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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 12:31
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver

Je rêvais depuis longtemps d’observer et surtout de photographier le jaseur boréal tout droit arrivé des forêts de Sibérie ou de Scandinavie. J’avais déjà raté mon rendez-vous avec ce splendide passereau aux couleurs quasi exotiques où se mêlent le beige, le noir, le jaune, le rouge et le blanc lors de l’hiver 2012 où notre région a connu une arrivée massive de ces oiseaux dès la fin du mois de novembre, notamment sur le littoral dunkerquois. Quelques individus ont même été observés à proximité de la métropole lilloise durant la même époque alors qu’ils venaient de traverser l’Allemagne par milliers pour se réfugier plus à l’ouest, vraisemblablement par manque de nourriture en Europe centrale et orientale.

La dernière invasion importante de jaseurs boréaux en France remonte à l'hiver 2004-2005 et avant cela, durant la saison froide 1965-1966. Généralement, pas plus de cinq jaseurs viennent jusqu'en France chaque hiver ; rarement quelques dizaines.

 

Cliquez sur les photographies pour les agrandir

Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver

L’hiver dernier, aucun individu n’a été observé dans le nord de la France ; néanmoins, une petite dizaine le fut en Belgique, ainsi qu’aux Pays-Bas, mais seulement durant une courte période. Je désespérais donc de pouvoir rencontrer cet hiver ce fameux jaseur. Lorsque quelques ornithologues belges ont observé début février quelques individus – quatre femelles à la recherche de nourriture sur la commune de Uitkerke (entité de Blankenberge) sur la côte belge.

C’est à cet endroit que j’ai pu réaliser ces quelques images. Un autre jaseur a été aperçu également durant la même période dans la commune de Flostoy, non loin de Namur, dans les Ardennes.

Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver

De la taille d’un étourneau, sa silhouette est trapue. Il arbore un plumage à l’aspect de soie, de couleur rose-saumon, et possède un bandeau noir sur la tête, ainsi qu’une bavette noire sur la gorge. Il porte une large huppe pointue de couleur ocre-roux qui peut se dresser à la verticale. Un fin sourcil noir se prolonge jusqu’à la nuque, lui cernant les yeux tel un masque.

Deux tâches blanches et une pointe rouge marquent les ailes. Sa courte queue noire se termine par une bande jaune. Le dessus est brun gris et le dessous gris rosé avec bas-ventre roux marron. Le jaseur a un régime frugivore, mais en saison de reproduction, il est insectivore et peut également se nourrir d’araignées. Les fruits n’étant pas très nourrissants, cet oiseau absorbe souvent son poids de baies en quelques heures seulement.

On estime qu’un seul oiseau, se nourrissant dans un arbuste de baies rouges, dévore entre 600 et 1 000 baies en une seule journée, c’est-à-dire plus de deux fois son propre poids !

Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver

Par le passé, les apparitions irrégulières des jaseurs ont souvent frappé l’imagination populaire. Ces oiseaux inconnus et bariolés étaient considérés comme messagers de malheurs, annonçant la guerre, la peste ou au mieux, les grands froids. Chez nos ancêtres, les petites tâches rouges semblables à des gouttes de sang sur les ailes de l’oiseau étaient signe de malheur. Et pour cause : deux invasions de jaseurs avaient précédé les deux guerres mondiales !

Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver

Le hibou des marais un hivernant fidèle à notre région

Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver

Quant au hibou des marais, il est un hivernant régulier dans le nord, en baie de Somme – notamment au Hâble d’Ault – ainsi que dans les polders en Flandres (région de Uitkerke, sur la côte belge).

 

Mais c’est dans le sud du département du Nord que les hiboux des marais se retrouvent en plus grand nombre, se réunissant en deux dortoirs. Cet hiver, dix-sept individus ont été comptabilisés sur le site. Il faut préciser que ce biotope est particulièrement remarquable pour ces petits rapaces.

 

La nourriture y est également abondante : principalement des campagnols et des mulots dont ils raffolent et qui constituent leur principale source de nourriture.

Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver

Cet oiseau aux yeux vifs, jaune clair cerclés de noir qui lui confèrent une expression farouche, notamment lorsqu’il scrute le sol depuis son perchoir en quête de proies, chasse de jour. Il évolue au-dessus du sol en guettant les petits rongeurs, utilisant sa vue et son ouïe performantes pour détecter ses proies.

Lorsqu'il ne chasse pas en vol, il se perche sur un poste de guet qui peut être une motte de terre, un piquet, plus rarement un arbre. Aussitôt la proie détectée, ce redoutable prédateur se laisse tomber et l’emprisonne dans ses serres acérées.

La proie est avalée entière, souvent tête la première, le rapace étant encore au sol. En vol, le hibou des marais rappelle un busard lorsqu'il patrouille à faible hauteur, faisant alterner de souples battements et des glissades planées sur ses ailes relevées en V.

Lorsqu’il se sent en danger il reste au sol et tente d'effrayer ses éventuels prédateurs en étendant les ailes, faisant se dresser ses aigrettes minuscules tout en gonflant son plumage afin de paraître plus gros. Cette attitude menaçante et spectaculaire est d’ailleurs propre à plusieurs oiseaux nichant à terre.

Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver

A la fin de l’hiver, ils regagneront les toundras sibériennes et les plaines boisées du nord de la Scandinavie pour nicher.

La Rémiz Penduline hiverne aussi chez nous !

Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver

De taille légèrement inférieure à celle des mésanges, elle mesure environ 10 cm de long et pèse environ 10 gr. Son nom de penduline lui vient de son nid qu’elle pend aux branches flexibles des arbres au-dessus de l’eau. C’est un oiseau acrobatique et terriblement véloce qui n’hésite pas à se suspendre la tête en bas pour atteindre une branche ou attraper un insecte.

Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver

La Rémiz a le bec noir en pointe conique acérée ; la tête des adultes est grise avec un bandeau noir, tel un masque sur les yeux. En raison de cette caractéristique, certains surnomment ce singulier passereau Zorro, ou encore le vengeur masqué.

Si la Rémiz ne niche pratiquement plus en France, il reste cependant quelques couples nicheurs dans l’est du pays. Néanmoins, il est fréquent d’observer de nombreux individus lors de la migration : ils utilisent essentiellement les saulaies et les roselières comme sites de nourrissage et de dortoir.

Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver

En effet, la mésange Rémiz – c’est son autre nom – apprécie particulièrement, pour se nourrir, les massettes (roseaux-massues) qui produisent de grandes quantités de graines très goûtées par l’espèce. Ainsi, une roselière d’une surface bienséante de massettes et située sur un couloir de migration a de grandes chances d’être visitée par les petites mésanges masquées chaque année car tout est bon à prendre dans la massette, dont elle utilise aussi le duvet pour tisser l'oeuvre d'architecture remarquable qu'est son nid, en forme d’un gros cocon ou d’une bourse fermée composée de fibres diverses entortillées autour d’une enfourchure située à l’extrémité d’une branche. Il est construit par le mâle ; la femelle, quant à elle, s'emploie essentiellement à garnir l'intérieur de duvets.

