Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 16:03

 

 

PH 1

PH B

PH 2

 

PH 3

 

 

Cet été 2011, 310 phoques veaux-marins et 85 phoques gris ont été recensés, et 52 naissances ont été enregistrées en baie de Somme, qui abrite la principale colonie de phoques en France.

Les phoques se reposent hors de l’eau à marée basse et utilisent les reposoirs (bancs de sable émergés à marée basse) pour régénérer leur énergie - toute l’année - pour mettre bas et allaiter les petits (juin-juillet), puis muer de juin à septembre.

Les activités multiples - promenades, sorties équestres, sports nautiques ou passages d’avions de tourisme - pratiqués lorsque les phoques occupent les reposoirs peuvent entraîner une mise à l’eau spontanée des animaux : c’est ce que l’on appelle un dérangement.

Lors d’un dérangement, tout le groupe fuit vers l’eau dans un mouvement de panique et de cohue, c’est à ce moment qu’une mère et son jeune peuvent se retrouver séparés.

Le jeune phoque, non sevré, est incapable se débrouiller et se laisse dériver au gré des courants, jusqu’à son échouage sur une plage. Dans la majorité des cas, il est retrouvé vivant et pris en charge pour être transporté au centre de sauvegarde de la faune sauvage de Picardie nature.

Depuis sa création en 2006, 54 phoques échoués ont été accueillis par le centre et ont ainsi pu retrouver leur milieu naturel.

Dès leur arrivée au centre de sauvegarde, les phoques sont placés en boxes de quarantaine.

Dans un premier temps, ils sont réhydratés toutes les trois ou quatre heures, selon leur poids et leur état de santé à l’arrivée. Puis ils sont nourris de bouillies de poissons dont la concentration évolue chaque jour, à raison de 5 puis 4 nourrissages par jour. Les rations leur sont administrées, à l’aide d’une sonde oesogastrique, tout en prenant garde de passer un minimum de temps avec chaque animal pour limiter les contacts et éviter ainsi toute imprégnation.

Cette période passée, des poissons entiers sont proposés aux phoques. En quelques jours, ils sont alors capables de s’alimenter seuls.

Quelques jours plus tard, ils sont déplacés vers un bassin extérieur, en compagnie d’autres phoques, pour se muscler et prendre du poids avant de retrouver la mer.

Cet été, parmi les animaux non émancipés échoués, cinq étaient vivants, ils ont été pris en charge et soignés au centre : Calypso, jeune mâle échoué sur la plage du Crotoy le 23 juin ; Belem, jeune femelle récupérée sur la plage du Hourdel le 30 juin ; Alcyone, jeune femelle échouée sur la plage du Crotoy le 3 juillet ; Nautilus, jeune mâle échoué sur la plage du Crotoy le 6 juillet ; et Hermione, une jeune femelle échouée au Cap Hornu le 24 juillet.

Chaque année, une thématique est donnée pour nommer les phoques qui intègrent le centre de sauvegarde ; en 2011, il s’agit de noms de bateaux célèbres.

Ce dimanche 2 octobre, Calypso, Belem, Alcyone, Hermione et Nautilus ont regagné leur milieu naturel devant plus d’un millier de curieux et d’amoureux de la nature.

Afin de les identifier au sein de la colonie, ils sont munis d’une plaque colorée collée sur la tête, qui permettra d’apprécier leur intégration à la population française. Ces phoques sont également munis d’une bague numérotée et répertoriée qui pourrait permettre de les identifier en cas de nouvel échouage sur les côtes européennes.

 

PH 4

 

PH C

 

PH E

 

PH 5

 

PH F

 

PH 6

 

PH D

 

PH 7

 

PH G

 

PH 8

 

PH A

 

PH D

 

PH 9

 

 

Avis aux visiteurs de ce blog :

Pour des raisons techniques, j’ai été amené à opter pour la version PREMIUM de la plate-forme Over-blog qui héberge ce blog.

Le site Nature-ailes possède maintenant un nom de domaine comme vous l’avez peut-être remarqué.

Cela a eu pour conséquence fâcheuse de supprimer le très grand nombre de vos votes via Facebook, tous les compteurs ayant été remis à zéro. Heureusement, vos commentaires ont été conservés.

J’en suis le premier désolé... et merci pour vos nombreuses visites !

G.S.

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 15:53

 

PH 1

 

PH 2

 

PH 3 BIS

 

 

11 300 huîtriers pie, 1934 courlis cendrés, 976 grands cormorans, 911 bécasseaux maubèches, 397 barges à queue noire, 58 bécasseaux variables, 32 bécasseaux minutes, 22 combattants, 9 barges rousses, 1 pluvier argenté.

