Attendrissantes et touchantes, ces images de ce poussin d’avocette élégante né il y a quelques jours, venant se blottir contre sa mère afin que cette dernière le réchauffe sous ses ailes et ses plumes, après avoir passé quelques longs moments dans l’eau à la recherche de sa nourriture.
Il en fera de même lorsqu’il se sentira menacé par quelque prédateur – et ils sont nombreux, et pas toujours très loin.
Ces photographies ont été prises hier sur un îlot du parc du Marquenterre où bon nombre de couples d’avocettes nichent.
Le nid est construit au sol par le mâle et la femelle dans une cavité existante. Ils se relaient pour apporter par la suite une bonne quantité de végétaux morts ou d’herbes sèches afin d’en tapisser le fond.
Après la ponte, les deux parents partagent l’incubation des oeufs durant vingt-trois à vingt-cinq jours.
Peu après l’éclosion, les trois ou quatre boules de duvet au bec déjà bien recourbé sont actives et très capables de se nourrir seules. Chaque adulte les guide vers l’eau de la zone de nourrissage en les encourageant par des cris et divers comportements.
Les jeunes ont toutes leurs plumes entre trente cinq et quarante deux jours, et voleront six semaines après la naissance.
Les poussins sont nidifuges, c'est à dire que dès la naissance, ils quittent le nid et sont capables de se nourrir seuls. Ils sont alors étroitement surveillés par les parents, et si le plan d’eau ou marais est encaissé, l’un des parents se place au sommet de la bosse pour faire le guet. À la moindre approche d’un prédateur potentiel – à plumes ou à poils – les parents partent en flèche chasser l’intrus.
S’il s’agit d’un prédateur aérien – mouette rieuse, rapaces et surtout cigogne – ils le chassent par harcèlement en vol. S’il s’agit d’un prédateur terrestre, ils essayent d’attirer son attention vers eux du côté opposé à celui où se trouvent les poussins en simulant parfois avoir une aile cassée, ils traînent alors une aile sur le sol et marchent en crabe, tout en criant.
L'avocette à quatre pattes...
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MACRO
Jeune mâle de Sympétrum strié ( Sympétrum striolatum) dont les couleurs ne sont pas encore apparentes.
Le Sympétrum strié est probablement le Sympétrum le plus commun chez nous.
Il tire son nom de ses fémurs et tibias noirs plus ou moins discrètement rayés d’une fine ligne jaune.
Les deux bandes jaunâtres sur le thorax sont également caractéristiques et peuvent aussi expliquer son nom.
On le trouve dans diverses zones humides, de préférence autour des eaux calmes, comme les lacs et les étangs. Son aire de répartition est très vaste : Maghreb, toute l'Europe sauf l'extrême nord, Asie (jusqu'au Japon). C'est une des libellules parmi les plus communes en Europe.
Elle effectue des migrations fréquentes, parfois importantes, régulièrement fin septembre-début octobre le long des côtes atlantiques françaises.
Sympétrum strié adulte