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13 février 2019 3 13 /02 /février /2019 09:07

  

   Ornithologues, photographes animaliers et de nature, les attendent chaque année entre la seconde semaine de novembre et la première quinzaine de décembre. Les hiboux des marais – car c’est bien d’eux dont il s’agit – qui hivernent dans le nord de la France, voire jusqu’en Normandie, nous arrivent principalement de Scandinavie.

   J’ai pour habitude d’aller les observer en Picardie, du côté du Hâble d’Ault, ou plus au nord, dans les polders des Flandres belges de Uitkerke.
 

   Effectivement, je ne me lasse pas d’admirer leur vol élégant, leur regard d’or à la fois énigmatique et inquiétant et surtout leurs parties de chasse aux campagnols ou autres musaraignes qu’ils nous offrent en pleine lumière et qui sont autant de raisons de vouloir les rencontrer.
 

   Cependant, cette année, sur ces deux sites, ils se sont montrés plutôt discrets – trois individus tout au plus sur les deux spots…
 

   Néanmoins, nous avons plus de chance dans le Cambrésis où une bonne dizaine d’individus ont pris leurs quartiers d’hiver sur un site improbable qu’ils fréquentent maintenant depuis quelques années.

  

   Sur place, ils ne subissent que peu de dérangements et surtout la nourriture y est abondante !

 

 

LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
Malheureusement, la population du hibou des marais a gravement chuté à travers le monde au cours des dernières décennies. Même si la population fluctue avec la disponibilité de nourriture, une forte régression dans l'est de l'Europe a été observée. Elle est notamment causée par la disparition et la modification de son habitat dû à l’intensification de l'agriculture et aux reboisements, ainsi que par les dérangements dans les lieux de nidification. Le hibou des marais est inscrit en tant qu’espèce vulnérable sur la liste rouge des oiseaux menacés depuis 2009, ce qui en fait une espèce protégée en France.

Malheureusement, la population du hibou des marais a gravement chuté à travers le monde au cours des dernières décennies. Même si la population fluctue avec la disponibilité de nourriture, une forte régression dans l'est de l'Europe a été observée. Elle est notamment causée par la disparition et la modification de son habitat dû à l’intensification de l'agriculture et aux reboisements, ainsi que par les dérangements dans les lieux de nidification. Le hibou des marais est inscrit en tant qu’espèce vulnérable sur la liste rouge des oiseaux menacés depuis 2009, ce qui en fait une espèce protégée en France.

LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
Ce redoutable prédateur chasse le jour à la manière d'un busard, en évoluant au-dessus du sol. Guettant les petits mammifères, il utilise sa vue et son ouïe performantes pour détecter ses proies. Lorsqu'il ne chasse pas en vol, le hibou se perche sur un poste de guet. Aussitôt la proie détectée, le hibou se laisse tomber et emprisonne le rongeur dans ses serres acérées. La proie est avalée entière, tête la première, le rapace étant encore au sol.

Ce redoutable prédateur chasse le jour à la manière d'un busard, en évoluant au-dessus du sol. Guettant les petits mammifères, il utilise sa vue et son ouïe performantes pour détecter ses proies. Lorsqu'il ne chasse pas en vol, le hibou se perche sur un poste de guet. Aussitôt la proie détectée, le hibou se laisse tomber et emprisonne le rongeur dans ses serres acérées. La proie est avalée entière, tête la première, le rapace étant encore au sol.

 

Un rapace à la fois diurne et nocturne
 

   De taille moyenne, son plumage est pâle avec l’iris jaune des yeux insérés dans le noir d’un imposant disque facial blanchâtre qui lui confère une expression à la fois inquiétante et étrange. Les pattes sont couvertes de plumes blanches, les griffes sont noires. Les ailes sont longues et étroites avec la face inférieure très claire. En vol plané, elles sont relevées au-dessus du corps.
 

   Il affectionne les espaces découverts et sauvages comme les prairies herbeuses, les roselières, les tourbières, les terres cultivés et même les marais salants.
 

   En vol, il peut être confondu avec le hibou moyen-duc.
 

   Posé et dans de bonnes conditions, la couleur de l’iris, l’expression faciale ainsi que la taille des aigrettes permettent une distinction aisée. Cependant, le hibou des marais a des ailes plus claires, la queue plus grossièrement et moins densément barrée, le bord postérieur des ailes blanc, le dessus de la main beaucoup plus clair et seulement barré de deux ou trois barres terminales larges.
 

   Le type de vol est différent, avec une amplitude plus lâche et des battements d’ailes calmes, les ailes paraissant raides.
 

   Le hibou des marais plane souvent avec les ailes relevées.

LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !

 

 

Un redoutable prédateur !
 

  

   Le plus souvent, il est découvert alors qu'il chasse en vol à quelques mètres au-dessus des herbes des terres non cultivées. Son vol est léger et peut changer de style selon ses besoins. Tantôt, il évolue de façon irrégulière, basculant doucement d'un côté puis de l'autre ; tantôt il se déplace de manière plutôt rectiligne. Lorsqu’il ne chasse pas en vol, il peut très bien être perché sur un poste de guet d'où il épie ses proies pour ensuite se jeter dessus serres en avant. Au sol, il avale sa proie en entier, tête la première.
 

   L’espèce est strictement carnivore et se nourrit presque essentiellement de micromammifères, particulièrement de petits rongeurs des milieux ouverts, et plus particulièrement le campagnol des champs. Néanmoins, les oiseaux peuvent constituer une part non négligeable du régime alimentaire à certaines périodes de l’année, représentant jusqu’à 7 % du régime alimentaire. Cette spécialisation apparaît opportune en période de nourrissage des jeunes ou lors de haltes migratoires.
 

   En hiver, il est très courant d’observer un hibou des marais chassant en plein jour.
 

   Les populations les plus nordiques sont migratrices strictes. Ailleurs, ils sont migrateurs partiels. Cette espèce présente un nomadisme marqué durant toute l’année, si bien que les apparitions en France peuvent se produire pendant toute l’année. Les mouvements observés sont essentiellement dirigés vers l’ouest et le sud. Une partie des migrateurs entreprend la traversée du Sahara. Des afflux considérables entraînent des populations vers l’Europe occidentale et du sud, dont une partie peut y rester pour s’y reproduire lorsque la densité de proies y est importante.

LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
L’espèce est strictement carnivore et se nourrit presque essentiellement de micromammifères, particulièrement de petits rongeurs des milieux ouverts, et plus particulièrement le campagnol des champs. Néanmoins, les oiseaux peuvent constituer une part non négligeable du régime alimentaire à certaines périodes de l’année, représentant jusqu’à 7 % du régime alimentaire. Cette spécialisation apparaît opportune en période de nourrissage des jeunes ou lors de haltes migratoires.

L’espèce est strictement carnivore et se nourrit presque essentiellement de micromammifères, particulièrement de petits rongeurs des milieux ouverts, et plus particulièrement le campagnol des champs. Néanmoins, les oiseaux peuvent constituer une part non négligeable du régime alimentaire à certaines périodes de l’année, représentant jusqu’à 7 % du régime alimentaire. Cette spécialisation apparaît opportune en période de nourrissage des jeunes ou lors de haltes migratoires.

LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
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LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
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Rencontre avec la Dame blanche
 

  

   Incroyable rencontre ce matin-là aux Pays-Bas avec l’effraie des clochers.
 

   J’avoue qu’il s’agissait pour moi de ma première observation de cet oiseau mythique aux moeurs nocturnes.
 

   Il est donc très rare de l’apercevoir le jour. Et cerise sur le gâteau, dans un décor automnal somptueux et occupé à déguster sa proie !

LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !

   Aussi connue sous le nom de Dame blanche, l’effraie des clochers est une chouette de taille moyenne, munie de longues ailes et avec une tête bien distincte. Son envergure est de 90 cm.
 

   Le plumage très pâle, apparaît blanc en vol. La partie supérieure est beige orangé et gris, délicatement parsemée de taches bleuâtres. La partie inférieure et le dessous des ailes sont blancs. Le motif de la face présente la forme d'un coeur très caractéristique, avec des yeux noirs perçants regardant de face.
 

   Elle chasse la nuit dans des étendues cultivées ou des prairies. La forme de ses yeux permet de concentrer un maximum de lumière sur la rétine ; ainsi, elle a besoin de cinquante fois moins d'éclairage que l'homme pour voir distinctement !
 

   L’effraie identifie sa proie même par une nuit sans lune.

  

   Elle fréquente les grands milieux ouverts, les prairies, les bandes herbeuses le long des champs et des haies, les vergers, utilisant les bâtiments comme des vieilles granges et des clochers d'église, les greniers et les pigeonniers pour élever sa progéniture.
 

   La femelle pond de quatre à treize oeufs, qu’elle couve de trente à trente-deux jours, deux fois par an, au printemps et en été, à même le sol. Les petits quittent le nid à l’âge de deux mois environ et sont nourris par les deux parents qui, chaque nuit, capturent une quarantaine de petits mammifères, parfois de petits oiseaux pour se nourrir, eux et leurs petits. Après la saison de nidification, les jeunes se dispersent à moins de vingt kilomètres de leur lieu de naissance.

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Une espèce menacée
 

   Cependant, notre Dame blanche paie chaque année un lourd tribut aux interventions humaines : l’industrialisation de l’agriculture, l’emploi de pesticides, le développement du réseau routier et l’urbanisation nuisent gravement au maintien des populations.
 

   Si la disparition des prairies, la destruction des haies, talus et murets durant le remembrement, et l’augmentation de la circulation routière – comme elle vole à faible hauteur pour traquer ses proies, elle risque à chaque instant de percuter un véhicule – contribuent principalement à la régression des chouettes effraies en France. La disparition de leurs sites de nidification a également entraîné une baisse importante des effectifs : les habitations rurales sont souvent démolies ou rénovées, les accès aux combles obturés, les pigeonniers abandonnés s’effondrent, les granges sont remplacées par des hangars métalliques, les clochers sont souvent grillagés pour exclure les pigeons et les choucas...

 

   Cependant, les populations se maintiennent grâce aux grandes couvées : elles en ont plusieurs dans l'année.
 

   Autrefois, l’effraie était à la base de nombreuses légendes et d'histoires de fantômes. En effet, par ses chuintements, les cris stridents, son vol fantomatique, tout accréditait une présence spectrale. Au Moyen Âge, la chouette était le symbole de l'hérésie. Cette mauvaise réputation lui a valu d'être clouée sur les portes des granges qu'elle habitait, une pratique qui était censée protéger des orages, chasser la maladie, conjurer le mauvais sort et faire peur aux autres chouettes.

  

   Maintenant, cette espèce est heureusement protégée sur tout le territoire.

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L’effraie dans les Hauts-de-France
 

   Le parc naturel régional de l’Avesnois travaille chaque année avec différentes communes pour aménager les bâtiments publics afin de favoriser sa reproduction. Ces aménagements consistent à poser des nichoirs dans les combles ou dans les clochers. Les nichoirs possèdent une chicane afin de les rendre obscurs, et ainsi éviter la colonisation par d’autres espèces.
 

   Ces dernières années, vingt nichoirs ont été disposés sur l’ensemble du territoire de l’Avesnois. Ce type d’aménagement permet d’obtenir de beaux résultats, comme à Solrinnes : en 2015, une couvée de quatre oisillons a pu y prendre son envol.
 

   Dans le Cambrésis, une opération similaire a été mise en place. Elle est le fruit d’une action commune entre la Chambre d’agriculture, les agriculteurs du groupe d’étude et de développement agricole (GÉDA) et le centre permanent d’initiatives pour l’environnement (CPIE). Ces trois structures mènent depuis plus de trois ans des opérations de sensibilisation en faveur de la biodiversité auprès des agriculteurs. À ce jour, vingt-deux nichoirs ont été répartis auprès des adhérents du GÉDA aux quatre coins de l’arrondissement.

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De belles bacchantes dans la roselière !
 

 

   C’est un divertissement aussi surprenant qu’amusant qu’offre la panure à moustaches… lorsque cet oiseau singulier d’aspect exotique daigne se montrer, car il se veut discret, le bougre !
 

   Discret mais aussi terriblement remuant lorsqu’il évolue dans la roselière, en grimpant avec une incroyable adresse le long des hampes de roseaux où il se laisse ensuite volontiers glisser avec agilité et élégance vers le sol, pour réapparaître presque aussitôt au sommet d’une autre tige à l’autre bout de la phragmitaie afin de se nourrir de graines de roseaux.

La panure à moustaches, appelée naguère mésange à moustaches, est facilement identifiable, surtout le mâle, à ses deux grandes moustaches noires qu’il arbore, allant des yeux jusque la gorge. C’est un très bel oiseau de la taille d’une mésange, bien que plus corpulent, avec la tête d’une couleur gris-bleu tirant vers le blanc en descendant vers le poitrail. Le reste du corps est brun cannelle, avec des barres noires et blanches sur les ailes. Seul le mâle dispose de moustaches. La tête de la femelle est de teinte cannelle, et non grise, et son plumage est plus uniformément roux-jaunâtre. La couleur de l’iris évolue avec l’âge, du gris au rouge cuivré. Sa queue, longue et fine, rappelle celle de la mésange à longue queue. Ses ailes sont marron-rougeâtre avec des marques noires et blanches. Quant au vol, il est peu assuré, avec des battements d’ailes virevoltants.

La panure à moustaches, appelée naguère mésange à moustaches, est facilement identifiable, surtout le mâle, à ses deux grandes moustaches noires qu’il arbore, allant des yeux jusque la gorge. C’est un très bel oiseau de la taille d’une mésange, bien que plus corpulent, avec la tête d’une couleur gris-bleu tirant vers le blanc en descendant vers le poitrail. Le reste du corps est brun cannelle, avec des barres noires et blanches sur les ailes. Seul le mâle dispose de moustaches. La tête de la femelle est de teinte cannelle, et non grise, et son plumage est plus uniformément roux-jaunâtre. La couleur de l’iris évolue avec l’âge, du gris au rouge cuivré. Sa queue, longue et fine, rappelle celle de la mésange à longue queue. Ses ailes sont marron-rougeâtre avec des marques noires et blanches. Quant au vol, il est peu assuré, avec des battements d’ailes virevoltants.