La construction dure entre douze et vingt-cinq jours.

Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver
Le jaseur boréal, l’inattendu visiteur de l’hiver

La Rémiz penduline est essentiellement insectivore. L’été, la nourriture est composée d’araignées, d’insectes et de larves, capturées surtout aux extrémités des rameaux feuillus et dans la végétation touffue. En hiver, s’y ajoutent essentiellement de petites graines, souvent recueillies à faible hauteur sur les plantes et au pied des roseaux.

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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 11:12

 

 

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C’est en cette saison hivernale que les flamants roses revêtent leurs plus belles plumes pour se livrer à leur impressionnante et superbe parade nuptiale.

La couleur rose des ailes permet aux mâles de réussir leur parade sans laquelle ils ne pourraient se reproduire.

Si par carence en bêta-carotène ils restent blancs, ils disparaissent sans descendance. L'une des attitudes caractéristiques des flamants en parade est la coordination de leurs mouvements de tête qui se tournent vivement à gauche puis à droite dans un bel ensemble régulier, mâles et femelles se déplacent en cadence en effectuant notamment le salut des ailes – traduction mot à mot de l'expression anglaise wing salute – qui est un comportement classique durant la parade ; le flamant déploie soudainement ses ailes entièrement pendant un bref laps de temps de une ou deux secondes, puis succèdent des courbettes, des pseudo-lissages des plumes du dessous des ailes, ou du dos, avec le bec.

Avec un étirement vertical du cou, ils poussent de brefs grommèlements rauques.

Lorsqu'ils cessent de grogner, les flamants entament une série de gestes dits de confort qui, en temps normal, ont une fonction bien précise : étirement, assouplissement, soins du plumage. Lors des parades, ces gestes perdent leur vocation utilitaire et deviennent des rites destinés avant tout à détourner l'agressivité latente. La formation des couples s'opère avec discrétion au milieu de ces parades collectives et ne se remarque pas. On suppose qu'elle peut se produire lorsque les futurs partenaires donnent l'impression de se nourrir. Ceux-ci se tiennent alors côte à côte, le cou baissé, avançant au même rythme, s'interrompant parfois pour pousser quelques cris étouffés. Une fois le couple constitué, ils restent souvent ensemble mais continuent, dans un premier temps, à prendre part aux parades collectives. Ils finiront toutefois par s'écarter un peu du groupe et s'accoupleront. Actuellement, en Camargue, on observe les premiers accouplements ; ils seront de plus en plus fréquents à mesure que le printemps arrive. Les premières pontes auront lieu en avril sur l’étang du Fangassier, le seul site de reproduction du flamant rose en France.

Néanmoins en 2014, les Flamants roses n’ont pas niché sur le site du Fangassier car il n’y a pas eu assez d’eau et les îlots se sont ainsi retrouvés accessibles par la terre. Il a suffi d’un renard pour faire fuir la colonie. Ces conditions hydrologiques exceptionnelles ont donc poussé les flamants à choisir un autre site, celui des Salins d’Aigues-Mortes, où près de 10 000 flamants s’y sont installés et environ1 000 poussins sont nés en juin.

 

Les Flamants roses n’ont pourtant pas déserté le site du Fangassier. Ils s’y reproduisent tous les ans depuis l’acquisition des terrains par le Conservatoire du Littoral en 2008. Les Flamants roses présentent un fort attachement à ce site, unique lieu de reproduction en France depuis les années 1 970, il est donc fort probable qu’ils essaieront de s’y installer de nouveau cette année.

Des travaux d’aménagement d’un nouvel îlot sont menés dans le cadre d’un programme européen de restauration des salins et anciens salins de Méditerranée.

 

Avec une population d’environ 50 000 flamants roses l’été et près de 40 000 l’hiver sur la côte méditerranéenne française, le flamant rose de Camargue se porte bien. Dans les années 60, seulement 10 000 oiseaux en été et moins de 1000 en hiver séjournaient sur l’ensemble de ce littoral.

 

CLIQUEZ SUR LES IMAGES POUR LES AGRANDIR

 

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Ombres Chinoises

 

 

Le soleil de janvier vient de se coucher sur la Camargue ; les grands échassiers aux ailes pourpres ressemblent à d’étranges silhouettes se détachant sur l’horizon telles des ombres chinoises.

 

 

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Ces photographies ont- pour la plupart- été prises au Parc Ornithologique de Pont de Gau 

(Saintes Maries de la Mer)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avis aux visiteurs de ce blog :
Pour des raisons techniques, j’ai été amené à opter pour la version PREMIUM de la plate-forme Over-blog qui héberge ce blog.
Le site Nature-ailes possède maintenant un nom de domaine comme vous l’avez peut-être remarqué.
Cela a eu pour conséquence fâcheuse de supprimer le très grand nombre de vos votes via Facebook, tous les compteurs ayant été remis à zéro. Heureusement, vos commentaires ont été conservés.
J’en suis le premier désolé... et merci pour vos nombreuses visites !
G.S.

 

 

 

 

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1 janvier 2015 4 01 /01 /janvier /2015 16:39

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400 baigneurs se sont immergés ce matin dans la mer du Nord afin de saluer la nouvelle année.

Cette manifestation, inscrite désormais dans le calendrier festif de la cité de Jean-Bart continue de rassembler au fil des ans les courageux, plus ou moins nombreux selon les caprices de la météo, pour un bain des plus glacials. Sur la côte, l’événement est devenu rituel depuis l’an 2000.

 

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Ce jour, à midi tapant, les plus hardis se sont donc jetés dans une eau dont la température avoisinait à peine les 5° , après s’être élancés de la digue de la plage de Malo-les-bains devant une foule compacte qui formait une haie d’honneur, sous un ciel légèrement voilé, dans les 6°C ambiants. Ils se sont baignés dans une eau donc plutôt frisquette, les plus hâbleurs diront vivifiante.

C’est peut-être également le meilleur remède pour remettre d’aplomb l’organisme après un réveillon de la Saint-Sylvestre quelque peu arrosé. Le Bain des givrés, c’est assurément une équipée un peu déjantée qui met les participants et le public de bonne humeur, et qui permet de débuter cette année nouvelle sous le signe de la gaieté.

La plupart des baigneurs étaient vêtus de tenues pour le moins bizarres, parfois criardes, arborant une

accumulation d’accessoires des plus surprenantes, tout à fait dans l’esprit du carnaval dunkerquois.

Pour l’anecdote, certains portaient un maillot de bain…

Sur la plage, l’ambiance festive avait de quoi réchauffer les coeurs et les corps.

Et ça, à Dunkerque, on sait le faire !

