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13 février 2019 3 13 /02 /février /2019 09:07

  

   Ornithologues, photographes animaliers et de nature, les attendent chaque année entre la seconde semaine de novembre et la première quinzaine de décembre. Les hiboux des marais – car c’est bien d’eux dont il s’agit – qui hivernent dans le nord de la France, voire jusqu’en Normandie, nous arrivent principalement de Scandinavie.

   J’ai pour habitude d’aller les observer en Picardie, du côté du Hâble d’Ault, ou plus au nord, dans les polders des Flandres belges de Uitkerke.
 

   Effectivement, je ne me lasse pas d’admirer leur vol élégant, leur regard d’or à la fois énigmatique et inquiétant et surtout leurs parties de chasse aux campagnols ou autres musaraignes qu’ils nous offrent en pleine lumière et qui sont autant de raisons de vouloir les rencontrer.
 

   Cependant, cette année, sur ces deux sites, ils se sont montrés plutôt discrets – trois individus tout au plus sur les deux spots…
 

   Néanmoins, nous avons plus de chance dans le Cambrésis où une bonne dizaine d’individus ont pris leurs quartiers d’hiver sur un site improbable qu’ils fréquentent maintenant depuis quelques années.

  

   Sur place, ils ne subissent que peu de dérangements et surtout la nourriture y est abondante !

 

 

LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
Malheureusement, la population du hibou des marais a gravement chuté à travers le monde au cours des dernières décennies. Même si la population fluctue avec la disponibilité de nourriture, une forte régression dans l'est de l'Europe a été observée. Elle est notamment causée par la disparition et la modification de son habitat dû à l’intensification de l'agriculture et aux reboisements, ainsi que par les dérangements dans les lieux de nidification. Le hibou des marais est inscrit en tant qu’espèce vulnérable sur la liste rouge des oiseaux menacés depuis 2009, ce qui en fait une espèce protégée en France.

Malheureusement, la population du hibou des marais a gravement chuté à travers le monde au cours des dernières décennies. Même si la population fluctue avec la disponibilité de nourriture, une forte régression dans l'est de l'Europe a été observée. Elle est notamment causée par la disparition et la modification de son habitat dû à l’intensification de l'agriculture et aux reboisements, ainsi que par les dérangements dans les lieux de nidification. Le hibou des marais est inscrit en tant qu’espèce vulnérable sur la liste rouge des oiseaux menacés depuis 2009, ce qui en fait une espèce protégée en France.

LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
Ce redoutable prédateur chasse le jour à la manière d'un busard, en évoluant au-dessus du sol. Guettant les petits mammifères, il utilise sa vue et son ouïe performantes pour détecter ses proies. Lorsqu'il ne chasse pas en vol, le hibou se perche sur un poste de guet. Aussitôt la proie détectée, le hibou se laisse tomber et emprisonne le rongeur dans ses serres acérées. La proie est avalée entière, tête la première, le rapace étant encore au sol.

Ce redoutable prédateur chasse le jour à la manière d'un busard, en évoluant au-dessus du sol. Guettant les petits mammifères, il utilise sa vue et son ouïe performantes pour détecter ses proies. Lorsqu'il ne chasse pas en vol, le hibou se perche sur un poste de guet. Aussitôt la proie détectée, le hibou se laisse tomber et emprisonne le rongeur dans ses serres acérées. La proie est avalée entière, tête la première, le rapace étant encore au sol.

 

Un rapace à la fois diurne et nocturne
 

   De taille moyenne, son plumage est pâle avec l’iris jaune des yeux insérés dans le noir d’un imposant disque facial blanchâtre qui lui confère une expression à la fois inquiétante et étrange. Les pattes sont couvertes de plumes blanches, les griffes sont noires. Les ailes sont longues et étroites avec la face inférieure très claire. En vol plané, elles sont relevées au-dessus du corps.
 

   Il affectionne les espaces découverts et sauvages comme les prairies herbeuses, les roselières, les tourbières, les terres cultivés et même les marais salants.
 

   En vol, il peut être confondu avec le hibou moyen-duc.
 

   Posé et dans de bonnes conditions, la couleur de l’iris, l’expression faciale ainsi que la taille des aigrettes permettent une distinction aisée. Cependant, le hibou des marais a des ailes plus claires, la queue plus grossièrement et moins densément barrée, le bord postérieur des ailes blanc, le dessus de la main beaucoup plus clair et seulement barré de deux ou trois barres terminales larges.
 

   Le type de vol est différent, avec une amplitude plus lâche et des battements d’ailes calmes, les ailes paraissant raides.
 