Un beau petit couple

Un beau petit couple

La vie de la panure à moustaches est intimement liée à celle des roseaux : ces plantes palustres lui offrent à la fois le gîte et le couvert. Elle niche dans les vastes roselières inondées, bâtissant généralement son nid à environ 20 cm au-dessus du niveau de l’eau, dans les enchevêtrements de vieilles tiges de roseaux ou des touffes de laîches. Le repas de l’oiseau se compose durant l’été de petits insectes et araignées qu’il capture sur la végétation émergente et à la surface de l’eau. Des proies sont aussi saisies sous la surface, mais à très faible profondeur. Les araignées, les insectes, leurs oeufs et larves sont attrapés sur les tiges, souvent dans la partie inférieure. Ils sont aussi extraits des tiges des roseaux.

La vie de la panure à moustaches est intimement liée à celle des roseaux : ces plantes palustres lui offrent à la fois le gîte et le couvert. Elle niche dans les vastes roselières inondées, bâtissant généralement son nid à environ 20 cm au-dessus du niveau de l’eau, dans les enchevêtrements de vieilles tiges de roseaux ou des touffes de laîches. Le repas de l’oiseau se compose durant l’été de petits insectes et araignées qu’il capture sur la végétation émergente et à la surface de l’eau. Des proies sont aussi saisies sous la surface, mais à très faible profondeur. Les araignées, les insectes, leurs oeufs et larves sont attrapés sur les tiges, souvent dans la partie inférieure. Ils sont aussi extraits des tiges des roseaux.

... et voila Madame Panure dans la rosée du matin

... et voila Madame Panure dans la rosée du matin

 

 

PORTRAIT

 

 

C’est le plus nordique des passereaux : Le Bruant des neiges (Plectrophenax nivalis - Snow Bunting)

 

    Le Bruant des neiges, aussi connu sous le nom de Plectrophane des neiges. est un passereau d'apparence robuste mesurant de 15 à 19cm, dont le plumage majoritairement blanc se teinte de roux en automne-hiver et dont la queue est brun-noir bordée de blanc.
 

   Il vit et se reproduit dans les zones nordiques parfois très reculées - Grand Nord canadien, Groenland, Islande, Scandinavie, Russie, le Spitzberg et le Nord du continent asiatique -
 

   Grégaires, ils arrivent par groupes vers la mi-novembre sur nos côtes pour y séjourner durant la saison hivernale.
Doté d'un bec conique épais et court, le bruant des neiges est assez éclectique dans ses choix alimentaires (insectes, larves, petits invertébrés, graines).

 

   Sur nos plages, à marée basse, il recherche surtout dans les laisses de mer, les graines dont il est friand.

LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !

 

… À l’affût
 

 

Héron cendré
(Ardea cinerea - Grey Heron)

LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !

 

ZOOM

 

CHAUDS, CHAUDS LES PÈLERINS !

 

 

L’an dernier, un couple de Faucons pèlerins a niché pour la première fois dans le clocher de l’église Saint-Vaast dans le centre-ville d’Armentières - Hauts-de-France-

 

La couvaison a été menée à terme et trois fauconneaux sont nés. Les jeunes ont quitté la région en juillet dernier, quant aux parents ils sont restés sur place.
 

Depuis quelques jours maintenant nous assistons aux parades nuptiales des rapaces, ainsi qu’aux premiers accouplements.
 

Des bénévoles de du Groupement Ornithologique du Nord - GON- avaient demandé à la ville l’installation d’une webcam au-dessus du nichoir aménagé dans le clocher.

La municipalité leur a répondu favorablement, et c’est ainsi qu’il est maintenant possible de suivre en direct, 24 heures sur 24, via le site internet de la ville, les aventures des rapaces « armentiérois ».
 

Il sera faisable d’observer la période de ponte qui a normalement lieu en mars, sans pour autant occasionner de dérangements dans leur quotidien, ainsi que de suivre la bonne évolution de la couvée.

 

Au printemps, le mâle fait la cour à la femelle en exécutant des acrobaties aériennes. On peut alors voir des couples de faucon faire des spirales, des ascensions et des piqués. La saison de la reproduction dépend en fait de la latitude et de son climat. Les corniches où ils s’installent doivent être assez larges pour accueillir jusqu’à cinq jeunes et être hors de portée des prédateurs. Le faucon pèlerin ne fabrique pas de nid et dépose ses oeufs à même le sol. Il y a une couvée par an, de deux à cinq oeufs. Après la ponte, l’incubation est assurée par le mâle et la femelle (cette dernière passant plus de temps à couver que le mâle), et dure entre vingt-huit et trente-deux jours dans la majorité des cas. Les poussins naissent à peu près en même temps. Si la première couvée est rapidement perdue, la femelle peut pondre une seconde fois. Les jeunes sont capables de voler au bout de trente-cinq à quarante-cinq jours. En moyenne, ils sont un ou deux à survivre jusqu’à cette étape. Après l’envol, les parents apprennent aux jeunes à chasser, en volant à leur côté avec une proie morte dans leurs serres, puis en la lâchant, jusqu’à ce que les jeunes arrivent à toucher celle-ci. Cette phase d’apprentissage, pendant laquelle le jeune reste encore dépendant de ses parents pour la nourriture, peut durer de six à neuf semaines, après quoi les jeunes se séparent des adultes.

Au printemps, le mâle fait la cour à la femelle en exécutant des acrobaties aériennes. On peut alors voir des couples de faucon faire des spirales, des ascensions et des piqués. La saison de la reproduction dépend en fait de la latitude et de son climat. Les corniches où ils s’installent doivent être assez larges pour accueillir jusqu’à cinq jeunes et être hors de portée des prédateurs. Le faucon pèlerin ne fabrique pas de nid et dépose ses oeufs à même le sol. Il y a une couvée par an, de deux à cinq oeufs. Après la ponte, l’incubation est assurée par le mâle et la femelle (cette dernière passant plus de temps à couver que le mâle), et dure entre vingt-huit et trente-deux jours dans la majorité des cas. Les poussins naissent à peu près en même temps. Si la première couvée est rapidement perdue, la femelle peut pondre une seconde fois. Les jeunes sont capables de voler au bout de trente-cinq à quarante-cinq jours. En moyenne, ils sont un ou deux à survivre jusqu’à cette étape. Après l’envol, les parents apprennent aux jeunes à chasser, en volant à leur côté avec une proie morte dans leurs serres, puis en la lâchant, jusqu’à ce que les jeunes arrivent à toucher celle-ci. Cette phase d’apprentissage, pendant laquelle le jeune reste encore dépendant de ses parents pour la nourriture, peut durer de six à neuf semaines, après quoi les jeunes se séparent des adultes.

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12 janvier 2019 6 12 /01 /janvier /2019 20:21

 

 

   Pour la quatrième année, la ville de Bruges (Belgique), que l’on surnomme à juste titre la Venise du Nord, vient d’accueillir son carnaval vénitien, devenu au fil des ans un événement incontournable dans l’agenda chic et festif de la belle médiévale.

   

  Cette manifestation haute en couleur vient de se dérouler ce dernier week-end à travers les ruelles pittoresques, le long des canaux et parcs mythiques de la ville flamande universellement connue.

LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
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LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES

   Jamais la Venise du Nord , qui n’a rien à envier à sa grande soeur italienne en terme de romantisme, n’aura aussi bien porté son surnom que durant ces journées de mascarade !
 

   Les promenades animées par près de cent figurants fièrement costumés et qui empruntèrent quatre parcours différents durant ces deux journées -malheureusement perturbées par une météo capricieuse ; pluie et vent fort - furent appréciées par un nombreux public de connaisseurs, venus à Bruges pour vivre ces moments magiques et hors du temps.


  Ces défilés et déambulations étaient assurés par le groupe de grande renommée Regards Vénitiens, au sein duquel chaque membre se consacre avec passion aux personnages du carnaval de Venise, incarnés le temps d'une féérique parenthèse, en créant lui-même son extravagant vêtement dans les plus belles étoffes, aussi raffinées que somptueusement colorées, dans la plus pure tradition des costumes vénitiens.


   Le groupe Regards Vénitiens se produit dans de nombreuses villes d’Europe, et bien entendu, participe chaque hiver au carnaval de Venise – du 17 février au 5 mars 2019 – où on pourra le croiser dans les ruelles de la cité aux 435 ponts, de la Dogana da Mar au pont Dei Tre Archi, ou sur la Piazza San Marco, la Via degli Schiavoni, ou encore non loin du Palais des Doges.

LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
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Les masques les plus répandus


 

La Bauta. Ce costume vénitien traditionnel est porté autant par les hommes que par les femmes. Le masque de Venise Bauta était un déguisement si populaire au XVIIe siècle qu’il était
porté même en dehors du carnaval.

 

Le masque de Venise Bauta était associé à un costume traditionnel composé d'un tricorne, d’une longue cape noire, d’un capuchon de soie et d’un mantelet de dentelle.
 

Le masque Bauta se présente sous la forme très écartée du visage. Ce qui permet à son porteur de respirer, de parler ou de se nourrir.

 


Gnaga. Impossible de passer à côté de ce costume composé d’habits féminins et d’un masque de chat qui ne recouvre que la partie supérieure du visage.

Il était principalement utilisé par des hommes voulant se déguiser en femme.


Moretta. Un masque qui rend son porteur muet puisqu’il tient sur le visage grâce à un bouton tenu avec la bouche. A l’époque de velours noir, on en voit aujourd’hui de toutes les couleurs et de toutes les formes.


Dottore della peste (le docteur de la peste). A l’ origine, ce costume n’en était pas un puisque c’était l’habit des médecins vénitiens à l’époque de l’épidémie de peste. Son long nez pouvait contenir des herbes ou une éponge imprégnée de vinaigre pour éloigner ou tenter d’éloigner la puanteur.
 

LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
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Le véritable masque vénitien : de l’artisanat d’art !

   

   Certes, il est possible de se procurer des masques de carnaval de Venise fabriqués aux quatre coins du monde, notamment en Asie. Mais ils sont sans grand rapport avec la ville italienne (et sans grand intérêt !), alors qu’il est possible de dénicher des masques vraiment artisanaux fabriqués sur place.
 

  La fabrication des masques du carnaval de Venise est toujours une activité vénitienne que certaines maisons continuent à assurer artisanalement sur commande. Bien entendu, cela a un coût !
 

  Encore de nos jours, l'ancienne technique du papier mâché est méticuleusement respectée, en n’utilisant que les mains et quelques matériaux simples, sans substances chimiques, presque sans outils et surtout sans aucune machine.


   Une fois l'argile moulée, le moule négatif réalisé en plâtre est rempli de plusieurs couches de papier mince détrempé, puis séché. Un masque vénitien authentique doit répondre à des caractéristiques très spécifiques : léger et flexible, il doit épouser la forme du visage sans se rompre.
   

  La décoration est un processus extrêmement libre, dictée par l'inspiration des créateurs : tempéra, aquarelle, feuille d’or et d'argent, laque, vernis, cire d'abeille et étoffes précieuses. Techniques typiques des artistes absolus.
 

  À l'origine, les costumes du carnaval de Venise sont inspirés de la commedia dell'arte, un genre de théâtre d'origine italienne où tous les personnages sont masqués. Le Capitan, Pantalon ou encore Arlequin sont des personnages récurrents de ces pièces qui font le bonheur du peuple.
 

   Les personnages secondaires, comme les bouffons et les amoureuses, sont autant de sources d'inspiration pour les Vénitiens qui adoptent et détournent aujourd'hui les costumes et les masques du carnaval de Venise traditionnels.
Les masques des personnages de la commedia dell'arte ont évolué, mais certaines de leurs caractéristiques perdurent, comme le long nez blanc pour le Capitan.

 

  Le masque le plus ancien est l'arlequin. D'origine médiévale, ce masque noir s'accompagne d'un costume à losanges colorés. Au XIVe siècle, le port du masque était interdit la nuit et dans toutes les fêtes religieuses. Désormais, un jury international récompense le plus beau masque.

LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
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LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES
LA MAGIE VÉNITIENNE S’INVITE AU CARNAVAL DE BRUGES

 

 

Bruges, la ville-musée

 

 

  Bruges est l’une des villes les plus touristiques de Belgique. Cette cité médiévale a conservé au fil du temps la splendeur de son patrimoine architectural moyenâgeux, comme son beffroi surplombant le marché de plein air. Si vous avez le courage d’escalader les 366 marches, la récompense est au bout de l’effort : la vue y est imprenable !

   

  Le centre historique de Bruges est classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2000. On y découvre de magnifiques bâtiments gothiques en briques et des chefs d’oeuvres d'art primitif flamand. Avec son centre-ville fermé aux voitures, toute la beauté et la culture de cette ville hors du temps peuvent facilement être découvertes à pied ou à vélo, même si une balade en bateau le long des canaux silencieux reste un circuit au charme irrésistible.

   

  L’ancienne cité de la dentelle est un véritable musée à ciel ouvert : ses monuments religieux font partie des curiosités de la ville ; elle recèle également quelques musées témoins de l'art et du patrimoine artisanal brugeois. Les amateurs d’art sont à la fête, tant Bruges recèle quelques-uns des plus beaux chefs d’oeuvres de l’histoire de la peinture. Le XVe siècle, considéré comme le Siècle d’Or, fut marqué par l’empreinte indélébile des Primitifs flamands qui s’installèrent à Bruges dans la foulée de la puissante maison royale bourguignonne.


 Autant de haltes qui comblent les amoureux de culture : le musée d’archéologie, le musée des arts et traditions populaires, le musée de Guido Gezelle, le musée Gruuthuse, le musée Groeninge, pour ne citer qu’eux.
 

