Son dos est brun roux. Les ailes sont beiges ornées de roux et présentent une barre alaire claire alors que le bout des ailes a une bordure blanchâtre. La distinction entre mâle et femelle se fait par l’intensité des couleurs et la taille du masque. Les jeunes quant à eux ont une tête beige totalement uniforme.
UN NID TELLE UNE OEUVRE D’ARCHITECTURE !
Si la Rémiz ne niche pratiquement plus en France, il reste cependant quelques couples nicheurs dans l’est du pays.
Néanmoins, il est fréquent d’observer de nombreux individus lors des haltes migratoires : ils utilisent essentiellement les saulaies et les roselières comme sites de nourrissage et de dortoirs.
Contrairement à ses cousines mésanges, elle ne se mélange guère à d’autres espèces mais elle reste très grégaire, si bien qu’on la rencontre souvent en petits groupes. Son régime alimentaire est principalement insectivore, composé d’invertébrés comme les chenilles ou les araignées. En hiver, des graines de typha ou de roseau viennent compléter son alimentation.
En effet, la Rémiz apprécie particulièrement, pour se nourrir, les massettes (roseaux-massues) qui produisent de grandes quantités de graines très goûtées par l’espèce.
Ainsi, une roselière d’une surface bienséante de massettes et située sur un couloir de migration a de grandes chances d’être visitée par ces petites mésanges masquées chaque année car tout est bon à prendre dans la massette, dont elle utilise aussi le duvet pour tisser l'oeuvre d'architecture remarquable qu'est son nid, en forme d’un gros cocon ou d’une bourse fermée composée de fibres diverses entortillées autour d’une enfourchure située à l’extrémité d’une branche. Il est construit par le mâle ; la femelle, quant à elle, s'emploie essentiellement à garnir l'intérieur de duvets. La construction dure entre douze et vingt-cinq jours.
L’élasticité et la résistance de ce nid sont étonnantes, si bien que dans certaines régions d’Europe centrale, les nids sont utilisés pour faire des pantoufles d’enfant !
Si le nid convient à une femelle, celle-ci terminera de façonner l’intérieur. Dans le cas contraire, le mâle se verra dans l’obligation d’en construire un second, voire un troisième jusqu’à ce qu’une belle soit séduite. Cinq à huit oeufs sont couvés durant une quinzaine de jours et les petites Rémiz prendront leur envol au bout d’une vingtaine de jours.
Le Plectrophane des neiges, un hivernant régulier
C’est avec quelques semaines d’avance sur le calendrier que le Plectrophane des neiges est revenu sur nos plages cette année, tant sur celles de la côte belge que sur celles de la côte d’opale.
Appelé autrefois Bruant des neiges, c’est un habitant de la toundra qui vit et se reproduit dans les zones nordiques parfois très reculées – Grand Nord canadien, Groenland, Islande, Scandinavie, Russie, le Spitzberg et le Nord du continent asiatique.
Il ne craint pas le froid : il peut supporter des températures de - 40° sans être incommodé !
Il s'enterre dans la neige pour dormir bien au chaud. Ce joli passereau a des plumes aux pattes, ce qui l'aide beaucoup à supporter la froidure.
Il est d'apparence robuste, mesurant de 15 à 19cm ; son plumage majoritairement blanc se teinte de roux en automne-hiver et sa queue est brun-noir bordée de blanc.
Il vit sept mois sur douze en Arctique. Au nord du cercle polaire, il construit son nid dans une crevasse de roche ou de falaise. Pour se protéger du froid, le nid est fait d'herbe, de mousse et de poils.
Après l'accouplement, la femelle couve seule pendant deux semaines les quatre à sept oeufs qu'elle a pondus. Le mâle se charge de la nourrir pendant ce temps. Doté d'un bec conique épais et court, le Plectrophane des neiges est assez éclectique dans ses choix alimentaires : insectes, larves, petits invertébrés et graines. En hiver, il se concentre surtout sur les graines. Au sol, il court plutôt que de sauter.