Cet inventaire pas du tout à la Prévert représente le nombre d’oiseaux manquant d’espace en baie de Somme. Ils sont venus se poser sur les îlots en partie immergés du parc du Marquenterre durant ces jours de marées d’équinoxe à fort coefficient (chiffres de la journée du jeudi 30 septembre).

Après le poids des chiffres… le choc des images – pour paraphraser le slogan d’un hebdomadaire célèbre.

Celles d’oiseaux arrivant par centaines, voire par milliers en vagues successives, se posant parfois élégamment, souvent de manière plus sportive selon les espèces, devant le poste d’observation idéalement positionné et faisant le plein de curieux et d’observateurs une heure avant la marée haute.

Ils sont les témoins privilégiés d’un spectacle qui ravit les plus blasés.

Parfois, lorsqu’un redoutable prédateur, tel le faucon pèlerin, est en vue, c’est toute la colonie qui s’envole. Là, c'est le clou du spectacle ! Et en fin d’alerte, tout le monde regagne sa place avant le retour en baie lorsque celle-ci commencera à se découvrir...

 

 

PH 4

 

PH 5

 

PH 6

 

PH A

 

PH 8-copie-1

 

 

 

 


 

 

Instantanés

 

 

Bonne pêche pour l’aigrette garzette

 

 

PH 10

 

PH 11

 

PH 12

 

 

La Buse variable à l'affût

 

PH 13

 

Le phalarope à bec étroit

Ce jeune phalarope à bec étroit était cette semaine sans conteste la star du Parc.

En effet ce limicole qui niche dans les îles écossaises, la toundra, les chaînes scandinaves ou encore en Islande, est assez rare à observer chez nous.

De nombreux visiteurs ont pu le découvrir au poste 8 alors qu’il se nourrissait pendant cette halte migratoire avant d’‘entreprendre un long trajet pour migrer peut-être en mer d’Oman au large de l’Arabie.

Pour pêcher, il tourne très rapidement sur lui-même provoquant ainsi un tourbillon dans l’eau, afin de soulever la nourriture du fond, ce qui lui permet de saisir sa proie, en plongeant le bec au milieu du remous.

 

PH 14

 

 

L’étourneau sansonnet

 

 

PH 15

Partager cet article
Repost0
14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 18:18

 

C’est vrai, qu’elles ont fière allure les cabines de plage multicolores aux tons pastel sur la magnifique et immense plage de sable fin de Berck-Sur-Mer !

Chaque année, au début de la saison estivale, elles sont impeccablement installées face à la mer, parallèlement à l’esplanade.

Elles font partie du patrimoine culturel de la cité balnéaire.

Depuis des générations, elles font également le bonheur des baigneurs et de leur famille.

Les vacances sont maintenant terminées,elles attendent d’être remisées dans des entrepôts municipaux où elles passeront l’hiver et bénéficieront d’un lifting avant de rejoindre la plage la saison prochaine.

Avant de regagner leurs quartiers d’hiver, elles furent malmenées en début de semaine par des vents violents, qui soufflèrent trois jours durant, certaines furent couchées sur le flanc, d’autres partiellement ensevelies sous le sable charrié par les rafales de vent.

… S’il n’y a pas eu- heureusement- de gros dégâts, cette situation a néanmoins offert aux photographes et aux derniers touristes, des images à la fois insolites et surprenantes.

 

 

PH 1

 

PH 2

 

PH 3

 

PH 4

 

PH 5

 

PH 6

 

PH 7

 

PH 8

 

PH 9

 

PH 10

 

PH 11-copie-1

 

PH 12

 

PH 13

 

PH 14

 

 

PH 15

 

 

 


Partager cet article
Repost0
1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 12:52

 

 

PH 1

PH 2

 

PH 3

 

 

La conjonction de deux phénomènes : intensification de la migration et grandes marées ont permis cette semaine, l’observation de grands rassemblements ainsi que d’importants mouvements d’oiseaux, tant en baie d’Authie qu’en baie de Somme.

Des milliers de goélands , de nombreux grands gravelots – dont certains à collier ininterrompu- de bécasseaux variables et maubèches, de tadornes de Belon en baie d’Authie , et de milliers d’huîtriers- pies ou autres courlis cendrés , avocettes , barges à queue noire, en baie de Somme , venus se réfugier à marée haute sur les îlots du parc du Marquenterre , en attendant que la mer ne se retire en baie.

Les photographies en baie d’Authie ont été prises au sud, à Fort-Mahon, dans le cadre d’une intéressante sortie « l’Authie sur la route des migrations » organisée par le G.D.E.A.M. (Groupement de Défense de l’Environnement de l’Arrondissement de Montreuil), les autres au parc du Marquenterre.