 

 

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Le Bain des givrés représente un rite de sociabilité ; l’occasion de fêter la nouvelle année en manifestant un esprit de fête typiquement dunkerquois ; la fierté de démontrer que s’il fait froid dans le nord, on sait braver les éléments et on vit heureux tant que règne cette atmosphère de fraternité, peut-être un tantinet grivoise, sûrement excentrique mais résolument fédératrice

Sortis de l’eau, les baigneurs ont droit à la traditionnelle soupe à l’oignon offerte au Malouin avant de se voir remettre par l'association Le bain des givrés un certificat de baptême –remis à chaque participant – avec différents grades en fonction de leur hardiesse, le plus élevé étant celui de L'intégral avec cheveux mouillés.

Certains ne refusent pas de déguster une bonne bière ou même une coupe de champagne pour accompagner le chaud breuvage.

 

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Ce fut en tous cas un excellent prélude à la saison carnavalesque qui débutera par la sortie de la Bande de Crochte (4 janvier) ; le bal des Neuches Cô à Uxem (vendredi 9 janvier) ; les masquelours se retrouveront enfin pour la Bande de Fort-Mardyck (samedi 17 janvier).

En attendant l’apothéose des réjouissances : Les Trois Glorieuses du 15 au 17 février ; la Bande de Dunkerque dimanche 15 février, et dans la foulée, le Bal des Acharnés au Kursaal, dans la soirée. La Bande de la Citadelle le lendemain sera suivie par celle de Rosendaël le mardi 17 février.

Que la fête commence !

 

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20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 10:37

 

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De taille légèrement inférieure à celle des mésanges, la Rémiz Penduline mesure environ 10 cm de long et pèse environ 10 gr. Son nom de penduline lui vient de son nid qu’elle pend aux branches flexibles des arbres au-dessus de l’eau. C’est un oiseau acrobatique et terriblement véloce qui n’hésite pas à se suspendre la tête en bas pour atteindre une branche ou attraper un insecte.

 

REMIZ 1

 

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La Rémiz a le bec noir en pointe conique acérée ; la tête des adultes est grise avec un bandeau noir, tel un masque sur les yeux. En raison de cette caractéristique, certains surnomment ce singulier passereau Zorro, ou encore le vengeur masqué.

Le dos est brun-roux chaud. Les sus-caudales sont brun-gris liserés de jaunâtre, la gorge blanche. Les rectrices et les rémiges brun-gris foncé présentent une bordure blanchâtre. Le plumage de la femelle diffère en une teinte plus claire qui la rend plus discrète que le mâle.

Si la Rémiz ne niche pratiquement plus en France, il reste cependant quelques couples nicheurs dans l’est du pays. Néanmoins, il est fréquent d’observer de nombreux individus lors de la migration : ils utilisent essentiellement les saulaies et les roselières comme sites de nourrissage et de dortoir.

 

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En effet la mésange Rémiz – c’est son autre nom – apprécie particulièrement, pour se nourrir, les massettes (roseaux-massues) qui produisent de grandes quantités de graines très goûtées par l’espèce. Ainsi, une roselière d’une surface bienséante de massettes et située sur un couloir de migration a de grandes chances d’être visitée par les petites mésanges masquées chaque année car tout est bon à prendre dans la massette, dont elle utilise aussi le duvet pour tisser l'oeuvre d'architecture remarquable qu'est son nid, en forme d’un gros cocon ou d’une bourse fermée composée de fibres diverses entortillées autour d’une enfourchure située à l’extrémité d’une branche.

Il est construit par le mâle ; la femelle, quant à elle, s'emploie essentiellement à garnir l'intérieur de duvets. La construction dure entre douze et vingt-cinq jours.

 

 

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La ponte compte cinq à huit oeufs, en moyenne sept, rarement neuf à dix. L’incubation, assurée par la femelle seule, dure douze à quinze jours. La femelle nourrit généralement seule la nichée pendant une bonne dizaine de jours. Le mâle paraît ignorer complètement sa descendance dans la plupart des cas. Toutefois, certains mâles participent au nourrissage. Dès l’émancipation des jeunes, la femelle peut s'accoupler à nouveau et entamer une seconde nidification en juin ou en juillet.

La Rémiz penduline est essentiellement insectivore. L’été, la nourriture est composée d’araignées, d’insectes et de larves, capturées surtout aux extrémités des rameaux feuillus et dans la végétation touffue. En hiver, s’y ajoutent essentiellement de petites graines, souvent recueillies à faible hauteur sur les plantes et au pied des roseaux.

 

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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 17:04

 

Le musée La Piscine de Roubaix fête actuellement les 150 ans de la naissance de la talentueuse sculptrice Camille Claudel avec une prestigieuse exposition-événement : Camille Claudel (1864-1943) : au miroir d’un art nouveau, rassemblant plus de 150 oeuvres provenant de collections publiques et privées, françaises et internationales, parmi lesquelles des ensembles exceptionnels prêtés par le musée Rodin, ceux d’Orsay, de Sainte-Croix de Poitiers, ainsi que du futur musée Camille Claudel de Nogent-sur-Seine qui ouvrira ses portes au printemps 2015, ainsi que des pièces importantes conservées par la famille de l’artiste.

 

CAMILLE CLAUDEL 1

 

La petite châtelaine

 

 

C’est à la fois une rétrospective et une mise en perspective de la sculptrice dans son temps. L’exposition est organisée en onze sections, avec à la fois un enchaînement chronologique et thématique. Le tout présenté dans une scénographie superbement épurée. Si cette exposition ne se veut pas exhaustive, elle a néanmoins le grand mérite de raconter l’histoire et l’évolution des sources d’inspiration de l’artiste surdouée au travers de ses créations.

Des sculptures d’Auguste Rodin sont également présentées, ce qui permet au visiteur d’apprécier la période fusionnelle de Camille Claudel avec le maître à l’époque où leurs oeuvres pouvaient se confondre.Commen L’occasion ne se représentera sûrement pas – tout au moins avant l’ouverture du futur musée de Nogent-sur-Seine – de pouvoir admirer le travail de Camille Claudel dans un lieu unique, d’où la nécessité de visiter sans retenue cette extraordinaire exposition qui réunit ses créations les plus emblématiques.

 

CAMILLE CLAUDEL 2

 

Vertumne et Pomone, 1886 - 1905

Marbre blanc

 

CAMILLE CLAUDEL 3

 

Sakountala (1886-1905) (détail)

Plâtre original 1888

 

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Buste de Ferdinand de Massary

 

CAMILLE CLAUDEL 6

 

Persée et la Gorgone (1897-1902)

marbre blanc veiné gris (détail)

 

 

En parcourant l’exposition, vous serez attirés très certainement par ce couple de danseurs – La Valse - éperdument enlacés, à la limite d’un déséquilibre qui vous entraînera dans un tourbillon d’émotion sans fin. Dans une première version, les modèles étaient nus. Pour contourner la censure, Camille les a drapés.