   Le hibou des marais plane souvent avec les ailes relevées.

LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
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LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !

 

 

Un redoutable prédateur !
 

  

   Le plus souvent, il est découvert alors qu'il chasse en vol à quelques mètres au-dessus des herbes des terres non cultivées. Son vol est léger et peut changer de style selon ses besoins. Tantôt, il évolue de façon irrégulière, basculant doucement d'un côté puis de l'autre ; tantôt il se déplace de manière plutôt rectiligne. Lorsqu’il ne chasse pas en vol, il peut très bien être perché sur un poste de guet d'où il épie ses proies pour ensuite se jeter dessus serres en avant. Au sol, il avale sa proie en entier, tête la première.
 

   L’espèce est strictement carnivore et se nourrit presque essentiellement de micromammifères, particulièrement de petits rongeurs des milieux ouverts, et plus particulièrement le campagnol des champs. Néanmoins, les oiseaux peuvent constituer une part non négligeable du régime alimentaire à certaines périodes de l’année, représentant jusqu’à 7 % du régime alimentaire. Cette spécialisation apparaît opportune en période de nourrissage des jeunes ou lors de haltes migratoires.
 

   En hiver, il est très courant d’observer un hibou des marais chassant en plein jour.
 

   Les populations les plus nordiques sont migratrices strictes. Ailleurs, ils sont migrateurs partiels. Cette espèce présente un nomadisme marqué durant toute l’année, si bien que les apparitions en France peuvent se produire pendant toute l’année. Les mouvements observés sont essentiellement dirigés vers l’ouest et le sud. Une partie des migrateurs entreprend la traversée du Sahara. Des afflux considérables entraînent des populations vers l’Europe occidentale et du sud, dont une partie peut y rester pour s’y reproduire lorsque la densité de proies y est importante.

LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
L’espèce est strictement carnivore et se nourrit presque essentiellement de micromammifères, particulièrement de petits rongeurs des milieux ouverts, et plus particulièrement le campagnol des champs. Néanmoins, les oiseaux peuvent constituer une part non négligeable du régime alimentaire à certaines périodes de l’année, représentant jusqu’à 7 % du régime alimentaire. Cette spécialisation apparaît opportune en période de nourrissage des jeunes ou lors de haltes migratoires.

L’espèce est strictement carnivore et se nourrit presque essentiellement de micromammifères, particulièrement de petits rongeurs des milieux ouverts, et plus particulièrement le campagnol des champs. Néanmoins, les oiseaux peuvent constituer une part non négligeable du régime alimentaire à certaines périodes de l’année, représentant jusqu’à 7 % du régime alimentaire. Cette spécialisation apparaît opportune en période de nourrissage des jeunes ou lors de haltes migratoires.

LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
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Rencontre avec la Dame blanche
 

  

   Incroyable rencontre ce matin-là aux Pays-Bas avec l’effraie des clochers.
 

   J’avoue qu’il s’agissait pour moi de ma première observation de cet oiseau mythique aux moeurs nocturnes.
 

   Il est donc très rare de l’apercevoir le jour. Et cerise sur le gâteau, dans un décor automnal somptueux et occupé à déguster sa proie !

LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !
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   Aussi connue sous le nom de Dame blanche, l’effraie des clochers est une chouette de taille moyenne, munie de longues ailes et avec une tête bien distincte. Son envergure est de 90 cm.
 

   Le plumage très pâle, apparaît blanc en vol. La partie supérieure est beige orangé et gris, délicatement parsemée de taches bleuâtres. La partie inférieure et le dessous des ailes sont blancs. Le motif de la face présente la forme d'un coeur très caractéristique, avec des yeux noirs perçants regardant de face.
 

   Elle chasse la nuit dans des étendues cultivées ou des prairies. La forme de ses yeux permet de concentrer un maximum de lumière sur la rétine ; ainsi, elle a besoin de cinquante fois moins d'éclairage que l'homme pour voir distinctement !
 

   L’effraie identifie sa proie même par une nuit sans lune.

  

   Elle fréquente les grands milieux ouverts, les prairies, les bandes herbeuses le long des champs et des haies, les vergers, utilisant les bâtiments comme des vieilles granges et des clochers d'église, les greniers et les pigeonniers pour élever sa progéniture.
 