  Dans un autre domaine, la visite du musée de la dentelle ne manque pas non plus d’intérêt :
c’est l’ancienne école de la dentellerie rénovée des soeurs Apostolines qui l’abrite depuis 2014.

 

 La ville flamande propose également un bon nombre d’édifices religieux remarquables tels l’abbaye des Cisterciens, les abbayes Sainte-Godelina et Saint-Trudon, le monastère de la Vigne et la basilique du Saint-Sang.

 

 

Écouter le silence du béguinage !


  C’est une autre parenthèse hors du temps, si typiquement brugeoise, qu'il est de bon ton de découvrir. Le béguinage princier Ten Wijngaarde (Begijnhof) est un lieu particulier car le silence y est de mise, et ce, même si les touristes y viennent en nombre.
 

  Avec ses façades peintes en blanc et son immense jardin arboré, cet ensemble où vivaient jadis des béguines, des femmes généralement célibataires ou veuves ayant fait voeu de servir Dieu sans se retirer du monde, est aujourd’hui inscrit au patrimoine de l’UNESCO. Comme douze autres béguinages dans la région des Flandres en Belgique. Le béguinage princier Ten Wijngaarde a été créé en 1245.
 

  Dans ce havre de paix, aujourd'hui, le béguinage est habité par des religieuses de l'ordre de Saint-
Benoît et des femmes célibataires brugeoises. Dans la maison béguinale, vous découvrirez ce qu'était la vie quotidienne au XVIIe siècle.

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25 octobre 2018 4 25 /10 /octobre /2018 12:34

   

 

   C’est un spectacle haut en couleurs qui est proposé actuellement au parc Saint-Pierre à Calais, métamorphosé pour l’occasion en un incroyable univers de flamboyantes lumières.
   

   En effet, depuis samedi dernier, un festival de lanternes chinoises unique en France enchante le public, en le faisant rêver et voyager !

   

   Cette surprenante exposition, digne d’un conte de fées, qui se déroule au coeur de l‘Empire céleste, se prolongera jusqu’au 6 janvier 2019.

 

CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage

   Depuis 2012, ce festival s’est installé dans onze villes d’Europe, en Hollande – à Rotterdam, l’évènement a attiré 974 000 personnes – en Belgique, ainsi qu’en Allemagne, mais jamais en France.
   

   Calais a été choisie par l’intérêt que porte la municipalité pour la Chine, ainsi que pour sa situation géographique. 
 

   

   Cette exposition s’inspire d’une tradition séculaire en Chine de lanternes et lampions allumés le quinzième jour du premier mois du calendrier lunaire. Villes et villages se métamorphosent à cette période en lieu de lumières et de dévotion.


   

   À Calais, plus de 400 objets lumineux prennent vie chaque soir à partir de 18 h. Fabriquées et confectionnées par des dizaines d’artistes chinois, les sculptures géantes éclairées de l’intérieur et recouvertes de satin coloré plongent les visiteurs dans l’univers légendaire de la Chine antique et de la dynastie Tang (618-907). Des tableaux vivants, de la musique, des danses, des démonstrations de jonglerie, des ateliers pour les enfants animent cet univers enchanteur, propice au rêve et à l’évasion.

 

CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
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CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage

   L’exposition présente notamment un dragon d’une centaine de mètres de long entièrement construit sur place par une équipe d’une trentaine de personnes.

Le temple du ciel, proposé ici à l’échelle ½, est un lieu de cérémonie de sacrifice en l’honneur du ciel ; il symbolise la relation entre le ciel et la terre, le monde humain et le monde divin. À l'époque, l'empereur était considéré comme le fils du ciel, chargé de faire le lien avec l'autorité céleste pour préserver le bon ordre sur terre. Afin de montrer son respect au ciel, les cérémonies de sacrifice étaient donc très importantes.

 

CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage

   La fontaine du parc est très jolie, avec ses objets lumineux posés sur l’eau : les fleurs de lotus, symboles de paix, et les poissons, symboles de la richesse abondante qui continue dans le temps !


   On côtoie des animaux fantastiques, des fleurs géantes et colorées... Quant à la forêt de pandas, elle est particulièrement appréciée par les enfants.

 

  Le panda est un véritable ambassadeur pour la Chine. Avec ses tâches noires et blanches, il est une manifestation physique de Yin-Yang ; sa nature placide est une démonstration de la façon dont Yin et Yang, une fois parfaitement équilibrés, contribuent à la paix et à l’harmonie.

CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
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CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage
CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage

CHINA LIGHT CALAIS

 

De 18 h-21 h 30, parc Saint-Pierre 20, avenue du Président Wilson à Calais.

 

Fermé le lundi et le mardi (sauf jours fériés) – fermeture le 31 décembre 2018.

 

Tarifs : Adultes (> 18 ans) : 12 € sur place – 11 € en ligne.

 

Enfants (6 à 17 ans) : 10 € sur place – 9 € en ligne.

 

Gratuit pour les moins de 6 ans.

 

Carte famille (2 adultes + 2 enfants) : 40 € sur place – 38 € en ligne.

 

 

 

L’histoire des lanternes chinoises

 

 

 

    Depuis des siècles, lanternes et lampions sont allumés le 15e jour du premier mois du calendrier lunaire pour espérer une bonne année de récolte. Durant la fête de printemps, les familles chinoises sortent pour admirer les nombreuses lanternes et autres objets illuminés.

 

  Chaque lumière raconte une légende ou symbolise une histoire ancienne. Sur ces lanternes apparaissent de nombreuses formes de décoration, qui peuvent êtres classées en motifs figuratifs comme les paysages, les fleurs et les oiseaux, les dragons et les phénix, les poissons et les insectes. Des scènes de vies peuvent aussi être dépeintes tout autour de la lanterne pour le divertissement des gens.

 

   Les formes des lanternes varient également. La lanterne la plus traditionnelle a une forme ovale et est de couleur rouge, décorée de pompons dorés. Ce modèle traditionnel apparaît parfois en forme carrée.

 

  Les matériaux utilisés pour la fabrication de la lanterne chinoise varient également. Le plus souvent, le support est construit en bambou, en bois, en rotin et en fil de fer. L’abat-jour est fait de soie ou de papier semi-transparent. Les décorations sont appliquées selon différentes méthodes : calligraphie, peinture, broderie et papier découpé.

 

  Dans l’antiquité chinoise, lorsque l’école commençait le premier mois lunaire de l’année, les parents préparaient une lanterne pour leurs enfants, qui était ensuite allumée par les enseignants pour symboliser un avenir brillant pour l’année à venir. Cette cérémonie consistant à allumer une lanterne a évolué et est devenue une coutume : il s’agit à présent de porter des lanternes tout le long de la fête des lanternes.

 

CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage

 

La fête des lanternes

 

 

    La coutume consistant à admirer des lanternes au cours de cette fête remonte aux premiers jours de la dynastie des Han de l’Est. Au cours de la période Kaiyuan de la dynastie Tang, les gens fabriquaient des lanternes en forme de dragon pour célébrer la paix et la prospérité. Depuis, la culture des lanternes s’est largement popularisée.

 

   De nombreuses légendes entourent l’origine de la fête des lanternes. Voici la plus populaire d’entre elles : l’empereur Mingdi était un bouddhiste pieux. Un jour, il apprit l’existence de la tradition consistant à allumer des lanternes pour vénérer le Bouddha le 15e jour du premier mois lunaire. Dans le but de promouvoir le bouddhisme, l’empereur ordonna à tous ses sujets de présenter des lanternes allumées chez eux ce soir-là, en plus de toutes celles allumées dans les palais et les temples. Ainsi, la tradition bouddhiste est progressivement devenue une fête populaire.

 

 

 

CALAIS : Un étonnant festival de lanternes chinoises invite au voyage

Les lanternes chinoises aujourd’hui
 

   

   Bien que les lanternes chinoises aient avant tout une fonction esthétique, elles sont toujours fabriquées et utilisées par les Chinois d’aujourd’hui. Comme autrefois, ces lanternes ont gardé leur dimension artistique et servent à éclairer et décorer.

 

   Dans les rues des grandes villes comme des petits villages de Chine, des lanternes rouges dressent le décor des fêtes telles que le Nouvel An chinois, la fête de la mi-automne et la fête des lanternes.

 

   Pour découvrir les plus belles expositions de lanternes traditionnelles, il faut aller à Pékin, Hong Kong et Nanjing. À Pékin, des fêtes traditionnelles ont lieu dans de nombreux endroits et les lanternes chinoises peuvent être admirées un peu partout.

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8 octobre 2018 1 08 /10 /octobre /2018 07:25

 

   

 

   Génial, formidable, incroyable, superbe !


   Ce sont autant de superlatifs qui fusent de la foule compacte massée ce vendredi soir devant l’imposante façade de l’Hôtel de ville de Roubaix. Ce soir se déroule un spectacle sons et lumières impressionnant : un mapping (projections d'images animées sur des bâtiments historiques) qui raconte cinq siècles d’histoire de la ville aux mille cheminées.

Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville

     La projection investit ici l’espace public et vient magnifier, en la détournant, une des plus belles façades de Roubaix.

   

     Si le spectacle dure une vingtaine de minutes, il aura demandé plus de six mois de travail et 90 000 euros de budget. En cinq tableaux, il balaye donc plus de 500 ans d'histoire, de la charte des drapiers au XVe siècle, autorisant Roubaix à tisser le drap, à l’évocation des grands noms de l’industrie textile, son histoire, son héritage, sans oublier l’enthousiasme suscité par le street-art roubaisien d’aujourd'hui, ainsi que l’avenir numérique de la ville qui est ici largement suggéré.

 

Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville

 

   Clin d’oeil également à la Reine des classiques, la course cycliste Paris-Roubaix, à travers l’épopée de ses coureurs légendaires. Hommage également aux sites exceptionnels qui font la fierté et la renommée de la ville ; le musée La Piscine, la Condition Publique, l’usine château fort Motte-Bossu qui abrite maintenant depuis 1993, les Archives nationales du monde du travail, le vélodrome, le parc Barbieux, le château - dit Palais Vaissier- ou encore la villa Cavrois …

 

Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville

 

    Ce spectacle urbain grandiose est l’oeuvre du scénographe Xavier de Richemont, référence internationale dans le monde du mapping. Il se définit lui-même comme un peintre vidéo :

 

« Je suis un peintre vidéo et un peintre de bataille. C’est-à-dire que je retrace après coup les batailles, les événements marquants qui ont eu lieu à Roubaix. Je me documente, je fais des recherches – aussi sur place, je suis venu deux fois – sur l’histoire, les décors, les paysages… Je fais des repérages photographiques, je redessine des bâtiments, je vais à la rencontre des gens qui font la ville ou qui la connaissent. Je collecte, j’écris, j’en tire une narration, j’interprète. Je ne suis pas un historien, je ne fais pas de pédagogie… » expliquait-il récemment à la presse locale.

 

   Référence en matière d’oeuvres monumentales, Xavier de Richemont réalise des vidéo mappings à travers le monde depuis plus de vingt ans. L’importance du sens contenu dans son travail est majeure.

   

   Son style très personnel dans le traitement graphique aux traits et mouvements lyriques, jouant de la lenteur des mouvements et de la vibration des formes, des lignes et des couleurs, assemblant abstraction et figures, narration et musique, est très particulier. Ce travail est composé et projeté en vidéo.

   

   Sa recherche d’une écriture nouvelle par ce moyen contemporain, son expérience de la scène et son tempérament de peintre en font un des artistes vidéo français les plus sollicités dans le monde.

 

 

 

Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville
Roubaix : un mapping captivant raconte cinq siècles d’histoire de la ville

Photos Guy Sadet
 

Prochaines représentations :

Urba IXO

Création : Xavier de Richemont

Vendredi 12 octobre 20.00 h  puis 22.00 h

Samedi 13 octobre 20.00 h  puis 22.00 h

 

 

Un peu d’architecture :

 

... une frise en six tableaux sur la façade


   

  En 1905, l’Hôtel de ville, reconstruit en 1840, ne convient plus à une orgueilleuse capitale industrielle, passée de 30 000 à 100 000 habitants. Le maire de l’époque, l’industriel Eugène Motte, fait appel à l’architecte Victor Laloux, auteur de la gare d’Orsay, de l’ambassade des États-Unis à Paris ainsi que la gare de Tours.

 

   La Ville veut une mairie imposante faisant face à l’église, sur une grande place rectangulaire, et le maire exige des sculptures.
 

  La frise qui orne la façade comporte six éléments répartis de part et d’autre de l’entrée d’honneur. Elle est une véritable bande dessinée en six tableaux, une sorte de retable profane à la gloire de l’industrie.


   Les personnages plus grands que nature, placés dans leur cadre de travail, avec leurs outils et vêtements, contrastent avec les classiques figures allégoriques du fronton.
 

   Alphonse-Amédée Cordonnier cisela les trois premiers éléments : la récolte du coton et la tonte des moutons, le lavage et le peignage et la filature. Léon Fagel s’attaqua aux trois tableaux suivants : le tissage, la teinture et les apprêts, et la manutention finale.
 

   Chacun des personnages (la frise en comporte une petite quarantaine au total) mesure près de 2,40 mètres de hauteur.
 

   C’est dire l’aspect monumental de cette oeuvre destinée à immortaliser le passé laborieux de notre ville, ainsi que l’industrie qui lui procura sa richesse en dépit de tous les problèmes sociaux qui apparurent dès son apparition.
 

   Au-dessus du porche central, un autre sculpteur participa à la décoration de l’édifice : Hippolyte Lefebvre plaça de part et d’autre des armoiries de la ville deux statues de 4,80 mètres de hauteur.


   A droite, l’Abondance tient dans les plis de sa robe des fruits et des fleurs.


   A gauche, la Paix tient dans sa main un rameau d’olivier.

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16 août 2018 4 16 /08 /août /2018 08:00

 

 

 

    Ne croyez surtout pas que je boude le littoral méditerranéen !
 