Vous vous attarderez ensuite devant L’Age mûr. Est-il ouvrage plus emblématique – s’il n’est pas le plus autobiographe – de Camille Claudel, représentée ici en implorante, conjurant Rodin de rester avec elle alors que ce dernier est emmené par son amante de toujours, Rose Beuret qu’il épousa en 1917 ? Cette sculpture offre aussi une représentation du destin de l’homme vieillissant, arraché à l’amour, la jeunesse et la vie. L’Age mûr symbolise néanmoins la rupture de Camille et de Rodin. Cette sculpture est considérée par les connaisseurs comme son chef-d’oeuvre.

Ecoutons Paul Claudel l’évoquer : « Cette jeune fille à genoux… Cette jeune fille nue, c’est ma soeur ! Ma soeur Camille, implorante, humiliée, à genoux, cette superbe, cette orgueilleuse, c’est ainsi qu’elle s’est représentée ! ».

Puis vous serez séduits, sinon étonnés par Les Causeuses et aussi par La Vague représentant trois femmes qui dansent une ronde sous une vague qui menace de les submerger, inspirée de  La Vague au large de Kanagawa, une estampe de l’artiste japonais Hokusaï.

Ces deux oeuvres taillées avec précision dans le marbre onyx témoignent de l’influence sur l’artiste des arts décoratifs et du japonisme alors en vogue en Europe. La scène des Causeuses s’inspire, elle, d’une conversation entre quatre femmes surprise par Camille dans un train. L’artiste reproduit la scène en représentant ses personnages nus et sans âge.

Ces brefs moments de la vie captés, ces « petites choses nouvelles », comme elle l’écrit à son frère Paul, témoigne de sa libération de l’influence de Rodin.

 

CAMILLE CLAUDEL 7

 

Clotho, 1893 - 1897

Plâtre

 

CAMILLE CLAUDEL 8

 

Les Causeuses ou Les Bavardes ou La Confidence,

1897

Marbre-Onyx, bronze.

 

CAMILLE CLAUDEL 9 BIS

 

La Vague ou Les Baigneuses, 1897 - 1903

Onyx et bronze sur socle en marbre,

 

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"L'âge mûr" ou La Destinée ou Le Chemin de la vie ou La Fatalité, (1894-1905)

Bronze,

 

Si vous préférez les oeuvres monumentales, vous serez comblés en admirant Persée et la Gorgone. Avec cette oeuvre imposante en marbre blanc, Camille Claudel revient au classicisme de ses premières créations. Elle est inspirée d’une scène mythologique qui représente Persée venant de décapiter la Méduse, l’une des trois Gorgones. Persée regarde dans son bouclier de bronze, qui lui sert de miroir, le reflet de la tête de Méduse afin d'éviter d’être pétrifiée par son regard maléfique (dans son état actuel, le bouclier a disparu). Vous découvrirez aussi que Camille Claudel maîtrisait parfaitement l’art du portrait avec La vieille Hélène, une sculpture en terre cuite, l’une de ses premières réalisations où elle puisa son inspiration dans son entourage : La vieille Hélène était une servante de la famille ! Cette grande maîtrise de l’art du portrait, où elle déploie une grande force d’expression avec ce goût des traits accentués, s’affirme plus tard avec Giganti, ce buste d’un naturalisme expressif et si vivant qu’il semble nous toiser. Le Buste de Rodin, ainsi que le Portrait de Ferdinand de Massary ne laisse personne indifférent.

 

GIGANTI

 

GIGANTI (1885)

 

CAMILLE CLAUDEL 11

 

" La Valse "

 

CAMILLE CLAUDEL 12

 

La valse : dans cette première version, les modèles étaient nus. Pour contourner la censure, Camille les a drapés.

 

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CAMILLE CLAUDEL 14

 

Les trois faunesses d’Auguste Rodin

 

 

Bien entendu, la pièce maîtresse, la tête d’affiche : La Petite Châtelaine, n’a pas été oublié. Ce visage devenu familier des habitués de La Piscine depuis son acquisition par le musée de Roubaix en 1996 grâce à une souscription publique – la première organisée par un musée pour une sculpture – est un buste en marbre blanc qui représente la tête et les épaules d’une petite fille de six ans, Madeleine Boyer, petite-fille de Madame Courcelles, la propriétaire du château de l'Islette, en Touraine, que Camille Claudel rencontra lors d'un séjour en compagnie de Rodin. L’artiste est tombée sous le charme de son jeune modèle qui aurait posé plus de 62 heures… pour le grand bonheur des amateurs de l’art sculptural et des nombreux visiteurs de La Piscine !

 

 

La petite Châtelaine

 

 

Musée La Piscine – musée d'art et d'industrie André-Diligent Exposition Camille Claudel (1864-1943)

 

Au miroir de l’art nouveau. Jusqu’au 8 février 2015. Tarifs : 7 et 10 euros. Ouvert du mardi au jeudi de 11 h à 18 h ; le vendredi de 11 h à 20 h ; le samedi et dimanche de 13 h à 18 h.

Contact : 03 20 69 23 60.

 

 

Un personnage romanesque

 

 

CAMILLE CLAUDEL 5

 

Buste de Camille Claudel

 

 

Camille Claudel est perçue comme l’héroïne dramatique d’une histoire emblématique de la condition féminine au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle. Elle est surtout une artiste incontournable qui apporte à l’histoire de la sculpture moderne un regard d’une grande singularité, ouvrant des ponts entre le naturalisme et le symbolisme, le néo-florentinisme et l’art nouveau. Les premières oeuvres de cette sculptrice de génie ont impressionné Auguste Rodin, qui en fit son élève, son égérie puis sa maîtresse officielle à qui il avait promis le mariage.

Lorsque Rodin rencontre Camille pour la première fois, elle a dix-huit ans et lui… vingt-six de plus !

Au début de leur collaboration, le couple très proche intellectuellement s’entend à merveille, l’émulation étant bénéfique aux deux artistes. Parfois la création de l'un et de l'autre est si proche qu'on ne sait qui du maître ou de l'élève a inspiré l'un ou copié l'autre, les deux créateurs s’influençant mutuellement.

Après dix années de passion amoureuse, faites d’échanges sans complaisance, de travail, de malentendus et de réciproques déceptions, Camille Claudel tire un trait sur leur histoire et entend aussitôt se consacrer exclusivement à sa carrière. En 1898, elle le quitte définitivement pour s'installer dans son propre atelier. Une fois la relation amoureuse rompue, elle souhaite s’émanciper de la pesante tutelle de son maître, s’affranchissant ainsi de son influence artistique.