   La femelle pond de quatre à treize oeufs, qu’elle couve de trente à trente-deux jours, deux fois par an, au printemps et en été, à même le sol. Les petits quittent le nid à l’âge de deux mois environ et sont nourris par les deux parents qui, chaque nuit, capturent une quarantaine de petits mammifères, parfois de petits oiseaux pour se nourrir, eux et leurs petits. Après la saison de nidification, les jeunes se dispersent à moins de vingt kilomètres de leur lieu de naissance.

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Une espèce menacée
 

   Cependant, notre Dame blanche paie chaque année un lourd tribut aux interventions humaines : l’industrialisation de l’agriculture, l’emploi de pesticides, le développement du réseau routier et l’urbanisation nuisent gravement au maintien des populations.
 

   Si la disparition des prairies, la destruction des haies, talus et murets durant le remembrement, et l’augmentation de la circulation routière – comme elle vole à faible hauteur pour traquer ses proies, elle risque à chaque instant de percuter un véhicule – contribuent principalement à la régression des chouettes effraies en France. La disparition de leurs sites de nidification a également entraîné une baisse importante des effectifs : les habitations rurales sont souvent démolies ou rénovées, les accès aux combles obturés, les pigeonniers abandonnés s’effondrent, les granges sont remplacées par des hangars métalliques, les clochers sont souvent grillagés pour exclure les pigeons et les choucas...

 

   Cependant, les populations se maintiennent grâce aux grandes couvées : elles en ont plusieurs dans l'année.
 

   Autrefois, l’effraie était à la base de nombreuses légendes et d'histoires de fantômes. En effet, par ses chuintements, les cris stridents, son vol fantomatique, tout accréditait une présence spectrale. Au Moyen Âge, la chouette était le symbole de l'hérésie. Cette mauvaise réputation lui a valu d'être clouée sur les portes des granges qu'elle habitait, une pratique qui était censée protéger des orages, chasser la maladie, conjurer le mauvais sort et faire peur aux autres chouettes.

  

   Maintenant, cette espèce est heureusement protégée sur tout le territoire.

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L’effraie dans les Hauts-de-France
 

   Le parc naturel régional de l’Avesnois travaille chaque année avec différentes communes pour aménager les bâtiments publics afin de favoriser sa reproduction. Ces aménagements consistent à poser des nichoirs dans les combles ou dans les clochers. Les nichoirs possèdent une chicane afin de les rendre obscurs, et ainsi éviter la colonisation par d’autres espèces.
 

   Ces dernières années, vingt nichoirs ont été disposés sur l’ensemble du territoire de l’Avesnois. Ce type d’aménagement permet d’obtenir de beaux résultats, comme à Solrinnes : en 2015, une couvée de quatre oisillons a pu y prendre son envol.
 

   Dans le Cambrésis, une opération similaire a été mise en place. Elle est le fruit d’une action commune entre la Chambre d’agriculture, les agriculteurs du groupe d’étude et de développement agricole (GÉDA) et le centre permanent d’initiatives pour l’environnement (CPIE). Ces trois structures mènent depuis plus de trois ans des opérations de sensibilisation en faveur de la biodiversité auprès des agriculteurs. À ce jour, vingt-deux nichoirs ont été répartis auprès des adhérents du GÉDA aux quatre coins de l’arrondissement.

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De belles bacchantes dans la roselière !
 

 

   C’est un divertissement aussi surprenant qu’amusant qu’offre la panure à moustaches… lorsque cet oiseau singulier d’aspect exotique daigne se montrer, car il se veut discret, le bougre !
 

   Discret mais aussi terriblement remuant lorsqu’il évolue dans la roselière, en grimpant avec une incroyable adresse le long des hampes de roseaux où il se laisse ensuite volontiers glisser avec agilité et élégance vers le sol, pour réapparaître presque aussitôt au sommet d’une autre tige à l’autre bout de la phragmitaie afin de se nourrir de graines de roseaux.

La panure à moustaches, appelée naguère mésange à moustaches, est facilement identifiable, surtout le mâle, à ses deux grandes moustaches noires qu’il arbore, allant des yeux jusque la gorge. C’est un très bel oiseau de la taille d’une mésange, bien que plus corpulent, avec la tête d’une couleur gris-bleu tirant vers le blanc en descendant vers le poitrail. Le reste du corps est brun cannelle, avec des barres noires et blanches sur les ailes. Seul le mâle dispose de moustaches. La tête de la femelle est de teinte cannelle, et non grise, et son plumage est plus uniformément roux-jaunâtre. La couleur de l’iris évolue avec l’âge, du gris au rouge cuivré. Sa queue, longue et fine, rappelle celle de la mésange à longue queue. Ses ailes sont marron-rougeâtre avec des marques noires et blanches. Quant au vol, il est peu assuré, avec des battements d’ailes virevoltants.