 

 

PH 4

 

PH 5

 

PH 6

 

PH 7

 

PH 8

 

PH 9

 

PH 10

 

PH 11

 

PH 12

 

PH 13

PH 14

 

 


 

 

 Clin d’oeil : 

 

Le crapaud calamite … au cornichon de mer (salicorne)

 

 

PH 15

 

 

Photographié en baie d’Authie à marée montante

Partager cet article
Repost0
28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 19:30

 

 

 

 

ph 1

 

ph2

 

 

Depuis 1989, la ville de Wissant, la Fédération Régionale pour la Culture et le Patrimoine Maritime et l'association flobarts des deux caps, organisent« la fête du flobart ».

C’est une occasion festive de mettre en lumière ce bateau emblématique des gens de mer du Boulonnais et de la Côte d'Opale.

C'est également l'opportunité pour des milliers de touristes et pour les nouvelles générations de découvrir les coutumes maritimes de la région. Au programme de ces deux journées que nous venons de vivre avec bonheur : dégustation de harengs grillés dans une ambiance de chants et de danses maritimes traditionnels flamands et français , démonstrations de matelotage -techniques de cordage et de noeuds marins- d’exposition de bateaux en bouteille et de modélisme naval. Un atelier du marin compléta ces démonstrations par une exposition de noeuds, dont certains ressemblent à des sculptures. La visite d'une ancienne maison de pêcheur était également proposée ; d’origine elle n'a nullement été modifiée, et jalousement préservée telle quelle, avec du sable sur le sol, à la place du carrelage. Le clou du spectacle, c’est bien entendu le défilé des flobarts- plus ou moins- décorés : une dizaine d'exemplaires du célèbre bateau en forme de coquille de noix, traditionnellement utilisés par les pêcheurs de Wissant ont été présentés au public, au cours d’un défilé dans les rues du village. Et pour la première fois depuis la création de la fête, la sortie de l’eau d’un flobart par trois magnifiques chevaux de pure race boulonnaise.

Superbe !

 

 

ph 3

 

ph 4

 

ph5

 

ph 6

 

ph 7

 

ph 8

 

ph 9

 

 

ph 10

 

ph 11

 

ph 12

 

ph 13

 

 

Le flobart … késako ?

 

L’'origine du mot flobart viendrait, du vieux saxon "vlootbar" qui signifie «apte à flotter». On peut l’écrire avec un "t" ou un "d" et n'est usité que dans la région boulonnaise, ne figurant dans aucun dictionnaire, car on ne le rencontre en effet nulle part ailleurs.

Cette étonnante embarcation ventrue et creuse de 4 à 5 mètres construite à clins qui est capable de flotter dans moins de trente centimètres d'eau, est l'actuelle descendante d'une longue lignée de bateaux qui, au début du siècle, échouaient en grand nombre sur les plages du littoral du Nord - Pas de Calais et de la côte picarde Avec une proue très large, elle peut supporter le choc des déferlantes au moment de son déséchouage. La poupe plate permet à deux hommes de le pousser avec le dos en s'arc-boutant pour la faire glisser sur des rondins posés sur la plage.

L'utilisation des bateaux d'échouage est due à la rareté des ports ou abris naturels, mais aussi à la configuration des côtes boulonnaises faites de plages rectilignes à faibles pentes qui facilitent la technique de l'échouage. Aujourd'hui les flobarts sont avec les doris* normands les derniers bateaux de plage français. Fin 1992, il n'en reste qu'une dizaine en pêche professionnelle sur les côtes boulonnaises. En 1995 à Wissant- située au centre d'une baie, entre les deux caps Blanc-Nez et Gris-Nez - seul un artisan pêcheur utilise encore le flobart; les autres travaillent avec des doris. Cependant, de nombreux pêcheurs amateurs naviguent encore pour le plaisir en flobart et la baie de Wissant reste un des seuls sites d'échouage professionnel en France.

*Le doris est une embarcation à fond plat, d'origine américaine, construite en bois, d’une longueur de 5 à 6 mètres, propulsée à l'aviron, à la voile ou au moteur. L'origine du nom n'est pas vraiment définie, il proviendrait du prénom de la femme de l'architecte canadien qui a conçu cette embarcation, d'autres sources parlent du nom de Dory, donné à cette embarcation par des pêcheurs, ou encore, viendrait du nom du fleuve Douro.

 

 

ph 14-copie-1

 

ph 15

 

 

ph 16

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avis aux visiteurs de ce blog :

Pour des raisons techniques, j’ai été amené à opter pour la version PREMIUM de la plate-forme Over-blog qui héberge ce blog.

Le site Nature-ailes possède maintenant un nom de domaine comme vous l’avez peut-être remarqué.

Cela a eu pour conséquence fâcheuse de supprimer le très grand nombre de vos votes via Facebook, tous les compteurs ayant été remis à zéro. Heureusement, vos commentaires ont été conservés.