Dans un souci d’affirmer sa propre identité créatrice, elle privilégie des recherches opposées à celles de son mentor, en expérimentant de nouvelles scènes intimistes. Avec son frère Paul, introduit dans les cercles littéraires, elle côtoie de nombreux adeptes de l'avant-garde parisienne, réalisant jusqu'en 1905 la part la plus innovante de son oeuvre : La Valse, L’Âge mûr.

Ses nouveaux sujets, dont Les Causeuses, s’illustrent parmi ses plus fameuses compositions ; elle capte et restitue de brefs moments de la vie ordinaire. A l’apogée de son art, elle affirme une nouvelle fois son originalité en réalisant dans la veine de l’Art nouveau : La Vague.

 

 

 

Le déclin vers la folie

 

 

 

Cependant, cette femme, déchirée entre le rêve de l'amour partagé et celui de la sculpture, décline vers la folie.

Elle cumule alors les difficultés matérielles et de graves ennuis financiers, alors qu’un délire de persécution latente lui ronge les nerfs. Sa rancune tenace envers Rodin nourrit son inexorable démence, la laissant progressivement dans l’incapacité de se renouveler.

Elle approche la cinquantaine … et de sa mythique beauté, il ne reste plus rien.

Atteinte de psychose paranoïaque, n’étant plus capable de créer de nouvelles oeuvres, elle sera internée une semaine après la mort de son père en 1913, à la demande de sa mère, à Ville-Evrard (Val-de-Marne) puis à Montfavet (Vaucluse).

 

Lorsque le 10 mars 1913 deux athlétiques infirmiers forcent les portes son atelier, la sculptrice a pris soin de se barricader. Les deux hommes sont obligés de passer par la fenêtre. Une fois à l'intérieur, ils sont pétrifiés en découvrant un incroyable amas d'immondices répandant une odeur répugnante. Ils ont peine à s’imaginer qu'on puisse vivre dans un tel cloaque, plongé dans l'obscurité et l'humidité. Des chats évoluent autour d’une multitude de sculptures brisées.

L’artiste est bien sur place. Elle hurle, telle une bête meurtrie au fond de son antre, isolée du monde, emportée par la folie, comme possédée. À 48 ans, elle en paraît dix de plus !

Elle s'éteint dans la solitude de ses trente années d’oubli, le 19 octobre 1943, à l'âge de 79 ans, dans l’indifférence générale.

Tous ces éléments en ont fait un personnage de roman.

 

De la personnification de l'artiste maudite à la reconnaissance de son génie, Camille Claudel a fait l'objet, depuis le début des années 1980, d'une réhabilitation passionnée, un peu grâce au succès du roman d’Anne Delbée, Une femme, paru en 1981, ainsi que du film de Bruno Nuyten : Camille Claudel, avec Isabelle Adjani et Gérard Depardieu dans le rôle de Rodin, sorti sur les écrans en décembre 1988.

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 12:28

 

PH 1 EGYPTE LOUVRE

 

PH2 EGYPTE LOUVRE

 

Bas-relief : babouins du socle de l’obélisque oriental du temple de Louxor

Granit rose, Temple de Louxor.

Nouvel Empire, 19e dynastie, règne de Ramsès II (1279-1213 avant J.-C.)

 

PH 3 EGYPTE LOUVRE

 

Coffre à canopes de Tchaouenhouy surmonté d’une statue du dieu Anubis

Troisième période intermédiaire, 21e dynastie (vers 1069 – 945 av J.-C.)

Bois peint. Il contenait les quatre cercueils exposés à côté. Les entrailles sont conservées soit dans des vases (les canopes), soit dans de petits cercueils placés dans un coffre. D'autres coffres contiennent les figurines destinées à remplacer le mort dans les corvées de l'au-delà (les chaouabtis ou ouchebtis).

 

PH 4 EGYPTE LOUVRE

 

Aquarelle : scène de chasse dans les marais,

Gouache aquarellée sur papier vélin

Début du XXe siècle, Hippolyte Boussac (1846-1942)

 

 

À travers l’exposition Des animaux et des pharaons, présentée jusqu’au au 9 mars 2015,

le Louvre-Lens s’intéresse à la place et au rôle de la figure animale dans la civilisation pharaonique. Qu’il soit réel ou représenté, l’animal occupe une place essentielle dans l’Égypte ancienne.

Sauvage ou domestiqué, il est omniprésent dans la vie quotidienne.

D’une amulette en forme de grenouille à la sculpture monumentale en granit rose qui pèse 5,7 tonnes des babouins de l’obélisque de Louxor – représentés dans l'attitude de vénération de l'astre solaire : ils devaient à l’origine être placés au pied de l'obélisque, place de la Concorde à Paris, mais ils furent installés au Louvre car leur nudité et leurs attributs mâles choquaient les badauds – en passant par le cercueil d’un serpent ou la momie d’un ibis, plus de 430 oeuvres et documents sont réunis. Tous proviennent de la collection égyptologique du Louvre, l’une des principales au monde. Une partie des oeuvres sort exceptionnellement des réserves. Certaines n’ont jamais été exposées, ou très rarement. Près des deux tiers ont été restaurées pour l’occasion, notamment dans l’atelier visible et visitable du Louvre-Lens.

Cette exposition permet d’aborder tous les aspects de la civilisation égyptienne ancienne grâce aux animaux.

 

 

PH 5 EGYPTE LOUVRE

 

Squelette d’ibis sacrée Threskiornis aetiopicus (Thèbes)

 

PH 6 EGYPTE LOUVRE (2)

 

Momies de chat

 

PH 7 EGYPTE LOUVRE

 

Figurine de cercopithèque assis tenant des noix-doum.

Moyen Empire (vers 2033-1710 avant J.-C ou Nouvel Empire (vers 1550-1069 avant J.-C.)

Calcaire peint

 

PH 8 EGYPTE LOUVRE

 

PH 9 EGYPTE LOUVRE

 

Statue : sphinx de Nectanébo Ier

Grès avec traces de peinture rouge, bleue, jaune

Basse Époque, 30e dynastie (378-341 avant J.-C.) en incrustation en haut à droite ; sphinx royal au nom d’Achoris, Basalte, Basse Époque, 29e dynastie, règne d’Achoris (392-379 avant J.-C.) Rome, villa Borghèse

 

PH 10 EGYPTE LOUVRE

 

Élément de meuble en forme de tête de lion : Basse Époque (664-332 av. J.-C.)

 

PH 11 EGYPTE LOUVRE

 

Cercueil de chat et momie

  Epoque ptolémaïque (332-30 avant J.-C.)

Bois polychromé

 

PH 12 EGYPTE LOUVRE

 

Pseudo-cercueil et pseudo momie-d’Osiris

Epoque romaine ( 1er - 2e sièle ap. J.-C. ) Teneh

Bois peint matière organique

 

PH 13 EGYPTE LOUVRE

 

Au centre de l’image, faucon pélerin protégeant le roi Nectanebo II.