En France, limite méridionale de son aire d’hivernage, il s’observe en hiver le long du littoral de la frontière belge jusqu’à celle de l’Espagne. Il est surtout présent dans le nord de la France, en Normandie, un peu moins en Bretagne. Au sud de la Loire, il est nettement plus rare, quoique assez régulier, jusqu’à la Gironde.
LE PINSON DU NORD
… lui aussi est de retour dans nos régions.
Cet oiseau nordique niche dans les forêts de conifères ou de bouleaux de la Scandinavie à la taïga russe, ainsi qu’au Canada.
LE GROSBEC CASSE-NOYAUX : UNE FORCE DE LA NATURE
Le Grosbec casse-noyaux se distingue par un profil trapu que dessinent son bec conique, sa tête large, l’absence de cou et sa queue courte. Le plumage nuptial du mâle est très coloré. La tête, la calotte, la nuque et les joues revêtent une couleur brun-orangé. Le bec bleu s’entoure d’un cercle noir, étroit au niveau du front. Le dessus des ailes présente une tâche blanche, les rémiges sont noires, tandis que les primaires d’un bleu profond affichent d’étonnantes extrémités en pointes de flèche d'un bleu sombre brillant.
C’est un oiseau difficile à observer car plutôt farouche. Cela tient au milieu forestier qu'il fréquente, fermé par définition.
De plus, il a l'habitude de se percher haut dans les arbres. C'est plutôt en dehors de la période de reproduction qu'on aura les meilleures opportunités pour l'observer, en particulier l'hiver à la mangeoire si on a de la chance. En effet, il ne dédaigne pas les postes de nourrissage hivernal et les graines de tournesol qu'il y trouve, en vertu de la loi du moindre effort qui n'est pas propre à l'homme.
Du fait de sa grande taille, de sa silhouette, de son plumage coloré et de sa grosse tête munie d'un très gros bec, ce magnifique passereau est très facilement identifiable.
Le Gros-bec est gros et corpulent, il mesure environ 17 à 18 cm et se distingue par son énorme bec triangulaire noir bleuté au printemps et jaunâtre à l'automne.
Sa silhouette penche toujours vers l'avant, paraissant légèrement disproportionnée à cause de son cou très volumineux.
La caractéristique morphologique la plus visible de l'espèce est donc ce bec imposant qui va de pair avec une musculature très développée, d'où la grosse tête de l'oiseau.
Les mandibules développent une puissance telle qu'elles peuvent casser jusqu'à des noyaux de cerises pour accéder aux amandes. La force délivrée (de 27 à 40 kg, soir 13 kg/cm2) est phénoménale : on estime qu’il imprime une pression mille fois supérieure à son poids. Pour un homme, cela équivaut à une force de… 60 tonnes !
Ceci explique d’une part son nom populaire mais aussi son étrange nom latin : Coccothraustes, formé avec le grec kokko pour noyau et thrauo pour « je brise en morceaux ».
ZOOM
LA PUNKETTE AU BAIN
La Mésange huppée
(Lophophanes cristatus - European Crested Tit)
La Mésange huppée est l’un des oiseaux les plus originaux de nos forêts.
Elle a un petit côté punk, avec sa huppe ébouriffée.
Vu de derrière, le dessin formé par la pointe de sa huppe dans le prolongement du double collier noir remontant dans la nuque donne l’illusion que l’oiseau nous fait face.
De petite taille, elle n’excède pas les douze centimètres pour un poids avoisinant une dizaine de grammes.
Jamais une mésange n’a aussi bien porté son nom, puisqu’elle est la seule en Europe à présenter une longue huppe blanche et noire, triangulaire et pointue. Son bec noir, court et pointu est conçu pour prédater une grande diversité d’insectes et consommer un beau panel de graines.