J’en suis le premier désolé... et merci pour vos nombreuses visites !

G.S.

Partager cet article
Repost0
25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 17:43

 

 

PH A

 

 

 

S’il vous vient l’envie d’aller à la rencontre du petit peuple de l’herbe- sauterelles et criquets- c’est maintenant … ou il vous faudra attendre l’été prochain.

En effet il faut profiter des dernières chaudes journées d’un été capricieux, si surtout vous résidez au nord de la Loire, afin d’observer ces orthoptères dans les prairies ou mieux aux abords des massifs dunaires, pourvus que ces lieux soient très secs et abondamment ensoleillés.

Il faut également savoir que la plupart des orthoptères finissent leur vie à l'automne après avoir assuré la reproduction et pondu les oeufs dans le sol. Ces derniers restent enfouis tout l'hiver et éclosent au printemps ou la nouvelle génération démarre un nouveau cycle.

Une quarantaine d’espèces cohabitent dans la région Nord- Pas de Calais et Somme, sauterelles et criquets composent ce peuplement à parts presque égales.

Les sauterelles et les criquets sont, avec les grillons, des insectes caractérisés par des pattes arrière très développées et particulièrement musclées leur permettant de sauter.

Ils font partie de l’ordre des orthoptères, ordre d’insectes pourvus d’ailes droites – du grec, ortho, droit et ptéron, aile -

Ces deux espèces sont souvent confondues, et pourtant de simples critères physiques permettent de les différencier facilement : les sauterelles possèdent des antennes qui dépassent généralement la longueur de leur corps, alors que celles des criquets sont beaucoup plus courtes.

Contrairement aux idées reçues, la couleur n'est pas un signe de distinction, les sauterelles ne sont pas toujours vertes, les criquets peuvent aussi être verts et il existe également des sauterelles grises.

D'autre part, les sauterelles femelles possèdent un organe de ponte plus développé, généralement en forme de sabre. Le tympan des sauterelles est implanté sur les tibias des pattes antérieures tandis qu’il est placé en retrait sous la base des ailes chez les criquets.

Criquets et sauterelles sont tous deux capables de voler et d'émettre des sons, ces dernières sont omnivores et peuvent s'attaquer à d'autres insectes.

Les criquets sont quant à eux essentiellement herbivores.

 

Voici quelques images d’espèces rencontrées lors d’une sortie dans le massif dunaire de Merlimont organisé par le G.D.E.A.M. (Groupement de Défense de l’Environnement de l’Arrondissement de Montreuil -62-)

  Merci à David et Wilfried

 

 

Le Conocéphale bigarré - sauterelle femelle- (Conocephalus fuscus)

 

 

PH 8

 

 

PH 5

 

 


 

 

La Decticelle Chagrinée (Platycleis Albopunctata sauterelle mâle)

 

 

PH 2

 

 


 

 

La Decticelle chagrinée (femelle)

 

 

 

PH 6

 

 

PH 11

 

 


 

 

L’Oedipode turquoise ( oedipoda caerulescens) ou criquet bleu

 

 

PH 1

 

 

PH 7

 

 

 


 

 

Le Gomphocère tacheté – criquet- ( Myrmeleottix Maculatus)

 

 

PH 10

 

 

PH 4

 

 

PH 3

Partager cet article
Repost0
21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 08:06

 

 


 

L’argiope frelon ou l’épeire fasciée, cette belle araignée, jaune et noire, bien présente dans notre région du nord est originaire du bassin méditerranéen.

 

PH 1

PH 2

PH 3

 

Elle tisse sa toile dans les hautes herbes et les champs en friche. On la rencontre également à la limite des bois ou dans les vallées chaudes et humides. Son camouflage jaune et noir pourrait laisser croire qu'il serve de protection vis-à-vis de prédateurs qui la prendraient pour une guêpe ou un frelon (d’où son nom). Une étude a également démontré que l'alternance des stries jaunes et noires sur son corps doublait en réalité le nombre de ses captures d'insectes en agissant comme leurre visuel rendant l'araignée moins visible pour ses proies. Lorsque chaque matin elle tisse sa toile géométrique –en fait une véritable piège à insecte - elle la signe du stabilimentum, un reflet zigzaguant de soie scintillante, typique de cette espèce. De nombreuses théories ont été avancées pour expliquer la présence du stabilimentum : c’est ce motif blanc en zigzag qui se trouve sur la toile – bien visible sur les photos – L’une des théories affirme qu’il contribue à attirer les proies du fait de sa grande brillance dans le spectre des ultra-violets que les insectes perçoivent, une autre zone de soie plus dense se trouve au centre de la toile. Une seconde hypothèse expliquerait la présence du stabilimentum afin de renforcer la toile et à la stabiliser afin de capturer sans dommage des insectes de grande taille comme les sauterelles ou autres criquets. Ce dispositif semble aussi lui servir à réguler la fréquence de vibrations de la toile pour lui permettre d’évaluer la taille des insectes capturés. Elle se nourrit principalement de sauterelles, de mouches et d’abeilles, et peut dévorer jusqu’à quatre sauterelles par jour.