   Cependant, même si le spectacle à la tombée du jour des roches rouges du massif de l’Estérel venant mourir dans une mer aux eaux d’un bleu intense me séduit toujours, je préfère celui des douces lumières sublimant les somptueuses palettes de couleurs des arrière-pays de notre Sud.

   

   Je décide donc en cette fin juillet de me rendre dans le Vaucluse, en faisant un détour par la Drôme provençale afin de parcourir les routes de la lavande de ces deux départements avec l’espoir d’en rapporter quelques pittoresques images.

 

 

COULEURS DU SUD

   Seulement pour les champs de lavande en plaine, c’est terminé !

 

   Aussi bien en Drôme provençale que sur le célèbre plateau de Valensole dans les Alpes de Haute Provence où les vastes étendues, ainsi que le coté très photogénique des champs qui ont un vrai relief et sont parsemés ça et là d’un olivier, d’un cyprès ou d’une ruine en pierre, la cueillette a déjà eu lieu ou est presque terminée.

 

  C’est vrai que la floraison de la lavande en Provence n’a pas lieu à date fixe. Ce fait dépend de facteurs météo et de la situation géographique.

 

   En général, plus le climat est chaud, plus précoces sont les fleurs.

   

   Seule solution pour moi : prendre de la hauteur !

 

   Direction donc les plateaux du Lubéron et du Mont Ventoux vers les villages de Sault et d’Aurel, pour ne citer qu’eux !

 

   C’est donc à Sault que je trouve mon « bonheur ». Le village est perché sur une colline rocheuse à plus de 700 mètres d’altitude.

 

  Dans la plaine s’étendent les immenses champs de lavande, qui resplendissent d’un bleu ardent où la plante est ici arrivée à maturité.

 

 Moment d’émerveillement devant ce paysage unique d’infinis champs de lavande, véritables océans parfumés qui ondulent au gré des vents !

 

 

COULEURS DU SUD
COULEURS DU SUD
COULEURS DU SUD
COULEURS DU SUD
COULEURS DU SUD
Dès le début du mois de juillet, la floraison des champs de lavande et de lavandin éveille les sens. Commence alors le temps de la récolte, les distilleries diffusent leurs effluves, témoignage d’un savoir-faire ancestral, celui de la transformation de la plante en huile essentielle. La fête de la lavande qui se déroule le 15 août à Sault marque les derniers jours de récolte. Cependant, le travail continue car la culture de cette plante nécessite une succession d’étapes au fil des mois : arrachage des plants abimés, puis bouturage et plantation au printemps, préparation des bouquets pour l’expédition et triage de la fleur en hiver ainsi que l’entretien des terres.

Dès le début du mois de juillet, la floraison des champs de lavande et de lavandin éveille les sens. Commence alors le temps de la récolte, les distilleries diffusent leurs effluves, témoignage d’un savoir-faire ancestral, celui de la transformation de la plante en huile essentielle. La fête de la lavande qui se déroule le 15 août à Sault marque les derniers jours de récolte. Cependant, le travail continue car la culture de cette plante nécessite une succession d’étapes au fil des mois : arrachage des plants abimés, puis bouturage et plantation au printemps, préparation des bouquets pour l’expédition et triage de la fleur en hiver ainsi que l’entretien des terres.

 

 

Le flambé : il aime les fleurs de lavande !

 

 

COULEURS DU SUD

   Le Flambé est un papillon superbe, qu'il n'est pas toujours facile d'observer.

 

  On l'appelle aussi voilier, ce qui peut se comprendre. Avec une envergure atteignant près de 90 mm, le Flambé est assurément un de nos plus grands et plus beaux papillons diurnes.

 

   Ses couleurs magnifiques et ses longs vols planés font qu'il ne passe pas inaperçu. C'est un papillon thermophile, aimant donc la chaleur, et à ce titre il est évidemment plus présent dans la moitié sud de la France, pour se raréfier en remontant vers le nord.

 

COULEURS DU SUD

  Autrefois très répandu, le flambé disparaît peu à peu du paysage : la faute aux pesticides et insecticides.

 

   Ce beau papillon se reproduit deux à trois fois par an, et hiberne. Il ne migre pas chez nous, contrairement à bon nombre de papillons. C'est sa chrysalide qui hiberne sur la plante hôte, généralement un prunellier ou un cerisier, voire une aubépine ou un amandier. Il est accommodant et se plaît sur plusieurs biotopes : la plaine, mais aussi la montagne, jusqu'à 2.000 m d'altitude, pourvu qu'il y ait suffisamment de fleurs à disposition.

 

  Sur le territoire français, il ne dispose pas de protection particulière, sauf en Île-de-France. Dans plusieurs pays, comme la Belgique ou la Suisse, il est déjà considéré comme vulnérable.

 

COULEURS DU SUD

 

 

DES OCRES ET DES VERTS

 

 

  … Après la couleur lavande, nuances de bleu, de violet, voire de mauve, partons à la découverte du massif des ocres du Luberon, toujours dans le Vaucluse où ici les rouges, les jaunes et les marrons se déclinent avec contraste au milieu des pinèdes verdoyantes.
 

 

   Sous le ciel bleu azur, la terre explose en un feu d'artifice de couleurs !


  Dressé face au Lubéron, au pied des plateaux des Monts de Vaucluse, le village de Roussillon est entouré de somptueux paysages.

   

  Situé au coeur du plus important gisement ocrier du monde, il doit sa célébrité à ses magnifiques falaises et à ses impressionnantes carrières d'ocre.
 

  Les rouges, les jaunes et marrons se déclinent avec contraste au milieu des pinèdes verdoyantes.

 

 

COULEURS DU SUD
COULEURS DU SUD

 

  Au-dessus, le bleu pur du ciel apporte une lumière d'une rare qualité, comme pour mieux mettre en valeur le tableau.
 

  Ce site prodigieux ressemble à une palette de peintre, les infinies alliances de couleurs varient du jaune au violet le plus sombre en passant par toutes les nuances de rose et de rouge.

 

COULEURS DU SUD
COULEURS DU SUD
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COULEURS DU SUD
COULEURS DU SUD
COULEURS DU SUD
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   On découvre son patrimoine naturel unique à travers « le sentier des ocres » et l’on peut comprendre le travail du traitement de ces pigments pour le bâtiment et la décoration en visitant le "Conservatoire des Ocres et des Pigments Appliqués" installé dans une ancienne usine d'ocre.


   Le Sentier des Ocres est une merveille de géologie incontournable où l’on peut, à l’occasion d’une balade, découvrir la beauté et la richesse de cette ancienne carrière d’où l’on pouvait extraire jusqu’à vingt-cinq nuances d’ocres !

 

 

COULEURS DU SUD
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COULEURS DU SUD
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… DEPUIS L’ANTIQUITÉ

 


  Les collines de Roussillon sont constituées de sables quartzeux, auxquels les oxydes donnent uneinfini variété de nuances de couleurs : du jaune à l'orange au rose, du rouge au violet. 
 

 

   Les ocres de Roussillon étaient connues et utilisées dès l'antiquité.
 

 

 Avec l'industrialisation au 19ème siècle, son exploitation est devenue intensive pour atteindre son maximum au début du 20ème siècle. Après la 1ère guerre mondiale, la production des ocres décline rapidement au profit des teintures chimiques, l'exploitation cessa définitivement peu après la seconde guerre mondiale.

 

 L'exploitation des ocres a profondément marqué le paysage à Roussillon, en entaillant profondément la terre colorée, créant ses reliefs lunaires et falaises tourmentées, lui donnant un aspect un peu surnaturel.


  Les touristes ont aujourd'hui remplacés les mineurs.

 

COULEURS DU SUD
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12 juillet 2018 4 12 /07 /juillet /2018 06:16

 

 

    Sympathique et inattendue rencontre, l’autre matin, au détour d’un chemin du Hâble d’Ault (Picardie), avec une famille de chardonnerets élégants, montée à l’assaut d’un buisson de chardons en fleurs.

DES CHARDONNERETS ÉLÉGANTS… ET TRÈS GOURMANDS !
DES CHARDONNERETS ÉLÉGANTS… ET TRÈS GOURMANDS !
DES CHARDONNERETS ÉLÉGANTS… ET TRÈS GOURMANDS !

Si ces juvéniles, déjà bien gaillards, se nourrissent seuls, il leur arrive de quémander quelques becquées aux parents.

DES CHARDONNERETS ÉLÉGANTS… ET TRÈS GOURMANDS !
DES CHARDONNERETS ÉLÉGANTS… ET TRÈS GOURMANDS !
DES CHARDONNERETS ÉLÉGANTS… ET TRÈS GOURMANDS !
DES CHARDONNERETS ÉLÉGANTS… ET TRÈS GOURMANDS !

 

 

Un bel oiseau au chant mélodieux

 

   

    Les jeunes chardonnerets n'ont pas encore les traits ni les couleurs caractéristiques des adultes. Ils ne portent pas de rouge sur la face, par contre ils arborent déjà un bandeau jaune sur les ailes. La tête et le dessous de leur corps sont beige blanchâtre et finement striés de brun.

   

    Le chardonneret élégant a un bec conique et pointu, très adapté pour extirper les petites graines du coeur des capitules, des cônes et autres fructifications denses, notamment le chardon, ce qui lui vaut son nom. Il se nourrit en voletant d'une plante ou d'un arbre à l'autre, souvent suspendu par les pattes, tête en bas.

   

  Les populations de chardonnerets élégants sont classées parmi les espèces en danger. En effet, leur nombre a fortement baissé durant le siècle dernier, notamment à cause de l’usage intempestif des pesticides qui compromettent la survie de ces oiseaux dont la nourriture est composée quasi-exclusivement de graines. Se nourrir devient, de ce fait, plus compliqué. Ils sont également victimes d’éleveurs peu scrupuleux qui les capturent pour en faire des oiseaux de volière, bien qu’aujourd'hui l'espèce soit protégée : il est strictement interdit de les garder en captivité.

   

    Le chardonneret prélève très rarement des baies. En période de nidification, il peut agrémenter son régime alimentaire de quelques invertébrés : petits coléoptères, diptères, pucerons, chenilles et larves qui servent également à nourrir les jeunes au nid.

DES CHARDONNERETS ÉLÉGANTS… ET TRÈS GOURMANDS !
DES CHARDONNERETS ÉLÉGANTS… ET TRÈS GOURMANDS !
DES CHARDONNERETS ÉLÉGANTS… ET TRÈS GOURMANDS !
DES CHARDONNERETS ÉLÉGANTS… ET TRÈS GOURMANDS !

 

 

De l’or en cage !

 

    Cette espèce protégée, réputée pour son chant mélodieux et son ravissant plumage, fait l'objet de ventes illicites, en dépit de l'existence de chardonnerets d'élevage, eux autorisés à la vente.

 

  Cependant certains exploitent ce filon en transgressant l'interdiction de capture dont cet oiseau fait l'objet.

 

 Malgré cette interdiction, des filières d’approvisionnement sont démantelées régulièrement en France.

 

  Des chardonnerets sauvages en cage et du matériel de capture sont régulièrement retrouvés. Les outils servant à la capture sont très simples : la plupart du temps, les braconniers se munissent d'un chardonneret en cage, surnommé un appelant, qui chante pour attirer ses congénères. Certains préfèrent un magnétophone sur lequel ils ont enregistré le chant du chardonneret. Une fois les proies attirées, elles se posent sur un gluau, un bâton enduit de glu.

 

  Pour capturer les oiseaux, certains braconniers n’hésitent pas à installer des filets japonais, longs de deux à plusieurs dizaines de mètres dans les jardins ou dans les friches industrielles.

 

  Dans le Nord, département le plus touché avec les Bouches-du-Rhône, les chiffres sont édifiants : au cours des deux dernières années, 633 passereaux – des chardonnerets pour la plupart – ont été saisis par les agents de l’ONCFS. En fonction de la beauté de leur plumage et de la qualité de leur chant, les passereaux se négocient entre 30 et 150 €.

 

  Certains éleveurs n’hésitent pas à créer des hybrides en croisant, par exemple, un chardonneret avec un canari, donnant ainsi naissance à des mulets pouvant peser jusqu’à 1 000 €. La vente clandestine se fait sur des marchés locaux et dans des lieux non officiels, chez les particuliers. Des cas de braconnages ont été relevés un peu partout en France : dans le Nord, en Alsace, en Isère, en Corse...

 

    A Paris, des trafiquants débusqués au marché aux oiseaux de l'Île de la Cité ont été condamnés. Interpellés en possession de 46 chardonnerets, ils doivent verser des amendes de 1 000 à 3 000 €. Un an de prison, c'est la peine maximale encourue pour toute personne coupable d'un tel délit, et 15 000 € d'amende. En France, entre 2001 et 2014, la population de chardonnerets a chuté de plus de 50 %.

 

   Il est notoire qu'en Afrique du Nord, l'espèce est maintenant en fort déclin du fait des captures inconsidérées. Une mauvaise nouvelle pour les chardonnerets nichés en France, dont la tranquillité risque d'être encore un peu plus troublée par des passionnés de plus en plus… rapaces !

DES CHARDONNERETS ÉLÉGANTS… ET TRÈS GOURMANDS !
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La colonie de Sternes caugek du Hâble

 

d’Ault

 


   Au Hâble d’Ault – où ces photos ont été prises – une colonie de Sternes caugek s’est installée depuis le début du printemps sur un îlot caillouteux du plus vaste plan d’eau du site. L’endroit est idéalement situé, très proche de la mer, facilitant ainsi de rapides et incessants ravitaillements en poissons frais !

 

   La Sterne caugek est un oiseau gris clair très pâle dessus et blanc dessous.

DES CHARDONNERETS ÉLÉGANTS… ET TRÈS GOURMANDS !
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   Elle porte un capuchon noir couronné par une crête plus ou moins dressée en huppe hirsute lorsqu’elle est excitée. Ses ailes fines et étroites sont blanc grisâtre avec pointes sombres aux primaires externes.

