Ne croyez surtout pas que je boude le littoral méditerranéen !
Cependant, même si le spectacle à la tombée du jour des roches rouges du massif de l’Estérel venant mourir dans une mer aux eaux d’un bleu intense me séduit toujours, je préfère celui des douces lumières sublimant les somptueuses palettes de couleurs des arrière-pays de notre Sud.
Je décide donc en cette fin juillet de me rendre dans le Vaucluse, en faisant un détour par la Drôme provençale afin de parcourir les routes de la lavande de ces deux départements avec l’espoir d’en rapporter quelques pittoresques images.
Seulement pour les champs de lavande en plaine, c’est terminé !
Aussi bien en Drôme provençale que sur le célèbre plateau de Valensole dans les Alpes de Haute Provence où les vastes étendues, ainsi que le coté très photogénique des champs qui ont un vrai relief et sont parsemés ça et là d’un olivier, d’un cyprès ou d’une ruine en pierre, la cueillette a déjà eu lieu ou est presque terminée.
C’est vrai que la floraison de la lavande en Provence n’a pas lieu à date fixe. Ce fait dépend de facteurs météo et de la situation géographique.
En général, plus le climat est chaud, plus précoces sont les fleurs.
Seule solution pour moi : prendre de la hauteur !
Direction donc les plateaux du Lubéron et du Mont Ventoux vers les villages de Sault et d’Aurel, pour ne citer qu’eux !
C’est donc à Sault que je trouve mon « bonheur ». Le village est perché sur une colline rocheuse à plus de 700 mètres d’altitude.
Dans la plaine s’étendent les immenses champs de lavande, qui resplendissent d’un bleu ardent où la plante est ici arrivée à maturité.
Moment d’émerveillement devant ce paysage unique d’infinis champs de lavande, véritables océans parfumés qui ondulent au gré des vents !
Dès le début du mois de juillet, la floraison des champs de lavande et de lavandin éveille les sens. Commence alors le temps de la récolte, les distilleries diffusent leurs effluves, témoignage d’un savoir-faire ancestral, celui de la transformation de la plante en huile essentielle. La fête de la lavande qui se déroule le 15 août à Sault marque les derniers jours de récolte. Cependant, le travail continue car la culture de cette plante nécessite une succession d’étapes au fil des mois : arrachage des plants abimés, puis bouturage et plantation au printemps, préparation des bouquets pour l’expédition et triage de la fleur en hiver ainsi que l’entretien des terres.
La Lavande Aspic du Luberon, infos et bienfaits pour la santé
On en dénombre 28 espèces, dont le parfum attire tout particulièrement les abeilles La lavande est une plante appartenant à la famille des lamiacées (ex-labiées), poussant sur des sols calcai...
http://luberon.fr/luberon/parc-naturel-regional/flore/annu+lavande-aspic+2293.html
Le flambé : il aime les fleurs de lavande !
Le Flambé est un papillon superbe, qu'il n'est pas toujours facile d'observer.
On l'appelle aussi voilier, ce qui peut se comprendre. Avec une envergure atteignant près de 90 mm, le Flambé est assurément un de nos plus grands et plus beaux papillons diurnes.
Ses couleurs magnifiques et ses longs vols planés font qu'il ne passe pas inaperçu. C'est un papillon thermophile, aimant donc la chaleur, et à ce titre il est évidemment plus présent dans la moitié sud de la France, pour se raréfier en remontant vers le nord.
Autrefois très répandu, le flambé disparaît peu à peu du paysage : la faute aux pesticides et insecticides.
Ce beau papillon se reproduit deux à trois fois par an, et hiberne. Il ne migre pas chez nous, contrairement à bon nombre de papillons. C'est sa chrysalide qui hiberne sur la plante hôte, généralement un prunellier ou un cerisier, voire une aubépine ou un amandier. Il est accommodant et se plaît sur plusieurs biotopes : la plaine, mais aussi la montagne, jusqu'à 2.000 m d'altitude, pourvu qu'il y ait suffisamment de fleurs à disposition.
Sur le territoire français, il ne dispose pas de protection particulière, sauf en Île-de-France. Dans plusieurs pays, comme la Belgique ou la Suisse, il est déjà considéré comme vulnérable.
La Lavande Aspic du Luberon, infos et bienfaits pour la santé
On en dénombre 28 espèces, dont le parfum attire tout particulièrement les abeilles La lavande est une plante appartenant à la famille des lamiacées (ex-labiées), poussant sur des sols calcai...
http://luberon.fr/luberon/parc-naturel-regional/flore/annu+lavande-aspic+2293.html
DES OCRES ET DES VERTS
… Après la couleur lavande, nuances de bleu, de violet, voire de mauve, partons à la découverte du massif des ocres du Luberon, toujours dans le Vaucluse où ici les rouges, les jaunes et les marrons se déclinent avec contraste au milieu des pinèdes verdoyantes.
Sous le ciel bleu azur, la terre explose en un feu d'artifice de couleurs !
Dressé face au Lubéron, au pied des plateaux des Monts de Vaucluse, le village de Roussillon est entouré de somptueux paysages.
Situé au coeur du plus important gisement ocrier du monde, il doit sa célébrité à ses magnifiques falaises et à ses impressionnantes carrières d'ocre.
Les rouges, les jaunes et marrons se déclinent avec contraste au milieu des pinèdes verdoyantes.
Au-dessus, le bleu pur du ciel apporte une lumière d'une rare qualité, comme pour mieux mettre en valeur le tableau.
Ce site prodigieux ressemble à une palette de peintre, les infinies alliances de couleurs varient du jaune au violet le plus sombre en passant par toutes les nuances de rose et de rouge.
On découvre son patrimoine naturel unique à travers « le sentier des ocres » et l’on peut comprendre le travail du traitement de ces pigments pour le bâtiment et la décoration en visitant le "Conservatoire des Ocres et des Pigments Appliqués" installé dans une ancienne usine d'ocre.
Le Sentier des Ocres est une merveille de géologie incontournable où l’on peut, à l’occasion d’une balade, découvrir la beauté et la richesse de cette ancienne carrière d’où l’on pouvait extraire jusqu’à vingt-cinq nuances d’ocres !
… DEPUIS L’ANTIQUITÉ
Les collines de Roussillon sont constituées de sables quartzeux, auxquels les oxydes donnent uneinfini variété de nuances de couleurs : du jaune à l'orange au rose, du rouge au violet.
Les ocres de Roussillon étaient connues et utilisées dès l'antiquité.
Avec l'industrialisation au 19ème siècle, son exploitation est devenue intensive pour atteindre son maximum au début du 20ème siècle. Après la 1ère guerre mondiale, la production des ocres décline rapidement au profit des teintures chimiques, l'exploitation cessa définitivement peu après la seconde guerre mondiale.
L'exploitation des ocres a profondément marqué le paysage à Roussillon, en entaillant profondément la terre colorée, créant ses reliefs lunaires et falaises tourmentées, lui donnant un aspect un peu surnaturel.
Les touristes ont aujourd'hui remplacés les mineurs.