 

 

Piège pour le criquet

 

PH 4

 

PH 5

 

PH 6

 

L’argiope frelon attend patiemment au milieu de sa toile. Aux moindres vibrations des fils, elle se précipite sur sa proie -ici un criquet,vraisemblablement le CHORTHIPPUS du groupe BIGUTTULUS- et l’enveloppe dans un cocon pour la conserver et faire une réserve de nourriture. Ensuite, elle l’immobilise grâce à un venin paralysant. Il est inoculé par l’intermédiaire des crochets portés par les chélicères au sommet desquels s’ouvre un minuscule orifice. Comme chez les autres araignées, l’Argiope dilue les chairs de sa proie, grâce à son venin et surtout les sucs digestifs qu’elle régurgite. Après avoir succinctement emballée sa victime et lui administrer une faible dose de venin, elle abandonne sa proie pour quelques temps, puis elle revient afin de l’envelopper d’une manière plus efficace et lui donner l’estocade en lui injectant une sérieuse et ultime dose de venin.

 

PH 7

 

PH 8

 

PH 9

Partager cet article
Repost0
14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 20:03

 

 

 

 

 

PH 1

 

 

PH 2

 

PH 3

 

 

Chaque année Saint-Valery-sur-Somme honore la mer avec enchantement et ferveur.

Les festivités se déroulent presque exclusivement au Courtgain, le pittoresque quartier des marins et pêcheurs, traversé par deux petites rues parallèles : la rue des Moulins et celle des Pilotes qui aboutissent à proximité du calvaire des marins - et de son oratoire - d'où le point de vue sur la baie est superbe, orienté face à la mer, c'est d’ici que femmes et enfants de pêcheurs venaient guetter le retour des bateaux.

Les maisons datant de la fin du 18ème et début du 19ème, serrées les unes contre les autres, comme des jouets, ainsi que les décrivait  Anatole France*, sont construites en briques avec des parties en torchis, au soubassement noir et aux couleurs chatoyantes, respectent encore la tradition séculaire des marins pêcheurs qui s'embarquaient sur les « sauterelliers **» pour pêcher la crevette grise.

Ce quartier du Courtgain doit son nom aux faibles salaires que rapportait aux pêcheurs un labeur pourtant difficile et parfois périlleux.

La fête de la mer a été remise à l'honneur en 1933, après la reconstruction de la chapelle du calvaire.

A partir de 1981 la fête a évolué. La messe a d'abord été dite aux corderies, puis place Parmentier, où elle est célébrée actuellement.

Cette année, elle a été célébrée en la chapelle Saint-Pierre en raison des caprices de la météo.

Aujourd'hui les matelotes sont toujours présentes, avec leur châle brodé et leur coiffe « boulonnaise ».

Depuis 1995, grâce aux habitants du quartier, on peut apprécier le pavoisement des rues, à l'ancienne comme aux « fêtes Dieu » d’antan, avec les façades des maisons revêtues pour l'occasion de filets et de fleurs multicolores.

Chaque année, comme ce fut le cas ce week-end, le quartier était en liesse, plaisanciers, habitants et touristes ...  sont venus nombreux comme pour partager avec joie et émotion, le fier passé maritime de Saint-Valery , également berceau de navigateurs célèbres comme Jean-Baptiste Perrée ( dit l’Intrépide ) ou Nicolas Lejoille (mort à 39 ans , devant le port de BRINDISI  les cuisses arrachées par un boulet de canon) .

 

 

 

*Anatole France séjourne, en 1886  au n°75 du Quai Blavet.

C'est là qu'il écrit en partie «Pierre Nozière » où il dépeint Saint-Valery avec lyrisme et force détails.

 

** Canots de pêche non pontés de Saint-Valery sur Somme, gréés en bourcet-malet , propulsés à l'aviron et utilisés pour la pêche à la sauterelle (crevette) dans la baie de Somme .

 

 

Cliquez sur les photographies pour les agrandir

 

 

 

PH 4

 

PH 5

 

PH 6

 

PH 7

 

PH 8

 

PH 9

 

 

Un peu d’histoire …

 

Au XVIIIème siècle, la vie maritime est en plein essor.

Le commerce refleurit.

St Valery possède avec Calais le monopole de la réception des draps anglais.

Entre 1739 et 1785, 106 navires sur 200 attachés au port de St Valery sont construits par les deux chantiers navals de la ville.