 

   Grégaire, elle vit en colonies sur les îlots, sur les plages bordant les laisses de haute mer, parfois sur les prairies des polders ou sur des rochers bas. La colonie est compacte, avec les nids très voisins, à moins d'un mètre les uns des autres. Les deux parents font un trou dans le sol, parfois garni d'herbes. La femelle pond en mai-juin, généralement un ou deux oeufs.

DES CHARDONNERETS ÉLÉGANTS… ET TRÈS GOURMANDS !

   L'incubation dure environ vingt-trois jours, assurée par les deux parents, tout comme le sera le nourrissage.

 

   Les poussins abandonnent le nid au bout de quelques heures et volent au bout de cinq semaines.

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INSTANTANÉS

 

 

Tarier pâtre

 

 

 

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   Ce gracieux petit oiseau doit son nom au fait qu’il fréquente les milieux où paissent les troupeaux. Il aime se poser à découvert sur des poteaux, des ajoncs ou des hautes branches d’arbustes.

   

  Il guette ainsi les insectes, sa principale source de nourriture.

 

 Tête noire avec une grande tâche blanche aux côtés du cou, poitrine orangée et croupion brun, le mâle présente un plumage très coloré. Tout aussi charmant, celui de la femelle est toutefois moins contrasté.

 

  D’année en année, le couple conserve le même territoire de reproduction. Composé de feuilles et de mousse, le nid est installé à même le sol dans une excavation repérée dans un talus, au pied d’un buisson ou en bordure de chemin.

 

 

Pipit farlouse

 

 

DES CHARDONNERETS ÉLÉGANTS… ET TRÈS GOURMANDS !

   Le pipit farlouse aime s’élever dans le ciel entonnant un chant – c’est grâce à ses pit-pit qu’on le reconnaît – pour ensuite se laisser retomber comme un parachute.

 

   Ce petit passereau discret apprécie les zones humides et dégagées. Mais rien ne l’empêche de vivre dans les cultures, les friches et de venir sur le littoral.

 

   Il se nourrit d’insectes, de graminées, de larves et d’araignées.

 

  En mai et juin, la femelle construit un nid constitué de végétaux, de mousses et de crins. Elle peut pondre jusqu’à six oeufs. Ce petit oiseau se reconnaît par son plumage de couleur brun verdâtre, avec une poitrine crème striée de noir. Il est généralement migrateur mais dans certaines régions de France, il est sédentaire.

 

 

Partie de cache-cache avec le moustachu de la roselière


Panure à moustaches

 

 

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   C’est un oiseau inféodé aux roselières. Le mâle – ici sur la photo – est très facilement reconnaissable avec les très belles couleurs de son plumage ; sa tête est gris-bleu, avec une longue moustache noire caractéristique allant du bec à la gorge.

 

    Pour se nourrir, la panure à moustache se déplace le long des tiges de roseaux, capturant adultes et larves d'insectes, ou bien elle descend au sol, sondant la boue humide. Ce petit passereau reste cependant difficilement visible car très furtif.

 

La chevêche d'Athéna

 


   La chevêche d’Athéna, parfois appelée chouette aux yeux d’or est aisément identifiable.

 

   De la taille d’un merle avec ses 22 cm de haut, elle est bien plus petite que la chouette hulotte et l’effraie des clochers. Son plumage est brun gris ponctué de tâches plus claires.

DES CHARDONNERETS ÉLÉGANTS… ET TRÈS GOURMANDS !
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   Ses yeux jaunes et ses sourcils blancs sont typiques. À l’origine, commune dans les vergers et les arbres creux dans lesquels elle niche, on la trouve maintenant au coeur des villages.


 

 

 

DES CHARDONNERETS ÉLÉGANTS… ET TRÈS GOURMANDS !

   Les bâtiments anciens pourvus de cavités sont favorables à son accueil. Elle est en outre active en journée, particulièrement à l’aube et au crépuscule, périodes durant lesquelles elle chasse dans les prairies et les zones cultivées.

 

   Elle se nourrit principalement d'invertébrés et de vers de terre, mais aussi de petits mammifères et d'oiseaux, ainsi que d'amphibiens.

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AUX AGUETS


Jeune lièvre d’Europe

 

 

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2 juin 2018 6 02 /06 /juin /2018 13:20

 

Chaque année depuis 2009, un troupeau de 450 à 500 moutons de race boulonnaise, dont on craignait la disparition dans les années 80, occupe en estive le site du Cap Blanc-Nez.
 

Samedi, un public nombreux a accompagné le cheptel de 500 moutons issus de six élevages locaux, en transhumance de la place d’Escalles au Mont d’Hubert. Les bêtes, resteront en pâturage jusqu’au mois d’octobre.
 

Cette manifestation fut l’occasion de faire connaître au grand public la seule race ovine régionale des Haut-de-France, ainsi que les actions menées par la filière économique L’Agneau Boulonnais®, Agneau des Terroirs du Nord, et également d’y découvrir les richesses naturelles et la qualité paysagère du site du Cap Blanc-Nez préservées par cette gestion pastorale adaptée.

 

LES MOUTONS BOULONNAIS EN ESTIVE AU CAP BLANC-NEZ
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540 hectares d’espaces naturels

 

Aujourd’hui, près de 540 hectares d’espaces naturels dans les départements du Pas-de-Calais et du Nord sont gérés avec des brebis boulonnaises issues du cheptel d’éleveurs professionnels, accompagnées de quelques béliers ; 60 % des surfaces se situent au Cap Blanc-Nez, et 30 % de l’effectif de brebis boulonnaises inscrites sont en estive sur ce site.

 

Cette opération de pâturage contribue directement à la sauvegarde de la race ovine boulonnaise et au développement de l’élevage.

 

Le Cap Blanc-Nez constitue un paysage remarquable, inscrit au sein du réseau des Grands Sites de France. Sans pâturage, les buissons et arbustes apparaissent ; les pelouses régressent, et le milieu se referme et évolue la plupart du temps vers un fourré boisé.

 

Le pâturage itinérant est donc une condition nécessaire à un entretien durable de ces milieux ouverts. Les prairies sèches calcicoles sont des milieux originaux abritant une flore et une faune exceptionnelle, riches en espèces d’intérêts national et européen.

 

LES MOUTONS BOULONNAIS EN ESTIVE AU CAP BLANC-NEZ

Des agneaux d’hiver


Le pâturage du Cap Blanc-Nez permet aux éleveurs de produire des agneaux d’hiver qu’ils commercialisent au printemps suivant par le biais de cette filière.

 

L’impact économique est réel et mesuré puisqu’il permet à plusieurs exploitants de dégager un revenu de leur élevage et contribue au maintien de leur exploitation. Le site du Cap Blanc-Nez contribue à hauteur de 50 à 60 % à la filière L’Agneau Boulonnais®, Agneau des Terroirs du Nord.


Le mouton boulonnais a reçu le prix national 2017 de la Fondation du patrimoine pour l’agro-biodiversité animale au salon de l’agriculture à Paris.


L’objectif général du prix est d’assurer la promotion et la valorisation des races locales à faible effectif, races représentatives d’un patrimoine génétique unique, mais aussi de valoriser la biodiversité et la réhabilitation des espaces naturels protégés.

LES MOUTONS BOULONNAIS EN ESTIVE AU CAP BLANC-NEZ
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L’éco-pâturage, une idée qui fait son chemin

 

La loi Labbé, entrée en vigueur au 1er janvier 2017, interdit désormais aux collectivités d'utiliser des produits phytosanitaires dans les espaces publics.
 

À la place des herbicides, les moutons peuvent faire le travail ! L'éco-pâturage coûte moins cher que l'entretien des espaces verts avec des machines et du personnel ; en outre, les citadins apprécient la présence rassurante des animaux de la ferme.

 

Depuis trois ans, l'engouement ne cesse de croître, également auprès des entreprises ou des structures comme la SNCF ou les Voies navigables de France qui intègrent l'éco-pâturage sur plusieurs de leurs sites.
 

Des formations de bergers urbains sont même dispensées par une entreprise située à Bousbecque, dans le Nord.

 

ORNITHOLOGIE

 


 

Dans l’intimité des spatules blanches

 

C’est un véritable bonheur que d’avoir pu passer quelques heures à pouvoir observer sans être vu ces magnifiques échassiers immaculés que sont les spatules blanches évoluant dans leur milieu
naturel.

 

Confortablement installé dans l’affût privé du parc du Marquenterre, très bien implanté (pratiquement au ras d’un plan d’eau) et faisant partie intégrante du paysage grâce à l’utilisation de matériaux judicieusement utilisés pour sa construction.
 

J’ai donc partagé ces moments d’intimité de ces oiseaux hors du commun, particulièrement beaux en cette période nuptiale : ils arborent une aigrette derrière la tête et une large tache jaune-orange sur la poitrine.
 

Même si j’avais l’impression parfois de jouer les voyeurs, à aucun moment je n’ai troublé leur quiétude.

 

En plus de l’affûtage, j’utilisais une très grosse focale et le déclenchement de mon boîtier était réglé en mode silencieux !

LES MOUTONS BOULONNAIS EN ESTIVE AU CAP BLANC-NEZ
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LES MOUTONS BOULONNAIS EN ESTIVE AU CAP BLANC-NEZ
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Un élégant échassier


Grand échassier de la taille de la grande aigrette, la spatule blanche est facilement reconnaissable grâce à son long bec en forme de spatule de couleur noire, avec du jaune à son extrémité.
 

Son plumage est entièrement blanc, ses pattes sont noires.
En vol, contrairement aux hérons, elle a le cou tendu, comme les cigognes.

 

Les juvéniles ont l’extrémité des rémiges noire.
 

Comme tout échassier, elle a de longues pattes, à l’image des hérons et des cigognes.

Les mâles sont plus grands que les femelles, et possèdent un bec et des pattes plus longs.
 

Elle est grégaire, coloniale en période de reproduction.

 

On l'observe le plus souvent en groupes dans les eaux peu profondes.

 

Tout en avançant à l'aveugle, parfois rapidement, elle fouille la vase du bec par des mouvements de balayage de gauche à droite.

 

Le régime se compose de petits poissons (épinoches) en eau douce, de crustacés (principalement des crevettes), d’insectes aquatiques, de grenouilles, de sangsues ou de vers.

LES MOUTONS BOULONNAIS EN ESTIVE AU CAP BLANC-NEZ
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Son nid est constitué de branchettes et accueille la ponte de trois à cinq oeufs (voire six) qui a lieu généralement en avril et jusqu’à mai.

 

L’éclosion a lieu après 21 à 25 jours d’incubation.
 

Les jeunes séjournent au nid quatre semaines, puis prennent leur envol à sept semaines environ.
 

Les deux sexes participent à la construction du nid, à la couvaison et à l’élevage.
 

En juillet, les groupes de juvéniles se rassemblent aux alentours des sites de nidification où ils recherchent eux-mêmes leur nourriture sur les meilleurs gagnages que constituent les étangs, les lagunes et les vasières littorales.

 

Cependant, la présence d’adultes déclenche chez les jeunes des comportements de mendicité.

LES MOUTONS BOULONNAIS EN ESTIVE AU CAP BLANC-NEZ
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Grooming

 

LES MOUTONS BOULONNAIS EN ESTIVE AU CAP BLANC-NEZ
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Une spatule blanche vient de glisser son impressionnant bec dans les plumes du cou de son partenaire : elle semble le chatouiller mais il n’en n’est rien !

 

Cette séance de nettoyage mutuel – que les anglophones appellent grooming – est bien commode pour l’entretien des zones corporelles difficilement accessibles par soi-même. Les parasites y sont également délogés.
 

Le grooming chez les oiseaux représente plus qu’un élémentaire geste d’hygiène, il est également une forme de communication tactile qui renforce les liens.

 

LES MOUTONS BOULONNAIS EN ESTIVE AU CAP BLANC-NEZ
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Les spatules au Marquenterre
 

L’histoire de la colonie de spatules blanches au Marquenterre ne démarre qu’en 2000, où l’on découvre que trois nids abandonnés dans la héronnière ont été occupés par des spatules et que des petits y sont nés.

Elles sont revenues plus nombreuses l’année suivante, jusqu’à édifier et occuper 83nids en 2014 !
 

Cette année, près de 75 couples nichent dans la pinède du parc, au sommet des pins laricio ; 600 couples nichent en France, 12 000 en Europe.
 

En Europe de l’Ouest, la population nicheuse augmente et se dissémine depuis une quinzaine d’années à partir des deux principales zones historiques de reproduction de l’espèce : les îles de la mer des Wadden au Pays-Bas, et les Marismas d’Odiel et du Guadaquivir en Espagne.
 

La colonie du Marquenterre est une des plus importantes du pays, mais surtout, elle est la seule que le public peut observer dans de bonnes conditions, avec une relative proximité mais sans occasionner de dérangements.

Les spatules ont confirmé leur originalité, car elles nichent au milieu des cigognes et des hérons, dans les pins.
 

C’est rare ! Habituellement, elles préfèrent les roselières et les petits arbres, les pieds dans l’eau.
 

Preuve ultime de la réussite de cette réintroduction : on peut observer des couples à l’extérieur du parc.
Une dizaine d’entre eux niche au sud de la baie de Somme ; d’autres en baie d’Authie, ainsi qu’à Merlimont (62).

 

L’arrivée de la spatule se fait plus tôt désormais, à partir de la fin janvier. C’est un indicateur du réchauffement climatique, et malheureusement de la destruction de son habitat en Afrique malgré la mise en place de réserves et de gros efforts dans des pays comme le Sénégal ou la Mauritanie.

Cohabitation réussie entre les cigognes blanches et les spatules au sommet des pins laricio de la héronnière du parc

Cohabitation réussie entre les cigognes blanches et les spatules au sommet des pins laricio de la héronnière du parc

Au printemps, le nombre de spatules augmente progressivement.
 

Le premier vrai pic se constate à la mi-juin. Il s’agit du premier rassemblement de jeunes nés sur le site.
 

Le passage de retour commence fin juillet et s’intensifie en août-septembre. Les migrateurs venant des Pays-Bas se mélangent avec les locaux.
 