Dans l'antiquité le faucon pèlerin était un oiseau familier du ciel d'Egypte. Jouissant d'un grand prestige, ce rapace devint, dès les premières dynasties, l'image du dieu Horus, protecteur et symbole de la royauté.

 

 

À côté des statues, sculptures, aquarelles, momies et autres objets archéologiques, l’exposition accueille douze spécimens naturalisés issus du musée d’histoire naturelle de Lille afin de permettre aux visiteurs d’embrasser d’un même regard la reproduction et l’animal tel qu’il était. Le but est de corriger l’idée reçue selon laquelle les Égyptiens adoraient les animaux, alors que leurs rapports étaient beaucoup plus complexes.

Chassés, élevés, domestiqués, sacrifiés ou vénérés, les animaux et leur représentation avaient des rôles multiples pour les Égyptiens.

C’est une exposition très pédagogique qui ravira les égyptologues amateurs. Structurée en neuf sections, elle suit une progression logique, de l’observation des principales espèces animales jusqu’à leur glorification ou leur transformation symbolique dans l’écriture, le mobilier ou les bijoux. Le grand public pourra même effectuer des autopsies virtuelles* grâce à un dispositif multimédia qui a numérisé en 3D six momies d’animaux.

L’exposition propose au visiteur une double approche, à la fois pédagogique et esthétique.

Elle permet tout d’abord l’acquisition de connaissances au fil d’un parcours structuré en neuf sections thématiques qui offre une progression logique, de la simple perception matérielle de créatures réelles évoluant dans leur milieu naturel, à leur transposition dans le langage codifié de la pensée égyptienne. Au fil des différentes séquences, le sujet central de la figure animale permet d’aborder de nombreux aspects de la civilisation égyptienne, tels que l’élevage, l’écriture, les divinités ou encore les rites funéraires. Il permet aussi d’en couvrir toute la chronologie, de la fin de la préhistoire jusqu’à l’époque romaine.

 

* Dans la section de l’exposition consacrée aux cultes des animaux sacrés et aux momies offertes aux dieux, sont présentées plusieurs momies animales issues des collections du Louvre. Préalablement à leur arrivée à Lens, certaines d’entre elles ont fait l’objet d’un examen tomodensitométrique sous la direction d’un médecin

radiologue, avec le concours d’un cabinet vétérinaire équipé d’un scanner volumique. L’imagerie médicale obtenue dans ce cadre et interprétée par des experts a permis de collecter des informations scientifiques inédites sur ces momies : nature et état de conservation des restes contenus dans la momie, espèce de l’animal embaumé, type de mise à mort, techniques utilisées par les embaumeurs. Ces images, associées à des numérisations en 3D ont servi à concevoir un dispositif multimédia qui offre au visiteur l’opportunité de procéder lui-même à l’autopsie virtuelle de six momies animales : celles d’un bélier, d’un chat, d’un crocodile, d’un faucon, d’un ibis et d’un poisson. À partir d’un écran tactile, le visiteur pourra ôter la couche de bandelettes des momies, pour en découvrir le contenu.

 

 

 Des animaux et des pharaons, jusqu’au 9 mars 2015.

Tous les jours de 10 h à 18 h, sauf le mardi. Nocturne jusque 22 h le premier vendredi de chaque mois.

Après Lens, l’exposition sera présentée au Caixa Forum de Madrid du 31 mars au 23 août 2015 puis au Caixa Forum de Barcelone du 22 septembre 2015 à 10 janvier 2016.

Musée du Louvre-Lens, 99 rue Paul Bert, 62300 Lens. Tél. : +33 (0)3 21 18 62 62.

 

 

PH 14 EGYPTE LOUVRE

 

Modèle de scène de labour

Moyen Empire (2033-61710 avant J.-C.)

 

PH 23 EGYPTE LOUVRE

 

Élément de meuble en forme de tête de lion

 Basse Époque (664-332 av. J.-C.)

 

PH 15 EGYPTE LOUVRE

 

Statuette de porteuse d’offrandes

Moyen-Empire 12e dynastie ( vers 1963-1786 avant J.-C.)

Assiout , tombe d’ Oupoaoutemhat

Bois de figuier sycomore stuqué et peint

 

PH 16 EGYPTE LOUVRE

 

Sarcophage d’ibis

Epoque ptolémaïque (332- 30 av. J.-C.)

Calcaire polychrome

 

PH 17 EGYPTE LOUVRE

 

Bas-relief : babouins du socle de l’obélisque oriental du temple de Louxor

Granite rose

H. 159 ; L. 325 ; Pr. 64,5 cm

Nouvel Empire, 19e dynastie, règne de Ramsès II (1279-1213 avant J.- C.)

Temple de Louxor.

 

PH 18 EGYPTE LOUVRE

 

Au premier plan, Statue assise d’Amon à tête de bélier

Quartzite

Nouvel Empire, 18e dynastie, probablement règne d’Amenhotep III (1391-1353 avant J.-C.)

Région thébaine ou Nubie ?

Au second plan, la Statue de Sekhmet léontocéphale assise

Diorite .

Nouvel Empire, 18e dynastie, règne d’Amenhotep III (1391-1353 avant J.-C.)

Karnak

 

PH 19 EGYPTE LOUVRE

 

Masque de momie de bélier

Cartonnage doré et polychromé, bois doré

H. 26,5 ; L. 20,5 cm

Époque ptolémaïque (332-30 avant J.-C.) ou romaine (fin du 1er siècle avant

J.-C. - 4e siècle après J.-C.) Éléphantine, « Chnoubeum »

 

PH 20 EGYPTE LOUVRE

 

Figurine d’hippopotame

Faïence égyptienne

Moyen Empire, milieu 13e dynastie (1750- 1650 avant J.-C.)

Thèbes, Dra Abou el-Naga, tombe de Neferhotep, scribe du grand enclos

 

PH 21 EGYPTE LOUVRE

 

PH 22 EGYPTE LOUVRE

 

Momie d’ibis (détail)

Basse époque (664-332 av J.-C.) ou époque gréco-romaine (4e siècle av. 4e siècle ap. J.-C.)

Lin, matière organique

 

PH 24 EGYPTE LOUVRE

 

 


 

 

 

Un million et demi de visiteurs et de nouveaux chefs-d’oeuvre

 

Plus d'1,5 million de personnes ont visité le Louvre-Lens depuis son ouverture il y a tout juste deux ans, ce qui représente un rythme de croisière de 500 000 visiteurs par an – 530 000 cette année – ce qui fait du musée lensois le plus grand musée de région en France.

Quatre expositions ont été présentées depuis l'inauguration : Renaissance (151 000 visiteurs), L'Europe de Rubens (125 000), Les Etrusques et la Méditerranée (98 000) et Les désastres de la guerre (86 000).