Le sel arrive en abondance en 1736 : l'Entrepôt des sels est construit. La profondeur du port diminue et les premiers projets de travaux voient le jour.

 

Les pêcheurs du Courtgain …

 

Pêche et religion étaient intimement liées.

Les périls de la mer amenaient souvent des naufrages, encourageant ainsi, marins et pêcheurs à se confier au Dieu protecteur. 

Les marins avaient «leur» église, la chapelle Saint-Pierre construite en 1723.

On ne se rendait à l'église Saint-Martin, dans la ville médiévale, que pour les grandes cérémonies telles que les baptêmes, communions, mariages ou cérémonies funéraires.

On vivait au Courtgain , en toute humilité dans une tradition

maritime, différente de celle de la ville haute ou du quartier de l’Abbaye, où vivaient les hommes et femmes de la terre, les maraîchers.

La pratique religieuse reposait plutôt sur les femmes, mais cela n'empêchait pas les hommes d'être présents en différentes occasions.

Au mois de mars, c'était la messe de la «bonne pêche», à l'occasion de l’ouverture de la campagne des «sauterelles».

Au mois d’octobre, une messe était célébrée pour la pêche aux harengs.

Lorsque survenait un drame en mer, on montait au calvaire et à

Notre Dame des Roches pour y brûler des cierges à la mémoire des disparus.

On pratiquait aussi le baptême des embarcations neuves avant toute navigation afin d’obtenir la protection divine.

En juin, pour la «fête Dieu» on partait en procession de l'église Saint-Martin, avec les prêtres et le Saint sacrement, le quartier avait tendu des filets piqués de fleurs. Sur les façades, quatre à six reposoirs étaient installés, et le cortège  passait dans les ruelles jonchées de fleurs, en chantant.

Aux environs du 15 août, selon les horaires des marées, on bénissait la mer.

La messe était dite le matin à la chapelle Saint-Pierre.

Puis l'après-midi, on embarquait sur les bateaux.

Au large, une gerbe de fleurs était jetée dans les flots.

 

 

PH 10

 

PH 11

 

PH 12

 

PH 13

 

PH 14

 

PH 15

 

PH 16

 

PH 17

 

 

 

 

 

 

 

 

Avis aux visiteurs de ce blog :

Pour des raisons techniques, j’ai été amené à opter pour la version PREMIUM de la plate-forme Over-blog qui héberge ce blog.

Le site Nature-ailes possède maintenant un nom de domaine comme vous l’avez peut-être remarqué.

Cela a eu pour conséquence fâcheuse de supprimer le très grand nombre de vos votes via Facebook, tous les compteurs ayant été remis à zéro. Heureusement, vos commentaires ont été conservés.

J’en suis le premier désolé... et merci pour vos nombreuses visites !

G.S.

Partager cet article
Repost0
4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 16:15

 

 

PH 1

PH 10

PH 2

 

 

Énormes et spectaculaires agitations  pour les premières grandes marées estivales de l’année, cette semaine au parc du Marquenterre.

Avec de forts coefficients  - compris entre 101 et 102 - de nombreux oiseaux n’ayant plus assez  d’espace en baie sont venus occuper en masse les ilots ou les prairies rases du parc.

Ce sont surtout les huitriers-pies, les principaux concernés car les vasières où ils évoluent et où ils trouvent leur nourriture sont totalement submergées.

Pour reprendre une expression remarquablement imagée par Philippe Carruette, ornithologue,

«  … le restaurant de la baie étant fermé, ils viennent à l’hôtel du Marquenterre ... »

C’est ainsi que l’on a pu compter pour la seule journée de lundi la présence de près de 6000 huitriers-pies (face au postes d’observation 4 et 5) ils étaient un peu moins nombreux le lendemain.

Le même jour, 1200 courlis cendrés ,  635 grands cormorans, 192 spatules blanches, et un nombre impressionnant de goélands argentés, tous positionnés sur l’immense prairie face au poste d’observation 7 ont été comptabilisés.

De nombreuses barges à queue noire, grands et petits gravelots ont également été observées, mais en  nombre plus restreint.

Laridés, limicoles ou autres échassiers sont restés sur  place, le temps que les vasières de l’estuaire ne commencent à se découvrir.

Le rendez-vous est pris pour les grandes marées d’équinoxe les 28, 29 et 30 septembre prochains, avec des coefficients annoncés de 109 à 113.

Il y aura du monde au balcon !

 

PH 4

 PH 3

 

PH 5

 

PH 6

 

PH 7

 

PH 8

 

PH 9

Partager cet article
Repost0
24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 17:09

 

 

PH 1

 

 

Ce week - end ,  Mers - les - bains ( 80 ) a renoué avec son glorieux passé balnéaire en organisant sa grande «Fête des Baigneurs» faisant revivre ainsi avec bonheur , l’esprit «Belle Époque» .