Le samedi 4 août 2012, 474 spatules se sont posées sur les différents plans d’eau du parc, et le 5 août 2015, 469 échassiers ont pu être comptabilisés. Deux records pour le parc !
 

L’arrivée et les départs se succèdent jusqu’à fin septembre, quand les effectifs diminuent d’un coup, signalant un départ important.
 

A partir de novembre, une trentaine de spatules blanches débutent leur hivernage sur le site.

Rassemblement estival de spatules, lors de la migration postnuptiale des oiseaux venus des Pays-Bas, sur une prairie du parc

Rassemblement estival de spatules, lors de la migration postnuptiale des oiseaux venus des Pays-Bas, sur une prairie du parc

Le courlis corlieu en halte migratoire


Plus petit que le courlis cendré, il se reconnaît à son bec arqué plus court, à son bandeau oculaire clair et à sa raie médiane crème au-dessus de la tête.
 

Il niche en Europe du Nord, en Scandinavie, en Finlande, en Russie, en Islande, dans les îles Féroé et dans l'extrême nord de l'Ecosse.

 

Il ne fréquente la région que lors de ses passages migratoires, qui se font généralement la nuit et à très haute altitude.
 

Il se nourrit, de jour, en retrait de la côte, et passe la nuit sur le littoral.
 

C’est un visiteur régulier du parc du Marquenterre où j’ai pu l’observer dernièrement.

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Le nid flottant des grèbes castagneux

 

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Le grèbe castagneux est le plus petit des grèbes avec son corps rondelet, son cou court et son tout petit bec droit.

En période nuptiale, il arbore une calotte, un arrière du cou et un dos noirs.


Ses joues et son avant du cou sont brun-rouge à châtain. Il montre une tâche jaune à la commissure du bec.

 

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Comme chez tous les grèbes, le nid, construit avec des roseaux et des branchages fins, est une sorte de petit radeau plus ou moins flottant amarré dans les roseaux ou à la berge par les branches d'un arbuste tombant dans l'eau.


D'avril à juillet, la femelle y pond cinq à six oeufs de couleur blanchâtre dont l'incubation est assurée par les deux parents pendant une période qui varie de vingt à vingt-sept jours.

Des secondes pontes ou des pontes de remplacement peuvent être effectuées jusqu'au début du mois d'août.

LES MOUTONS BOULONNAIS EN ESTIVE AU CAP BLANC-NEZ
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COHABITATION

 

Avocettes élégantes et chevaliers gambettes
Parc du Marquenterre

 

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23 avril 2018 1 23 /04 /avril /2018 07:20

 

     

 

          Depuis quelques semaines déjà, les premières hirondelles sont réapparues dans notre région, ainsi que bon nombre de migrateurs transsahariens.

 

 

La Bergeronnette printanière

La Bergeronnette printanière

Cependant, juste avant le retour du printemps, des chercheurs et des ornithologues ont voulu sensibiliser – à juste titre – l’opinion publique sur la disparition de nombreux oiseaux.

 

Leur constat fut abondamment commenté dans la presse à grands renforts de titres accrocheurs, tels que : Quand le printemps ne gazouillera plus, par manque d’oiseaux ou bien Disparition des oiseaux : vers des printemps de plus en plus silencieux.
 

Ne nous voilons pas la face, rien n’est exagéré : les oiseaux des campagnes françaises sont frappés de disparition massive. En quinze ans, leur présence a diminué d’un tiers.
 

En cause : l’évolution des pratiques agricoles, qui privent les volatiles de leur principale ressource nutritive, les graines sauvages.
 

Une situation proche de la catastrophe écologique qui donne un signal alarmant de l’état de toute la chaîne alimentaire.

 

Au fil des ans, l’agriculture intensive, couplée à l’urbanisation, a produit des effets dommageables sur les écosystèmes.

 

L’usage d’engrais et de pesticides a décimé plantes et insectes, les cultures homogènes ont peu à peu réduit l’habitat des oiseaux, friands de haies, bosquets et autres prairies où nicher. Par ailleurs il faut savoir que les pesticides tuent : hérissons, insectes, oiseaux, petits mammifères, papillons, abeilles…
 

Néanmoins, j’ai pu constater dans mes balades ornithologiques que bon nombre d’espèces restent présentes, en moins grand nombre cependant : Alouette des champs, Fauvettes, etc.
 

Toutefois je n’ai pas encore observé de Linotte mélodieuse !


Dans les roselières résonnent les chants des oiseaux inféodés à ce type de biotope : Bruants des roseaux, Phragmites des joncs, ou autre Rousserole effarvatte.
 

Également très présente cette année dans les Hauts-de-France : la magnifique Gorgebleue !
 

 

 

Petit inventaire photographique de mes dernières observations :

 

La Rousserolle effarvatte

La Rousserolle effarvatte

Phragmite des joncs

Phragmite des joncs

Le Tarier pâtre

Le Tarier pâtre

Hirondelle rustique : Pour construire leur nid les Hirondelles rustiques sont en quête de flaques d’eau bien utiles pour composer un savant mélange de boues, de fétus de paille ou de crins ainsi que de petit cailloux afin d’en constituer une boulette !

Hirondelle rustique : Pour construire leur nid les Hirondelles rustiques sont en quête de flaques d’eau bien utiles pour composer un savant mélange de boues, de fétus de paille ou de crins ainsi que de petit cailloux afin d’en constituer une boulette !

 

Pipit farlouse

 

(Anthus pratensis - Meadow Pipit)

LES OISEAUX GAZOUILLENT TOUJOURS AU PRINTEMPS…

 

La Gorgebleue à miroir

 

(Luscinia svecica – Bluethroat)

 

LES OISEAUX GAZOUILLENT TOUJOURS AU PRINTEMPS…
LES OISEAUX GAZOUILLENT TOUJOURS AU PRINTEMPS…

La Gorgebleue est aisément identifiable à son plastron bleu souligné d'un croissant roux.

 

Le dos, la partie supérieure des ailes et la tête sont bruns, et la face est ornée d'un sourcil blanc.

 

Le dessous du corps est blanc, tirant sur le crème au niveau des flancs.

 

Les rectrices médianes sont marron, les yeux et le bec noirs, et la partie inférieure de ce dernier est jaunâtre.

 

Ce joli passereau passe beaucoup de temps au sol et s'y déplace en courant, tout en restant à l'abri des branchages.

 

Lorsqu'il est inquiet, il se fige et se redresse pour vérifier son environnement.

 

LES OISEAUX GAZOUILLENT TOUJOURS AU PRINTEMPS…
LES OISEAUX GAZOUILLENT TOUJOURS AU PRINTEMPS…

Son vol est rapide et direct. Insectivore, il cherche sa nourriture dans la végétation basse. Mais il peut également se nourrir de baies si le besoin s'en fait sentir.


Pendant la parade nuptiale, le mâle chante souvent tout en effectuant des vols, déployant sa queue en éventail pour mettre en valeur ses plumes rousses.


Le mâle protège sa partenaire des autres mâles. Il reste à moins d'un mètre d'elle, et la suit si elle quitte le nid.


L'accouplement a lieu sous le couvert de la végétation. Le nid de la gorgebleue est situé sur le sol, caché dans un trou peu profond ou dans une touffe d'herbes.

 

Il est construit par la femelle avec des herbes, de l'écorce, des racines et de la mousse, tapissé de matériaux doux. La femelle dépose quatre à sept oeufs bleu pâle ou verts, tachetés de brun.

 

LES OISEAUX GAZOUILLENT TOUJOURS AU PRINTEMPS…
LES OISEAUX GAZOUILLENT TOUJOURS AU PRINTEMPS…

L'incubation dure environ treize à quinze jours ; elle est assurée par la femelle.
 

Les deux parents nourrissent les petits avec des insectes, et les jeunes quittent le nid au bout de treize ou quatorze jours.
 

Si la femelle démarre une seconde ponte, le mâle s'occupera seul des jeunes de la première couvée.

 

LES OISEAUX GAZOUILLENT TOUJOURS AU PRINTEMPS…

Le retour des Barges

 


     Les premières Barges à queue noire viennent tout juste d’arriver dans les polders en Flandre – avant la fin mars – que déjà nous pouvons assister aux premiers accouplements. À Uitkerke, l’an dernier, près de cent-vingt couples y ont niché. 

 

La Barge à queue noire est un limicole élégant de grande taille mesurant de 40 à 44 cm environ.

 

Elle s’alimente en sondant la vase ou le sol humide avec son bec, plus rarement à vue, ne cherchant pas toujours sa nourriture dans l'eau mais aussi dans le sable, dans les labours, les prairies où elle fait la chasse aux lombrics aussi habilement que la bécassine.

LES OISEAUX GAZOUILLENT TOUJOURS AU PRINTEMPS…
LES OISEAUX GAZOUILLENT TOUJOURS AU PRINTEMPS…

Un élégant limicole


L’oiseau a un long bec, une tête relativement petite, un long cou et de longues pattes adaptées pour sillonner les herbages humides et autres habitats de zone humide.

 

Le mâle est plus petit et plus coloré que la femelle, avec un bec légèrement plus court. En plumage nuptial, le sommet du crâne et la nuque sont roussâtres, striés de brun.

 

Le plumage de la poitrine est barré horizontalement de stries foncées et les flancs sont ornés d'écailles brunes. En plumage hivernal, menton, bas de la poitrine et ventre deviennent d'un blanc pur. La tête, le cou et les flancs prennent une teinte gris clair uniforme.

 

En vol, la barge à queue noire présente une barre alaire et un croupion d’un blanc contrastant.

 

LES OISEAUX GAZOUILLENT TOUJOURS AU PRINTEMPS…

Les deux sexes ont un aspect similaire, mais en période nuptiale, le plumage de la poitrine, du cou et de la tête du mâle se parent plus largement d’une couleur orangée plus vive.


Elle se nourrit principalement de petits insectes et de leurs larves, d’annélides, de mollusques, de néréides, de crustacés, d’araignées, d’oeufs de poisson, de frais et têtards de grenouille.


 

Elle s'alimente aussi de végétaux tels que des baies et des graines, mais ceci principalement pendant la migration et au cours de l’hiver.

 

Dans les plaines côtières de l’Afrique de l’Ouest, où hiverne la majorité de la sous-espèce désignée, ainsi que dans les principaux sites de transit en Espagne et au Portugal, elle se nourrit exclusivement de riz.

 

LES OISEAUX GAZOUILLENT TOUJOURS AU PRINTEMPS…

 

 

Parade amoureuse et accouplement

 

 

LES OISEAUX GAZOUILLENT TOUJOURS AU PRINTEMPS…
LES OISEAUX GAZOUILLENT TOUJOURS AU PRINTEMPS…
LES OISEAUX GAZOUILLENT TOUJOURS AU PRINTEMPS…

 

QUATRE OEUFS DE COULEUR FAUVE…

 

 

L’installation des nicheurs a lieu à partir de mi-mars et se poursuit jusqu’en mai. La ponte, de quatre oeufs en moyenne – de couleur fauve tachetée de deux tons foncés – est déposée au sol, dans une cuvette creusée généralement par le mâle.

 

Durant toute la durée de l'incubation, les mâles ne cessent de voler au-dessus de la couveuse, se livrant à des joutes et à des acrobaties aériennes. Si un prédateur potentiel – ou supposé l’être – s'approche de la colonie, tous les oiseaux assurent une défense collective, volant autour de lui et faisant entendre un concert de cris aussi variés. Les deux partenaires se relaient pendant l’incubation qui dure vingt-deux à vingt-quatre jours.

 

Les jeunes sont aptes au vol entre trente et trente-cinq jours après l’éclosion. Les oiseaux reviennent sur leur site de nidification de l’année précédente.

 

UNE POPULATION IMPORTANTE AUX PAYS-BAS


Les Pays-Bas abritent près de la moitié de la population européenne de la Barge à queue noire et de plus des trois-quarts de sa population continentale occidentale.

 

Les sites de reproduction habituels de la barge à queue noire sont des habitats artificiels, tels qu’herbages et prairies semi-naturelles. Aux Pays-Bas, ainsi qu’en Allemagne et en Belgique, la majorité des Barges installent leurs nids dans des prairies humides.

 

Les polders humides en Hollande septentrionale et les parties de l’ouest de la Frise peuvent être considérées comme leurs sites néerlandais de reproduction de prédilection.

 


Après la migration du printemps, début avril, beaucoup de Barges à queue noire reviennent sur ces sites paisibles de pâture pour s’y reproduire. Dans ces régions, elle peut être observée de très près.

 

C’est également le cas dans quatre des îles néerlandaises de la mer de Wadden : Texel, Terschelling, Schiermonnikoog et Ameland.

 

 

LES OISEAUX GAZOUILLENT TOUJOURS AU PRINTEMPS…

 

Après la migration du printemps, début avril, beaucoup de Barges à queue noire reviennent sur ces sites paisibles de pâture pour s’y reproduire.

 

Dans ces régions, elle peut être observée de très près. C’est également le cas dans quatre des îles néerlandaises de la mer de Wadden : Texel, Terschelling, Schiermonnikoog et Ameland.
 

 

Les habitats de reproduction de la barge sont les mêmes en Belgique qu’aux Pays-Bas.

 

LES OISEAUX GAZOUILLENT TOUJOURS AU PRINTEMPS…

Les menaces telles que l’intensification des systèmes agricoles ou le déclin des habitats adéquats dû à l’urbanisation font obstacle au succès de la reproduction.

 

La région située autour du village d’Uitkerke en Flandre, où ont été prises mes images .

 

Les jeunes sont aptes au vol entre trente et trente-cinq jours après l’éclosion.