 

 

De nouveaux chefs-d’oeuvre

 

 

Dix-neuf nouveaux chefs-d’oeuvre de la grande galerie* en remplacent d’autres qui ont rejoint le grand musée parisien : le remarquable Saint-Joseph charpentier de Georges de La Tour, dont on apprécie l'ambiance de clair-obscur parfaitement maitrisée et la palette de couleurs réduite utilisée, confère à la composition de cette oeuvre une dimension quasi- théâtrale. Le front soucieux du père, dont le visage est dans l'ombre, contraste avec la lumière et la sérénité du visage du Christ enfant. La lumière de la bougie qui éclaire intensément son visage illumine le reste de la scène. La source majeure de lumière n’est pas la bougie mais le visage de l’enfant.

 

PH 26 EGYPTE LOUVRE

 

Saint-Joseph charpentier de Georges de La Tour

 

PH 25 EGYPTE LOUVRE

 

 

D’autres nouvelles oeuvres étonneront le visiteur : La Grande Bacchanale ou Bacchanale à la Joueuse de Guitare, de Nicolas Poussin, qui côtoie maintenant Ixion, roi des Lapithes, trompé par Junon qu'il voulait séduire de Rubens. Mais aussi L'Adorant de Larsa, séduisante statuette mésopotamienne dont le visage, la barbe et les mains sont recouvertes de feuilles d'or. Ce personnage est coiffé d'un bonnet proche du bonnet royal et porte la main à la bouche, dans une attitude de prière. Ou encore le Bélisaire demandant l'aumône, de David ; La Vierge et l'Enfant entourés de cinq anges, de Botticelli ; le portrait de Dona Isabel de Requesens vice-reine de Naples, dit Portrait de Jeanne d'Aragon, de Raphaël.

Le visiteur s’attardera devant le gisant médiéval de Blanche de Champagne en cuivre sur âme de bois, ainsi que sur cet autel portatif : Mise en croix,datant de 1180, émail champlevé sur cuivre doré sur le socle duquel figurent les douze apôtres. 

 

 

PH 28 EGYPTE LOUVRE

Roger, chevalier musulman qui délivre Angélique du monstre marin. INGRES (1819)

 

PH 27 EGYPTE LOUVRE

 

Roland furieux de Jean Bernard Duseigneur

 

Le dernier tableau, au bout de la galerie du temps, est toujours une oeuvre forte : après la Liberté guidant le peuple de Delacroix, l’OEdipe d’Ingres, voici Roger, chevalier musulman qui délivre Angélique du monstre marin (1819) d’Ingres, également directement inspiré du récit poétique comptant plus de 38 000 vers de Roland Furieux, de Ludovico Ariosto, dit Arioste.

Il côtoie une sculpture impressionnante de Jehan Duseigneur, qui emprunte un personnage du même poème épique. Il a créé un Roland, neveu de Charlemagne, rendu fou par l’amour trompé d’Angélique.

Fou de douleur, Roland jette son armure, déchire ses vêtements et se laisse aller à la fureur, déracinant les arbres à mains nues. Des amis chevaliers parviennent à le lier pour mettre fin à ses ravages et tenter de le ramener à la raison. Pourtant, l’artiste ne décrit pas un chevalier en armure, avec tout son attirail pittoresque. Il a choisi le seul passage où le héros est dévêtu, ce qui lui permet de justifier une démonstration virtuose de nu académique. La violence de l’expression en fit immédiatement un manifeste de la sculpture romantique. Possédé par la fureur de son amour déçu et luttant pour se dégager de ses liens, Roland bande ses muscles, tord ses membres et son buste, les mains agrippées au sol, le visage est crispé de douleur, les yeux sont révulsés par la démence.

 

*205 oeuvres sont exposées dans la galerie du temps. C’est une présentation semi-permanente, dans la mesure où la plupart des ces oeuvres restent à Lens pour cinq ans. Un peu moins de 20 % d’entre elles sont renouvelées au bout d’un an, à la date anniversaire de l’ouverture du musée (le 4 décembre). Cette rotation permet de fidéliser un public régulier qui découvre chaque année un parcours métamorphosé.

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30 octobre 2014 4 30 /10 /octobre /2014 07:05

 

MARTIN 3

 

Bécassine 1 BIS
Bécassine des marais

 

Chevalier Gambette
Chevalier gambette

 

 

Je n’ai sûrement pas choisi la meilleure période pour me rendre à la réserve ornithologique du Teich ! Nous sommes en effet à la fin de la migration, l’époque des grands flux migratoires est déjà loin derrière nous et les hivernants ne sont pas encore arrivés – il faudra encore attendre plus d’un bon mois pour qu’ils s’y installent.

Qu’importe : je ne regrette nullement le déplacement ; le site à lui seul vaut le détour. Seuls quelques bécasseaux cocorlis (curlew sandpiper) s’attardent encore sur les reposoirs de la lagune Claude Quancard (ces oiseaux devraient être normalement en Mauritanie à cette époque !). Ont-ils décidé de rester dans le bassin d’Arcachon tout l'hiver ? L'hivernage de cette espèce en France est plutôt anecdotique mais l’hiver dernier, un individu à été observé sur la réserve en compagnie de troupes de bécasseaux variables. Les cocorlis que j’ai pu observer sont en phase de plumage hivernal, beaucoup moins chatoyant que celui qu'ils arborent au printemps et en été. A part ces bécasseaux, toujours beaucoup de spatules blanches qui assurent le spectacle au lever du jour, quelques centaines de courlis cendrés, de nombreux limicoles tels que les chevaliers gambettes, guignettes ou autres arlequins, de nombreux râles d’eau, ainsi que le très photogénique héron bihoreau.

Mais les vedettes incontestées du lieu sont actuellement le facétieux martin-pêcheur – près d’une vingtaine de flèches bleues cohabitent sur place – et la bécassine des marais, discrète demoiselle au long bec nettement mieux représentée après les pluies de ces derniers jours, le sol étant désormais suffisamment meuble en surface pour qu'elle puisse y enfoncer son long bec afin d'y détecter le moindre animalcule. Mais c'est surtout en bordure des plans d'eau, là où la vase est tendre, qu'elle sonde les yeux fermés en quête de la larve ou du ver, qu’il faut l’observer attentivement. Cet oiseau est en effet très mimétique : lorsqu’il se sent dérangé, il se fige et se fond ainsi parfaitement dans le paysage qui l’entoure.

Actuellement, pour les photographes habitués de la réserve et peut-être un peu blasés, rien que du très classique en somme. En ce qui me concerne, je ne suis pas déçu de mes observations et de ces quelques images réalisées dans de très bonnes conditions, dans ce cadre toujours merveilleux et par une douce lumière automnale. Que du bonheur… mais vivement le printemps quand même !

 

 

MARTIN 2

 

MARTIN 1

 

MARTIN 4

 

MARTIN 5

 

MARTIN 6

 

MARTIN 7

 

 

Le Martin-pêcheur

Ça n’a pas mordu, ce soir, mais je rapporte une rare émotion.