La panure à moustaches, appelée naguère mésange à moustaches, est facilement identifiable, surtout le mâle, à ses deux grandes moustaches noires qu’il arbore, allant des yeux jusque la gorge. C’est un très bel oiseau de la taille d’une mésange, bien que plus corpulent, avec la tête d’une couleur gris-bleu tirant vers le blanc en descendant vers le poitrail. Le reste du corps est brun cannelle, avec des barres noires et blanches sur les ailes. Seul le mâle dispose de moustaches. La tête de la femelle est de teinte cannelle, et non grise, et son plumage est plus uniformément roux-jaunâtre. La couleur de l’iris évolue avec l’âge, du gris au rouge cuivré. Sa queue, longue et fine, rappelle celle de la mésange à longue queue. Ses ailes sont marron-rougeâtre avec des marques noires et blanches. Quant au vol, il est peu assuré, avec des battements d’ailes virevoltants.

Un beau petit couple

Un beau petit couple

La vie de la panure à moustaches est intimement liée à celle des roseaux : ces plantes palustres lui offrent à la fois le gîte et le couvert. Elle niche dans les vastes roselières inondées, bâtissant généralement son nid à environ 20 cm au-dessus du niveau de l’eau, dans les enchevêtrements de vieilles tiges de roseaux ou des touffes de laîches. Le repas de l’oiseau se compose durant l’été de petits insectes et araignées qu’il capture sur la végétation émergente et à la surface de l’eau. Des proies sont aussi saisies sous la surface, mais à très faible profondeur. Les araignées, les insectes, leurs oeufs et larves sont attrapés sur les tiges, souvent dans la partie inférieure. Ils sont aussi extraits des tiges des roseaux.

La vie de la panure à moustaches est intimement liée à celle des roseaux : ces plantes palustres lui offrent à la fois le gîte et le couvert. Elle niche dans les vastes roselières inondées, bâtissant généralement son nid à environ 20 cm au-dessus du niveau de l’eau, dans les enchevêtrements de vieilles tiges de roseaux ou des touffes de laîches. Le repas de l’oiseau se compose durant l’été de petits insectes et araignées qu’il capture sur la végétation émergente et à la surface de l’eau. Des proies sont aussi saisies sous la surface, mais à très faible profondeur. Les araignées, les insectes, leurs oeufs et larves sont attrapés sur les tiges, souvent dans la partie inférieure. Ils sont aussi extraits des tiges des roseaux.

... et voila Madame Panure dans la rosée du matin

... et voila Madame Panure dans la rosée du matin

 

 

PORTRAIT

 

 

C’est le plus nordique des passereaux : Le Bruant des neiges (Plectrophenax nivalis - Snow Bunting)

 

    Le Bruant des neiges, aussi connu sous le nom de Plectrophane des neiges. est un passereau d'apparence robuste mesurant de 15 à 19cm, dont le plumage majoritairement blanc se teinte de roux en automne-hiver et dont la queue est brun-noir bordée de blanc.
 

   Il vit et se reproduit dans les zones nordiques parfois très reculées - Grand Nord canadien, Groenland, Islande, Scandinavie, Russie, le Spitzberg et le Nord du continent asiatique -
 

   Grégaires, ils arrivent par groupes vers la mi-novembre sur nos côtes pour y séjourner durant la saison hivernale.
Doté d'un bec conique épais et court, le bruant des neiges est assez éclectique dans ses choix alimentaires (insectes, larves, petits invertébrés, graines).

 

   Sur nos plages, à marée basse, il recherche surtout dans les laisses de mer, les graines dont il est friand.

LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !

 

… À l’affût
 

 

Héron cendré
(Ardea cinerea - Grey Heron)

LE HIBOU DES MARAIS NE PERD JAMAIS LE NORD… DE LA FRANCE !

 

ZOOM

 

CHAUDS, CHAUDS LES PÈLERINS !

 

 

L’an dernier, un couple de Faucons pèlerins a niché pour la première fois dans le clocher de l’église Saint-Vaast dans le centre-ville d’Armentières - Hauts-de-France-

 

La couvaison a été menée à terme et trois fauconneaux sont nés. Les jeunes ont quitté la région en juillet dernier, quant aux parents ils sont restés sur place.
 

Depuis quelques jours maintenant nous assistons aux parades nuptiales des rapaces, ainsi qu’aux premiers accouplements.
 