 

 

Décor printanier pour le Moyen-duc

 

 

Mesurant environ 35 cm de long et moyennant un poids de 250 g pour le mâle et de 300 g pour la femelle, avec une envergure de 86 à 98 cm, il est légèrement plus petit et plus mince que la Chouette hulotte. Sa tête est couronnée de deux grandes aigrettes souvent dressées : on dit qu'il « fronce les sourcils ». Lorsque le hibou est serein, elles sont aplaties. Ses yeux jaune-orangé sont au centre d'un disque facial arrondi très net brun-fauve, bordé de noir et de gris. Les sourcils sont blancs. Le bec est noir. Les pattes et les doigts sont emplumés. Il chasse principalement la nuit dans les champs et les marais ouverts. Il capture sa proie en utilisant son excellente vue et son ouïe. Après avoir saisi sa prise, il la tue en tapant l'arrière de la tête, et ensuite, il l'avale entière.

Mesurant environ 35 cm de long et moyennant un poids de 250 g pour le mâle et de 300 g pour la femelle, avec une envergure de 86 à 98 cm, il est légèrement plus petit et plus mince que la Chouette hulotte. Sa tête est couronnée de deux grandes aigrettes souvent dressées : on dit qu'il « fronce les sourcils ». Lorsque le hibou est serein, elles sont aplaties. Ses yeux jaune-orangé sont au centre d'un disque facial arrondi très net brun-fauve, bordé de noir et de gris. Les sourcils sont blancs. Le bec est noir. Les pattes et les doigts sont emplumés. Il chasse principalement la nuit dans les champs et les marais ouverts. Il capture sa proie en utilisant son excellente vue et son ouïe. Après avoir saisi sa prise, il la tue en tapant l'arrière de la tête, et ensuite, il l'avale entière.

 

 

... Dans le rétroviseur

 

 

 

Si de nombreux oiseaux nous reviennent, d’autres sont repartis vers leurs zones de nidification dans la toundra scandinave, tel le Hibou des marais qui a hiverné dans nos contrées.


 

Son vol élégant, son regard d’or à la fois énigmatique et inquiétant, et surtout ses parties de chasse aux campagnols qu’il nous offre en pleine lumière sont autant de raisons de vouloir le rencontrer.

 

LES OISEAUX GAZOUILLENT TOUJOURS AU PRINTEMPS…

Le Hibou des marais est un rapace à la fois diurne et nocturne. De taille moyenne, son plumage est brun chamoisé, avec des stries noires sur la poitrine et l’abdomen.

 

Sa tête, petite et ronde, a une face pâle avec l’iris jaune des yeux insérés dans le noir d’un imposant disque facial blanchâtre qui lui confère une expression à la fois inquiétante et étrange.

 

Les pattes sont couvertes de plumes blanches, les griffes sont noires.

 

Les ailes sont longues et étroites avec la face inférieure très claire.

 

En vol plané, elles sont relevées au-dessus du corps. Il affectionne les espaces découverts et sauvages comme les prairies herbeuses, les roselières, les tourbières, les terres cultivées, et même les marais salants.

 

LES OISEAUX GAZOUILLENT TOUJOURS AU PRINTEMPS…

Le Hibou des marais est un strigidé aux moeurs crépusculaires : on le rencontre généralement durant les heures qui précédent le coucher du soleil, ou à toute heure durant les journées nuageuses, mais rarement en plein soleil.

 

On peut également l'observer la nuit. Il chasse le jour à la manière d'un busard, en évoluant au-dessus du sol, ou perché sur un poste de guet d'où il guette ses proies pour ensuite se jeter dessus serres en avant.

 

Au sol, il avale sa prise en entier, tête la première. Sa nourriture est constituée à 90 % de campagnols des champs, de petits rongeurs, rarement d'oiseaux, de lézards, parfois de quelques insectes.

 

LES OISEAUX GAZOUILLENT TOUJOURS AU PRINTEMPS…

Le plus souvent, il est découvert alors qu'il chasse en vol à quelques mètres au-dessus des herbes des terres non cultivées.

 

Son vol est léger et peut changer de style selon ses besoins. Tantôt, il évolue de façon irrégulière, basculant doucement d'un côté puis sur l'autre, puis une autre fois, il se déplace de manière plutôt rectiligne.

 

En vol, il peut être facilement confondu avec le hibou moyen-duc qui, surtout en période de nidification, peut chasser en plein jour, particulièrement dans l'heure précédant le coucher du soleil.

 

Malheureusement, la population du hibou des marais a dramatiquement chuté à travers le monde entier au cours des dernières décennies. Il bénéficie d'une protection totale sur le territoire français.

 

LES OISEAUX GAZOUILLENT TOUJOURS AU PRINTEMPS…

 

 

 

ZOOM

 

 

La Chevêche d'Athéna

(Athene noctua - Little Owl)


 

La chevêche d’Athéna, parfois appelée chouette aux yeux d’or est aisément identifiable. De la taille d’un merle avec ses 22 cm de haut, elle est bien plus petite que la chouette hulotte et l’effraie des clochers. Son plumage est brun gris ponctué de taches plus claires. Ses yeux jaunes et ses sourcils blancs sont typiques.

 

À l’origine, commune dans les vergers et les arbres creux dans lesquels elle niche, on la trouve maintenant au coeur des villages.

 

LES OISEAUX GAZOUILLENT TOUJOURS AU PRINTEMPS…

 

Les bâtiments anciens pourvus de cavités sont favorables à son accueil. Elle est en outre active en journée, particulièrement à l’aube et au crépuscule, périodes durant lesquelles elle chasse dans les prairies et les zones cultivées.

 

Elle se nourrit principalement d'invertébrés et de vers de terre, mais aussi de petits mammifères et d'oiseaux, ainsi que d'amphibiens.

 

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19 mars 2018 1 19 /03 /mars /2018 10:01

 

 

La ville de Tourcoing vient de fêter ce weekend, comme elle le fait avec le plus grand des bonheurs depuis treize ans déjà, les Géants du Nord.
 

Cette manifestation est devenue au fil des ans un événement festif majeur, s’imposant comme l’une des plus grandes fêtes populaires de la région au sein d’un club très fermé de villes du Nord qui voient les choses en grand, à l’instar de Douai, la cité de la famille Gayant, très justement réputée pour l’organisation de rassemblements de colosses, ainsi que Steenvoorde, dans les Flandres.

 

Augustin de Belempin, l’un des géants tourquennois, qui incarne la fierté des habitants des quartiers de Belencontre et des Phalempins est présenté au public dans son nouveau costume de Poilu. Le centre social du secteur, avec la participation des membres de l’atelier couture et de quelques habitants du quartier, ont travaillé plusieurs semaines à la confection d’un uniforme de Poilu dans le cadre des commémorations du centenaire de la Grande Guerre.

Augustin de Belempin, l’un des géants tourquennois, qui incarne la fierté des habitants des quartiers de Belencontre et des Phalempins est présenté au public dans son nouveau costume de Poilu. Le centre social du secteur, avec la participation des membres de l’atelier couture et de quelques habitants du quartier, ont travaillé plusieurs semaines à la confection d’un uniforme de Poilu dans le cadre des commémorations du centenaire de la Grande Guerre.

TOURCOING CAPITALE DES GÉANTS DU NORD
TOURCOING CAPITALE DES GÉANTS DU NORD
TOURCOING CAPITALE DES GÉANTS DU NORD
TOURCOING CAPITALE DES GÉANTS DU NORD
TOURCOING CAPITALE DES GÉANTS DU NORD
TOURCOING CAPITALE DES GÉANTS DU NORD
TOURCOING CAPITALE DES GÉANTS DU NORD

Cependant Tourcoing semble jouer de malchance.

 

Déjà l’année dernière c’était la pluie qui avait contraints les géants à rester dans le hall de l’hôtel de ville. Cette année, c’est à cause du froid et du vent qui soufflait fort qu’ils furent privés de sortie.

 

Heureusement pour cette édition 2018, Tourcoing accueillait le forum régional des Géants du Nord en partenariat avec la fédération des Géants du Nord de la France*.

 

Cette manifestation haute en couleurs se déroulait dans la salle du complexe sportif Léo-Lagrange, tout juste assez grande pour accueillir les 120 géants, fiers ambassadeurs des villes et villages des Hauts-de-France en grande majorité, mais également de Belgique (Ath et Tournai), d’Angleterre (Minster-in-Thanet, dans le Kent) et d’Espagne (Lloret de Mar).

 

* La fédération des géants du Nord de la France regroupe à ce jour 75 associations représentant 163 géants des départements du Nord, Pas-de-Calais, Seine-et-Marne, Somme, Ardennes...
Dans ses principes de base, la fédération ne fait aucune différence entre les géants portés, roulés ou sur char.
L'essentiel réside dans la passion et la motivation des membres des associations qui font vivre ces géants.
Ils donnent tous du temps bénévolement pour les sortir et les montrer au public.
Sans eux, ils finiraient au mieux en exposition dans le hall d'une mairie, au pire en train de pourrir dans le fond d'un hangar.

 


Cette manifestation a cependant connu un succès remarquable durant les deux jours, malgré la déception du public suite à l’annulation de la grande parade dominicale, où une cinquantaine de géants ainsi que plus de 400 participants - harmonies et fanfares - devaient déambuler dans les rues du centre ville jusqu’au parvis de l’hôtel de ville pour le rigodon final.

TOURCOING CAPITALE DES GÉANTS DU NORD
TOURCOING CAPITALE DES GÉANTS DU NORD
TOURCOING CAPITALE DES GÉANTS DU NORD
TOURCOING CAPITALE DES GÉANTS DU NORD
TOURCOING CAPITALE DES GÉANTS DU NORD
TOURCOING CAPITALE DES GÉANTS DU NORD
Baptême de portage de géant pour les enfants

Baptême de portage de géant pour les enfants

Baptême de portage de géant pour les enfants

Baptême de portage de géant pour les enfants

Augustin le Poilu

 

Les organisateurs avaient concocté un programme capable de ravir même les visiteurs les plus blasés en proposant des baptêmes de portage pour les adultes, mais également, pour les enfants, des démonstrations de danses de géants. Des formations de bandas et des fanfares rythmaient les rigodons endiablés.

 

Autre animation qui ne passa pas inaperçue : la présentation au public du nouveau costume de l’un des géants tourquennois, Augustin de Belempin, qui incarne la fierté des habitants des quartiers de Belencontre et des Phalempins.

Augustin a paradé pour la première fois en 2014. Quatre ans plus tard, ses quatre mètres d’osier viennent d’être rhabillés.
 

En effet, le centre social du secteur, avec la participation des membres de l’atelier couture et de quelques habitants du quartier, ont travaillé plusieurs semaines à la confection d’un nouveau
costume lié aux commémorations du centenaire de la Grande Guerre.

TOURCOING CAPITALE DES GÉANTS DU NORD
Un joyeux porteur de géant, tout sourire !

Un joyeux porteur de géant, tout sourire !

 

DES GÉANTS EN NORD

Bimberlot de Le Quesnoy La légende raconte qu'au début du XVème siècle, Marie de Bourgogne avait chargé un certain Pierre Host de la distribution de berlingots et de bonbons aux enfants du village. Mais le vin de la fête lui fit oublier sa mission...L'ivrogne fut puni et promené à travers la ville, vêtu de blanc comme un Gille. Chaque année, Pierrot Bimberlot, le géant d'osier habillé en pierrot revit son calvaire ... mais n'oublie plus de distribuer ses friandises.

Bimberlot de Le Quesnoy La légende raconte qu'au début du XVème siècle, Marie de Bourgogne avait chargé un certain Pierre Host de la distribution de berlingots et de bonbons aux enfants du village. Mais le vin de la fête lui fit oublier sa mission...L'ivrogne fut puni et promené à travers la ville, vêtu de blanc comme un Gille. Chaque année, Pierrot Bimberlot, le géant d'osier habillé en pierrot revit son calvaire ... mais n'oublie plus de distribuer ses friandises.

 

 

 

Les géants sont incontestablement les figures emblématiques du folklore du Nord de la France et de la Belgique. Ils représentent des personnages historiques, légendaires ou fictifs, parfois également des animaux.

 

Portés à bras d’hommes ou exceptionnellement tractés, ils sortent en processions et dansent dans les rues les jours de fête ; ils représentent leur ville et symbolisent l’identité collective.

 

Lors des défilés, ils sont portés par une ou plusieurs personnes qui leur donnent vie : ils dansent,rencontrent, embrassent. Ils naissent, se marient, ont des enfants et leur baptême donne lieu à de véritables réjouissances populaires souvent hautes en couleurs. Certains meurent, d’autres ressuscitent.

 

D ’apparence et de taille variable, ils sont composés d’osier, de fil de fer, de tissu, de papier, de carton,de cuir ou de bois.

 

Traditionnellement réalisés en papier mâché, la tête et les bras peuvent l’être de nos jours en polyester : un matériau plus résistant, assez léger et insensible aux intempéries. La fabrication et l’entretien du géant est à chaque fois l’occasion pour les anciens d’impliquer les plus jeunes en leur transmettant leur savoir-faire.

 

Lors de cortèges, le port du géant est souvent réservé à une confrérie ou une association particulière.

 

C’est le porteur enfermé dans son panier d’osier,qui va tout au long de la déambulation animer le géant jusqu’au tableau final acharné et collectif appelé rigodon.

La charge par porteur peut aller jusqu’à 80/90 kilos, car pour les géants les plus grands et lesplus lourds, les hommes sont tenus de porter en équipe voire de se relayer.
 

 

Le géant traverse la ville selon un itinéraire déterminé, le long duquel la foule se masse.
 

Il est souvent accompagné d’une fanfare et avance au rythme d’un air qui lui est propre.
À travers ces géants s'affirment, plus que jamais, les identités locales.

 

 

Deux fêtes et leurs géants ont été proclamées chefs-d’oeuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité par l’UNESCO en 2005 : les fêtes des Gayants à Douai et ses géants, Mme et M. Gayant et leurs enfants et , ainsi que le , le carnaval de Cassel et ses géants, Reuze Papa, Reuze Maman, le Coq et le Cheval-jupons, ainsi que le Char du Four merveilleux.