Elle fréquente principalement les forêts de conifères – cèdres, pins, sapins, ifs – où elle vit dans les cavités de ces arbres.
DANS UN BAIN DE LUMIÉRE
Mésange nonnette
La Buse variable
Comme son nom l'indique, elle a le plumage très variable selon les individus, généralement brun foncé avec le dessous tâcheté de blanc mais les nuances sont infinies entre le noir et le blanc presque pur en passant par toutes les nuances de marron.
Son régime alimentaire est très varié. Son manque de rapidité l’oblige à chasser essentiellement à l’affût, perchée en haut d’un piquet de clôture ou d’une branche. Elle attend alors de longs moments tout en scrutant attentivement le sol. Lorsqu’elle est alertée par le mouvement d’une proie, elle fond sur elle, la tue d’un coup de serre, la dépèce et l’avale sur place ou la transporte jusqu’à son aire.
Elle chasse principalement les campagnols, et de manière générale les rongeurs, profitant également des cadavres, particulièrement en hiver, où ils peuvent former une bonne partie de son alimentation.
FOUGUEUSE BEAUTÉ
Renarde
Renard roux
Le Milan royal
C’est un rapace assez grand, plus grand que la Buse variable – entre 60 et 70 cm, son envergure est de 145 à 170 cm pour un poids de 800 grammes à 1,6 kg.
C’est un opportuniste pour la recherche de nourriture. Il est un moment où l’on voit les milans, aussi bien royaux que noirs, se rassembler pour profiter ensemble de la provende : c'est le temps de la fenaison. La coupe de l'herbe par les faucheuses dégage le sol des prairies, rendant accessibles aux prédateurs un grand nombre de proies, certaines blessées ou tuées par la lame.
... Cela peut concerner des lièvres, de jeunes chevreuils, des oiseaux.
Il lui arrive parfois d’attraper des oiseaux en vol, mais cela reste rare car il n’est pas très à l’aise dans cet exercice et préfère chasser au sol.
La modification de son habitat naturel, les empoisonnements de charognes et les collisions avec les éoliennes le rendent vulnérable.
Cet oiseau est une espèce protégée en France. Il est donc interdit de le chasser, de le capturer, de le mutiler ou de détruire son nid, ses oeufs ou son environnement.
DU RIFIFI CHEZ LES GRIS
Phoques gris
Nous sommes en octobre, ce n’est pas encore la période du rut chez les phoques gris, elle ne débutera que dans quelques semaines.
Cependant la température grimpe au sein de la colonie.
La nervosité est palpable sur les bancs de sable de la baie, où l’on assiste déjà à quelques joutes viriles entrecoupées d’intimidations verbales entre jeunes et moins jeunes mâles qui s’observent et se jaugent.
Ils testent ainsi leurs forces pour les combats à venir car s’ils veulent séduire quelques belles, ils devront se mesurer aux gros dominants qui gardent farouchement leur harem.
Le phoque gris mâle s'accouple rarement avant l'âge de 8 ans : il faut qu’il soit assez gros pour conserver ses conquêtes tout en écartant les autres mâles.
Le phoque gris s'accouple avec autant de femelles que possible.
LE REPAS EST SERVI !
Pic épeiche
Le mâle s’affaire ici au nourrissage de son jeune qui arbore une magnifique calotte rouge bordée de noir sur les côtés - le rouge est plus étendu et plus vif chez le jeune mâle -
Ces caractéristiques peuvent par ailleurs prêter à confusion avec le Pic mar qui lui, a la calotte toute rouge.
Il portera cette calotte écarlate jusqu’à l’automne.
INSTANTANÉS
MARTIN-PÊCHEUR D’EUROPE
HIBOU DES MARAIS
Départ pour la chasse, dans une chaude lumière crépusculaire
LES PETITS LUTINS DES BOIS
ÉCUREUIL ROUX
… SANS TROP SE MOUILLER !
LA CHEVÊCHE D’ATHÉNA