Durant ces deux jours , Mersois , résidants secondaires et touristes évoquent le passé en se costumant à l'ancienne ; baigneurs habillés de maillots d'époque ou chapeautés de canotiers , ou encore ,  élégantes vêtues de jolies robes aux délicates dentelles ; de quoi séduire les nostalgiques des bains de mer tels que les ont immortalisés les peintres impressionnistes de la fin du XIXe siècle !

Cette neuvième édition a été un succès complet confirmant , si besoin est , l'intérêt du public pour ce type d'évocation populaire , historique, culturelle et festive du passé prestigieux de la station où se perpétue une élégance loin d'être surannée .

 

PH 2

 

PH 3

 

PH 4

 

PH 5

 

PH 6

 

 

 

Mers - les - bains , l’élégante 

 

Située à la limite entre la Picardie et la Normandie , cette coquette station balnéaire dispose d’une plage de galets - et de sable à marée basse- d'environ un kilomètre de long ainsi que de hautes falaises de craie. 

Du haut de ces dernières , près de la statue de Notre-Dame ( orientée vers la mer afin d'en protéger les pêcheurs et marins , elle fut déposée durant l'occupation par l’armée allemande car elle générait un repère trop visible du large pour les alliés . Elle  fut de nouveau érigée en 1955 , en haut d'un ouvrage circulaire placé sur le toit d'un blockhaus enterré ) se dégage un vaste panorama - accessible à pied en passant devant l'église ou en voiture par le plateau en suivant la direction de Blengues - d'où il est possible de voir la mer , la ville voisine du Tréport

 ( 76 )  son port de plaisance et de commerce , la ville d'Eu avec son château et sa collégiale , puis plus au nord , apercevoir Ault et le hâble éponyme, en direction de la Baie de Somme . Par temps clair , la côte picarde se dévoile à l'horizon jusqu'au Marquenterre .

Les villas "Belle Époque" aux façades colorées qui arborent fièrement leurs coquettes identités sur de somptueuses plaques de céramique , forment un ensemble architectural unique hérissé de clochetons, de balcons ouvragés et de bow-windows . 

En 1986 , le quartier balnéaire a été classé en espace sauvegardé .

… Il flotte dans l'atmosphère des souvenirs d'élégantes en villégiature et des éclats de rire d'enfants jouant à cache-cache entre les blanches et mythiques cabines de plage ...

En effet a la fin du XIXème siècle , bourgeois et aristocrates parisiens emprunte le chemin de fer , « le réseau des bains de mer » pour rejoindre cette station à la mode et user et abuser des bienfaits thérapeutiques des bains et de l'air iodé .

Destination de villégiature très prisée à cette époque , "les baigneurs" peuvent rejoindre la plage en trois heures et profiter ainsi de leur résidence secondaire .

 

Voir également  l'album photo sur ce sujet

 

 

PH 7

 PH 21

PH 8

 

PH 9

 

 

PH 11

 

PH 12

 

PH 13

 

PH 22

 

 

PH 14

 

 

PH 15

 

PH 16

 

PH 17

 

PH 18

 

PH 19

 

PH 10 (2)

 

 

Voir également l'album photo consacré à cette journée

 

 

 

    … Si j’avais été peintre impressionniste plutôt que photographe , voilà ce que j’aurais pu produire :

PH 23

 

 PH 25

 

 

     FÊTE DES BAIGNEURS DE MERS-LES-BAINS 2014

 

 

 

Nul n’a besoin de redoubler d’efforts d’imagination pour se croire au début du siècle dernier lorsque qu’il découvre par bonheur l’esplanade de Mers-les-Bains, sur la côte picarde, tant l’architecture des villas qui la borde rappelle si bien la Belle époque. Si par chance il séjourne dans cette sympathique station balnéaire durant la fête des baigneurs – qui vient de se dérouler ce week-end – il est alors comblé ! Pour cette 12e fête des baigneurs, c’est le cinéma qui était à l’honneur. Cette thématique a peut-être inspiré aux participants de nombreuses idées de costumes grâce aux premiers films avec Charlie Chaplin, Buster Keaton, Laurel et Hardy, ainsi que ceux qu’arboraient les personnages mythiques du septième art de l’époque : Sissi, Scarlett O’hara, ou autre Arsène Lupin. Le temps d’un week-end, le secteur sauvegardé du quartier balnéaire, petit bijou Art nouveau, seule trace du passé de Mers l'élégante, se replonge donc dans l’ambiance des années folles. Façades, balcons, vitrines et cabines de plage se parent en mode Belle époque... POUR LIRE LA SUITE , CLIQUEZ ICI

 

BLOG MERS1

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avis aux visiteurs de ce blog :

Pour des raisons techniques, j’ai été amené à opter pour la version PREMIUM de la plate-forme Over-blog qui héberge ce blog.