Des bénévoles de du Groupement Ornithologique du Nord - GON- avaient demandé à la ville l’installation d’une webcam au-dessus du nichoir aménagé dans le clocher.

La municipalité leur a répondu favorablement, et c’est ainsi qu’il est maintenant possible de suivre en direct, 24 heures sur 24, via le site internet de la ville, les aventures des rapaces « armentiérois ».
 

Il sera faisable d’observer la période de ponte qui a normalement lieu en mars, sans pour autant occasionner de dérangements dans leur quotidien, ainsi que de suivre la bonne évolution de la couvée.

 

Au printemps, le mâle fait la cour à la femelle en exécutant des acrobaties aériennes. On peut alors voir des couples de faucon faire des spirales, des ascensions et des piqués. La saison de la reproduction dépend en fait de la latitude et de son climat. Les corniches où ils s’installent doivent être assez larges pour accueillir jusqu’à cinq jeunes et être hors de portée des prédateurs. Le faucon pèlerin ne fabrique pas de nid et dépose ses oeufs à même le sol. Il y a une couvée par an, de deux à cinq oeufs. Après la ponte, l’incubation est assurée par le mâle et la femelle (cette dernière passant plus de temps à couver que le mâle), et dure entre vingt-huit et trente-deux jours dans la majorité des cas. Les poussins naissent à peu près en même temps. Si la première couvée est rapidement perdue, la femelle peut pondre une seconde fois. Les jeunes sont capables de voler au bout de trente-cinq à quarante-cinq jours. En moyenne, ils sont un ou deux à survivre jusqu’à cette étape. Après l’envol, les parents apprennent aux jeunes à chasser, en volant à leur côté avec une proie morte dans leurs serres, puis en la lâchant, jusqu’à ce que les jeunes arrivent à toucher celle-ci. Cette phase d’apprentissage, pendant laquelle le jeune reste encore dépendant de ses parents pour la nourriture, peut durer de six à neuf semaines, après quoi les jeunes se séparent des adultes.

Au printemps, le mâle fait la cour à la femelle en exécutant des acrobaties aériennes. On peut alors voir des couples de faucon faire des spirales, des ascensions et des piqués. La saison de la reproduction dépend en fait de la latitude et de son climat. Les corniches où ils s’installent doivent être assez larges pour accueillir jusqu’à cinq jeunes et être hors de portée des prédateurs. Le faucon pèlerin ne fabrique pas de nid et dépose ses oeufs à même le sol. Il y a une couvée par an, de deux à cinq oeufs. Après la ponte, l’incubation est assurée par le mâle et la femelle (cette dernière passant plus de temps à couver que le mâle), et dure entre vingt-huit et trente-deux jours dans la majorité des cas. Les poussins naissent à peu près en même temps. Si la première couvée est rapidement perdue, la femelle peut pondre une seconde fois. Les jeunes sont capables de voler au bout de trente-cinq à quarante-cinq jours. En moyenne, ils sont un ou deux à survivre jusqu’à cette étape. Après l’envol, les parents apprennent aux jeunes à chasser, en volant à leur côté avec une proie morte dans leurs serres, puis en la lâchant, jusqu’à ce que les jeunes arrivent à toucher celle-ci. Cette phase d’apprentissage, pendant laquelle le jeune reste encore dépendant de ses parents pour la nourriture, peut durer de six à neuf semaines, après quoi les jeunes se séparent des adultes.

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commentaires

C
Je viens de trouver un hibou des marais blessé,son aile est cassée . J'ai contacté un vétérinaire qui m'a donné des N° de téléphone d'une association mais je ne parviens pas à les joindre...que faire?
Répondre
G
... joindre l'antenne locale de la L.P.O. de votre région , ils ont surement une solution
J
Superbe<br /> Bravo a toi
Répondre
T
Superbe page , bravo Guy
Répondre
F
Magnifique, on dirait que tous ces oiseaux posent pour toi ! Le spectacle de l'effraie en train de manger est assez peu râgoutant, convenons-en...
Répondre

Présentation

  • : Le blog de nature-ailes.over-blog.com
  • : Comme le suggère le titre , ce blog est consacré aux oiseaux , également aux animaux en général. ... Beaucoup de photographies et peu de textes ; priorité est donnée à l'image . Tous les oiseaux ou animaux présentés sont photographiés dans le milieu naturel où ils évoluent , parfois dans un parc ou réserve ornithologique , rarement dans un zoo - sauf mention spéciale - Je propose également dans d'autres rubriques , des images de fêtes populaires ou d'événements culturels .
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  • Guy Sadet

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