Alfred le rampailleux (Iwuy) La fabrication des chaises débute dans les années 1650/1680 à Iwuy le pays des Kaïres (chaises) reconnu aujourd’hui capitale de la Chaise. De nos jours des artisans font perdurer cette activité basée sur la passion, le savoir faire et une culture propre à la ville. Géant de 4 m 30 et de 85 Kg, il est posé sur une charrette tirée par des chevaux. Alfred rempaille une chaise réalisée à l'échelle par les artisans. Cette chaise est portée par un Bloc qui supporte donc la chaise et lui permet de tourner. Les sabots du géant sont en bois et réalisés à l'échelle

Alfred le rampailleux (Iwuy) La fabrication des chaises débute dans les années 1650/1680 à Iwuy le pays des Kaïres (chaises) reconnu aujourd’hui capitale de la Chaise. De nos jours des artisans font perdurer cette activité basée sur la passion, le savoir faire et une culture propre à la ville. Géant de 4 m 30 et de 85 Kg, il est posé sur une charrette tirée par des chevaux. Alfred rempaille une chaise réalisée à l'échelle par les artisans. Cette chaise est portée par un Bloc qui supporte donc la chaise et lui permet de tourner. Les sabots du géant sont en bois et réalisés à l'échelle

Bela Rada (Orchies) Son nom en Français signifie Blanche Marguerite. Il provient d'un chant et d'une danse de Serbie très populaire : "Soja tombe amoureux de Rada, jeune paysanne au teint pâle, contre laquelle il n'échangerait même pas Belgrade toute entière". BELA RADA représente une danseuse d'un ballet traditionnel de Serbie. Elle témoigne de l'amitié qui s'est nouée entre les gens du Nord et la communauté serbe. Elle possède quatre costumes (brodés à la main) représentant les costumes traditionnels de chaque province de Serbie, la région de MACVA à l'ouest du pays, La SUMADIJA(Choumadie en français) le costume de BUNJEVACKE, porté en VOJVODINE par la minorité croate de cette région du nord du pays, le costume de VLASKE, porté par la minorité valaque de l'est de la Serbie .

Bela Rada (Orchies) Son nom en Français signifie Blanche Marguerite. Il provient d'un chant et d'une danse de Serbie très populaire : "Soja tombe amoureux de Rada, jeune paysanne au teint pâle, contre laquelle il n'échangerait même pas Belgrade toute entière". BELA RADA représente une danseuse d'un ballet traditionnel de Serbie. Elle témoigne de l'amitié qui s'est nouée entre les gens du Nord et la communauté serbe. Elle possède quatre costumes (brodés à la main) représentant les costumes traditionnels de chaque province de Serbie, la région de MACVA à l'ouest du pays, La SUMADIJA(Choumadie en français) le costume de BUNJEVACKE, porté en VOJVODINE par la minorité croate de cette région du nord du pays, le costume de VLASKE, porté par la minorité valaque de l'est de la Serbie .

Déjà des géants au XVIe siècle !

 

 

Les théories sont nombreuses quant à l’origine de ces colosses mais il semblerait que les plus anciens apparurent au Portugal vers le XIIIe siècle.

 

De là, on peut supposer que la tradition ait pu s’étendre l’Espagne. Dès lors, il est facile de croire que, trois siècles plus tard, la domination espagnole ait pu imprégner sa marque dans les provinces du Nord et ainsi contribuer à l’apparition des premiers géants dans les Flandres.
 

 

C’est ainsi qu’à Cassel, à Steenvoorde ou encore à Douai, comme en attestent les archives, au coeur des processions festives que les premiers géants du Nord apparaissent au XVIe siècle.
 

 

En l’an 1530, la procession dédiée à Saint-Maurand, Duc et patron de la ville de Douai, revêt une dimension singulière pour fêter la signature du Traité de la Paix des Dames.
 

 

Les corporations artisanales locales se voient confier chacune la création d’une représentation biblique, mythologique ou allégorique, chargée de marquer l’événement.
 

C’est ainsi que les manneliers -vanniers- construisent le premier géant à panier d’osier.
 

La tradition était née !

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13 janvier 2018 6 13 /01 /janvier /2018 20:06

 

 

Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ?

 

 

Cela ne fait seulement que trois années que Bruges* - Belgique Flandre occidentale - celle que l’on surnomme à juste titre la Venise du Nord, qui n’a par ailleurs rien à envier à sa grande soeur italienne en terme de romantisme, accueille un carnaval vénitien qui vient de se dérouler ce dernier week-end à travers les ruelles pittoresques, le long des canaux et parcs légendaires de la belle médiévale.

 

 

Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »

 

Jamais la Venise du Nord n’aura aussi bien porté son surnom que ce week-end !

 

Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »

Pour lire l'article et voir les photographies de l'édition 2019 , cliquez sur le lien suivant : 

Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »

Les défilés et déambulations qui furent appréciés par un nombreux public de connaisseurs, venus à Bruges pour vivre des moments magiques et hors du temps, étaient assurés par le groupe de renommée internationale ; Regards Vénitiens, dont chaque membre s'adonne à la passion de ces personnages vénitiens qu'il incarne le temps d'une parenthèse enchantée. Il fabrique lui-même son extravagante tenue dans les plus belles étoffes, aussi raffinées que superbement colorées, dans la plus pure tradition des costumes vénitiens.

 

Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
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Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »

Ce groupe de renommée internationale se produit dans de nombreuses villes d’Europe, et bien entendu, participe chaque hiver au carnaval de Venise - cette année du 27 janvier au 13 février -où on pourra le croiser avec bonheur dans les ruelles de la cité aux 435 ponts, de la Dogana da Mar au pont dei Tre Archi ou sur la Piazza San Marco, la Via degli Schiavoni ou non loin du Palais des Doges.

Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »

*Bruges est l’une des villes les plus touristiques de Belgique. Cette cité médiévale a conservé au fil du temps la splendeur de son patrimoine architectural moyenâgeux, comme son beffroi surplombant le marché de plein air. Si vous avez le courage d’escalader les 366 marches, la récompense sera au bout de l’effort : la vue y est imprenable !

 

Le centre historique de Bruges est classé au Patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2000.

 

On y découvre de magnifiques bâtiments gothiques en briques et des chefs d’oeuvres d'art primitif flamand. Avec son centre-ville fermé aux voitures, toute la beauté et la culture de cette ville hors du temps peuvent facilement être découvertes à pied ou à vélo, même si une balade en bateau le long des canaux silencieux reste un circuit au charme irrésistible.

 

 

Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »

 

L’ancienne cité de la dentelle** est un véritable musée à ciel ouvert : ses monuments religieux font partie des curiosités de la ville ; elle recèle également quelques musées témoins de l'art et du patrimoine artisanal brugeois.

 

Autant de haltes qui comblent les amoureux de culture : le musée d’Archéologie, le musée des Arts et traditions populaires, le musée de Guido Gezelle, le musée Gruuthuse, le musée Groeninge, pour ne citer qu’eux. Dans un autre domaine, la visite du musée de la dentelle ne manque pas non plus d’intérêt : c’est l’ancienne école de la dentellerie rénovée des soeurs Apostolines qui l’abrite depuis 2014.

 

La ville flamande abrite également un bon nombre d’édifices religieux remarquables tels l’abbaye des Cisterciens, l’abbaye Sainte-Godelina, l’abbaye Saint-Trudon, le monastère de la Vigne et la basilique du Saint-Sang.

 

 

Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »

10 000 dentellières ! **

 

    L’histoire de la dentelle brugeoise commence au 16e siècle. La dentelle remplit un rôle important, tant sur le plan artistique qu’économique.

 

En 1847, 82 petites écoles à Bruges forment 2 347 dentellières.

 

A partir de 1850, les femmes au foyer réalisent leurs petits ouvrages chez elles.

 

Dans la seconde moitié du 19e siècle, 10 000 dentellières sont en activité.

 

La plupart gagnent à peine la moitié d’un salaire normal. Après la première guerre mondiale, la demande en dentelle "faite main" baisse fortement.

 

Aujourd’hui , cette activité économique est quasiment inexistante.

 

 

 

Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
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Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »

 

 

La Légende de Minna se raconte encore à Bruges


 

La légende de Minna prend naissance lors de la conquête de la Gaule par les Romains, Bruges est à l'époque une petite bourgade commerçante sans grande importance où vit une jolie adolescente, Minna, promise à un mari choisi par son père. Or, un jour, un guerrier de la tribu voisine, Morin Stromberg, vient la courtiser. Le jeune homme, peu apprécié par le père de Minna mais promis à un grand amour que lui a juré Minna, s'en va guerroyer pour chasser les envahisseurs.
 

Durant ce temps, le père de Minna a fixé la date des fiançailles avec un jeune homme de son choix.

La jeune fille, amoureuse du fougueux Morin, s'échappe et s'enfuit dans la forêt dense aux alentours, seperdant dans les marais. Morin Stromberg, après la guerre, rentre au village et, apprenant la disparition de Minna, se met à sa recherche.
 

Quand il la retrouve, elle gît épuisée au bord d'un ruisseau et meurt dans les bras de son bien-aimé enfin retrouvé. Morin Stromberg veut alors immortaliser cet endroit. Il endigue la rivière et enterre Minna au milieu de son lit asséché, puis enfin, il rompt la digue, faisant disparaître sa bien-aimée à jamais. Minnewater devint ainsi le lac d'amour.
 

Il s'avère pourtant que les origines du lac Minnewater sont moins romantiques que la légende.

 

C'est à cet endroit que le fleuve côtier Reie envahit la ville ; Bruges était un port fluvial et l'un d'entre eux fut reconverti en bassin. Aujourd'hui, le lac d'amour, ou Minnewater, accueille les amoureux qui s'offrent des serments éternels.

 

 

Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
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Les costumes et les masques  

 

 

Le carnaval de Venise représente un microcosme inversé de la société vénitienne. Traditionnellement, les participants sont rattachés à différentes classes sociales, et les costumes et les masques ont vocation à garantir l'anonymat.

 

Le plus ancien masque du carnaval est l’arlequin. Ses origines sont médiévales. Son costume se compose d'un masque noir et d’une robe à losanges multicolores. C'est un masque Lombard, originaire d'Italie et appartenant à "la Commedia dell'arte".

 

 

Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
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Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »

Le déguisement, lors du carnaval de Venise s'effectue au moyen de la Bauta, un costume comprenant trois-pièces : d'une part la cape, ou tabarro ; d’autre part, le chapeau tricorne, et le masque blanc rectangulaire larva. C’est le costume traditionnel et symbolique du carnaval qui permet de manger et de boire sans l’enlever, et donc de garder son identité secrète.

 

La Bauta ne correspond à aucun personnage en particulier. Cependant, ce costume représente les audaces commises secrètement pendant le carnaval.

 

 

Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »

Un autre costume typique du carnaval de Venise est la Gnaga. Il s'agit là d'un costume comprenant des vêtements féminins et un masque de chat et un panier avec un chaton à l’intérieur.

 

L'anonymat des costumes permet d'intervertir les sexes, les classes sociales, les religions. Autres déguisements traditionnels : la moretta, un masque ovale de velours noir porté exclusivement par les femmes, et le domino, un très long manteau muni d’une capuche couvrant le visage.

 

Aujourd’hui, les costumes du XVIIIe siècle se mêlent aux costumes modernes les plus fantaisistes, pour le plus grand plaisir des visiteurs.

 

 

Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »
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Bruges : Le carnaval vénitien sublime « la Venise du Nord »

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  • : Comme le suggère le titre , ce blog est consacré aux oiseaux , également aux animaux en général. ... Beaucoup de photographies et peu de textes ; priorité est donnée à l'image . Tous les oiseaux ou animaux présentés sont photographiés dans le milieu naturel où ils évoluent , parfois dans un parc ou réserve ornithologique , rarement dans un zoo - sauf mention spéciale - Je propose également dans d'autres rubriques , des images de fêtes populaires ou d'événements culturels .
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  • Guy Sadet

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    « Venise n’est pas en Italie, Venise n’est pas là où tu crois, c’est où tu vas, c’est où tu veux, c’est l’endroit où tu es heureux » chantait si bien le grand Serge Reggiani. Samedi, Venise était à Bruges en Belgique, et j’étais heureux d’y être car celle...
  • LE RETOUR DU COQUELICOT
    Pour notre plus grand bonheur, les coquelicots font leur retour dans le paysage champêtre, et c’est une bonne nouvelle pour la biodiversité. Après avoir quasiment disparu des champs de blé et d’orge pendant plusieurs années, la plante herbacée aux pétales...
  • LES RÉMIZ PENDULINE À L’ASSAUT DES MASSETTES
    Appartenant au groupe des mésanges, la Rémiz penduline est de petite taille, elle ne mesure environ que dix centimètres de long et pèse environ dix grammes. Son bec est gris bleuté pointu et acéré. La Rémiz a le bec noir en pointe conique acérée ; la...
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    Ces bécasseaux sanderling, photographiés ici sur la plage de Merlimont (Pas-de-Calais) sont assurément des migrateurs au long cours ! En effet, ces petits limicoles pesant moins de 60 grammes parcourent des milliers de kilomètres durant les périodes migratoires...
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    L a belle saison offre des moments privilégiés pour l’observation de nos amis les oiseaux et de la faune en général. Dès la fin de l’hiver, on assiste chez nos hôtes à plumes à des parades nuptiales au cours desquelles chaque espèce montre son beau plumage...
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    Avec sa démarche sautillante, son corps effilé et sa queue extraordinaire toujours en mouvement, la bergeronnette des ruisseaux est l'un des oiseaux les plus élégants et les plus beaux. Ce charmant passereau mérite bien son surnom de ballerine des rivières...
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    M on spot préféré en baie de Somme pour observer et saisir de grands rassemblements d’oiseaux lors des grandes marées se situe au banc de l’Ilette, idéalement placé au coeur de la réserve naturelle de la baie. En effet, lors de marées à forts coefficients...
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    J’avoue que le spectacle qu’offre la héronnière du Marquenterre vu du sommet de la tour d’observation située sur les terres du domaine éponyme a de quoi surprendre ! À vingt-cinq mètres du sol, vous toisez les sommets des pins laricio ou bon nombre d’échassiers...
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