Le site Nature-ailes possède maintenant un nom de domaine comme vous l’avez peut-être remarqué.

Cela a eu pour conséquence fâcheuse de supprimer le très grand nombre de vos votes via Facebook, tous les compteurs ayant été remis à zéro. Heureusement, vos commentaires ont été conservés.

J’en suis le premier désolé... et merci pour vos nombreuses visites !

G.S.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de nature-ailes.over-blog.com
  • : Comme le suggère le titre , ce blog est consacré aux oiseaux , également aux animaux en général. ... Beaucoup de photographies et peu de textes ; priorité est donnée à l'image . Tous les oiseaux ou animaux présentés sont photographiés dans le milieu naturel où ils évoluent , parfois dans un parc ou réserve ornithologique , rarement dans un zoo - sauf mention spéciale - Je propose également dans d'autres rubriques , des images de fêtes populaires ou d'événements culturels .
  • Contact

Profil

  • Guy Sadet

TRADUCTION

 

Rechercher

Archives

Articles Récents

  • BRUGES : UN CARNAVAL VÉNITIEN AU COEUR DE LA CITÉ MÉDIÉVALE
    « Venise n’est pas en Italie, Venise n’est pas là où tu crois, c’est où tu vas, c’est où tu veux, c’est l’endroit où tu es heureux » chantait si bien le grand Serge Reggiani. Samedi, Venise était à Bruges en Belgique, et j’étais heureux d’y être car celle...
  • LE RETOUR DU COQUELICOT
    Pour notre plus grand bonheur, les coquelicots font leur retour dans le paysage champêtre, et c’est une bonne nouvelle pour la biodiversité. Après avoir quasiment disparu des champs de blé et d’orge pendant plusieurs années, la plante herbacée aux pétales...
  • LES RÉMIZ PENDULINE À L’ASSAUT DES MASSETTES
    Appartenant au groupe des mésanges, la Rémiz penduline est de petite taille, elle ne mesure environ que dix centimètres de long et pèse environ dix grammes. Son bec est gris bleuté pointu et acéré. La Rémiz a le bec noir en pointe conique acérée ; la...
  • LE BÉCASSEAU SANDERLING, L’INFATIGABLE MIGRATEUR
    Ces bécasseaux sanderling, photographiés ici sur la plage de Merlimont (Pas-de-Calais) sont assurément des migrateurs au long cours ! En effet, ces petits limicoles pesant moins de 60 grammes parcourent des milliers de kilomètres durant les périodes migratoires...
  • LA BELLE SAISON DES OISEAUX
    L a belle saison offre des moments privilégiés pour l’observation de nos amis les oiseaux et de la faune en général. Dès la fin de l’hiver, on assiste chez nos hôtes à plumes à des parades nuptiales au cours desquelles chaque espèce montre son beau plumage...
  • La Bergeronnette des ruisseaux : la belle danseuse des rivières !
    Avec sa démarche sautillante, son corps effilé et sa queue extraordinaire toujours en mouvement, la bergeronnette des ruisseaux est l'un des oiseaux les plus élégants et les plus beaux. Ce charmant passereau mérite bien son surnom de ballerine des rivières...
  • PREMIÈRES BECQUÉES HORS DU NID POUR LES HIRONDEAUX
    Ces jeunes hirondelles confortablement installées dans la gouttière d’une ferme attendent le bec grand ouvert que les parents leur apportent une solide becquée d’insectes. Même si elles volent presque aussi bien que les adultes un peu plus de quinze jours...
  • DES GRANDES MARÉES … ET DES OISEAUX EN BAIE DE SOMME
    M on spot préféré en baie de Somme pour observer et saisir de grands rassemblements d’oiseaux lors des grandes marées se situe au banc de l’Ilette, idéalement placé au coeur de la réserve naturelle de la baie. En effet, lors de marées à forts coefficients...
  • MARQUENTERRE : PLONGÉE AU COEUR DE LA HÉRONNIÈRE
    J’avoue que le spectacle qu’offre la héronnière du Marquenterre vu du sommet de la tour d’observation située sur les terres du domaine éponyme a de quoi surprendre ! À vingt-cinq mètres du sol, vous toisez les sommets des pins laricio ou bon nombre d’échassiers...
  • LE PRINTEMPS DES MARTINS-PÊCHEURS
    Jolie surprise en ces premiers jour de printemps ! Alors que j’arrivais sur mon spot favori pour l’observation du martin-pêcheur, je n’espérais pas y rencontrer le couple et pouvoir ainsi être le témoin privilégié de l’un des moments forts de la vie de...

Pages