Comme je tenais ma perche de ligne tendue, un martin-pêcheur est venu s’y poser.

Nous n’avons pas d’oiseau plus éclatant.

Il semblait une grosse fleur bleue au bout d’une longue tige. La perche pliait sous le poids. Je ne respirais plus, tout fier d’être pris pour un arbre par un martin-pêcheur.

Et je suis sûr qu’il ne s’est pas envolé de peur, mais qu’il a cru qu’il ne faisait que passer d’une branche à une autre.

Jules Renard

 

 

MARTIN 8

 

MARTIN 9

 

MARTIN 10

 

 

Le martin-pêcheur

Martin-pêcheur

N'a pas de coeur.

Et les poissons le savent bien

Dont il déjeune le matin,

Perché sur une branche en fleur.

Dieu sait cependant s'il est beau!

Rouge dessous, bleu sur le dos.

On a donc bien raison de dire:

Beauté sans bonté ne vaut rien.

Martin-pêcheur, oiseau vaurien,

C'est vous qu'il conviendrait, sans rire

De plonger dans la poêle à frire.

 

Maurice Carême

 

 

Spatules blanches au lever du soleil sur la lagune

 

 

SPATULES 1

 

SPATULES 2

 

 

Une position stratégique sur la route de la migration

 

Située sur les rives du bassin d’Arcachon, près de l’embouchure de l’Eyre et parfaitement nichée au coeur du parc naturel régional des Landes de Gascogne, la réserve ornithologique du Teich occupe une position stratégique sur l’une des plus importantes voies de migration d’Europe occidentale.

C’est ainsi que chaque année, au printemps et à l’automne, des milliers d’oiseaux y font escale pour s’y reposer ou tout simplement se nourrir avant de repartir vers leur destination finale.

Cent-dix hectares de boisements, roselières, prairies, marais maritimes et lagunes se répartissent du secteur continental jusqu’aux rivages maritimes du bassin d’Arcachon. Cette diversité d’habitats naturels conditionne la présence d’un grand nombre d’espèces d’oiseaux qui vont naturellement utiliser les lieux de manière permanente ou temporaire. Près de 320 espèces ou sous-espèces ont déjà été identifiées ici depuis 1972, dont 88 nichent ou ont niché sur place.

La tranquillité de la réserve et la diversité de ses biotopes expliquent la grande richesse ornithologique

du site.

De nombreux oiseaux nichent sur place : cigognes blanches, spatules, hérons cendrés, grèbes huppés et castagneux, râles d’eau, oies cendrées, tadornes de belon, bihoreaux gris, aigrettes garzettes et les milans noirs construisent leur aire dans les boisements proches.

Au printemps, de nombreux passereaux construisent leur nid dans les buissons : verdiers d’Europe, rousserolle effarvatte, bouscarle de Cetti, bergeronnette printanière et surtout la gorgebleue à miroir (une quinzaine de couples environ chaque année).

Les îlots de la lagune Quancard sont particulièrement propices à la nidification des limicoles : grands gravelots et petits gravelots, échasses blanches et avocettes élégantes.

 

 

Chevalier gambette internuptialChevalier gambette en plumage internuptial

 

Chevalier Gambette

 

GAMBETTE 3

 

 

Un parc qui plaît aux photographes

 

La réserve du Teich, ce sont six kilomètres d’un sentier en boucle. Une vingtaine de postes d’observation fermés, répartis environ tous les trois cents mètres, permettent aux photographes amateurs chevronnés ou professionnels de travailler sans aucun soucis avec de grosses focales (type 500, 600 voire 800 mm), les ouvertures étant suffisamment grandes. Ces observatoires sont installés aux endroits les plus favorables pour approcher les oiseaux dans les meilleures conditions possibles.

Quatre points de vue surélevés proposent une vision globale sur les différents paysages de la réserve ; ils représentent d’excellents postes pour l’observation des migrations actives.

 

 

RÂLE D'EAU

Râle d'eau

 

PLUVIER ARGENTEPluvier argenté

 

COURLIScourlis cendrés

 

BIHOREAUHéron bihoreau gris ( second été )

 

Chevalier Arlequin plumage internuptialChevalier arlequin ( plumage internuptial )

 

Chevalier arlequin 2Chevalier arlequin

 

Bécasseau cocorli (2)Bécasseau cocorli

 

BARGE 1Barge à queue noire

 

BARGE 2

 

BARGE 3

 

bécassine 2

Bécassine des marais

Bécassine 3

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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 16:25

 

PHOQUES HOURDEL 1

 

PHOQUES HOURDEL 2

 

PHOQUES HOURDEL 3

 

PHOQUES HOURDEL 4

 

PHOQUES HOURDEL 5

 

 Le Hourdel (aujourd’hui)

 

Sur les quatre-vingts naissances constatées en baie de Somme au cours de cet été, seize jeunes phoques veaux-marins se sont échoués sur le littoral avant qu’ils ne soient naturellement sevrés.

Parmi ces seize phoques échoués* non émancipés, douze étaient vivants. Il s'agissait d'animaux âgés de quelques heures à cinq jours qui ont dérivés en baie (Le Crotoy, Le Hourdel...).

Un n'a pas été revu.

Les autres ont été amenés au centre de sauvegarde de la faune sauvage géré par l’association Picardie-Nature.

Un jeune Phoque veau-marin pèse à la naissance environ 12 kg et reste trois semaines avec sa mère ; durant cette période l’animal triple son poids : un phoque sevré pèse en moyenne 35 kg. Lorsqu’une séparation prématurée a lieu au cours de cette période de lactation, le jeune maigrit durant sa dérive – ce qui explique des poids inférieurs à 12 kg à l’échouage. Une fois accueilli au centre, il lui faudra environ trois mois pour atteindre les objectifs de relâcher : savoir se nourrir seul et peser plus de 30 kg.

 

* Un échouage est souvent la conséquence d'une séparation prématurée mère-jeune, parfois suite à de mauvaises conditions météorologiques ou surtout, comme c’est souvent le cas, par des dérangements provoqués par des activités humaines pratiquées à moins de trois cents mètres des reposoirs qui conduisent à des mises à l’eau intempestives de la colonie durant son temps de repos à marée basse. Les jeunes phoques non émancipés se retrouvent alors séparés de leur mère et n’étant pas autonomes, ils se laissent dériver jusqu’à s’échouer sur une plage.

Cela peut se produire également à la suite d'une blessure ou d'une maladie.

Dans tous les cas, ils ne sont pas nourris depuis un certain temps et sont surtout déshydratés.

 

 

PHOQUES HOURDEL 6Dernier bain ensemble pour Léna et Mississippi dans la piscine du centre de sauvegarde.

 

PHOQUES HOURDEL 7

 

PHOQUES HOURDEL 8

 

PHOQUES HOURDEL 9

 

PHQOUES HOURDEL 10

Léna coiffée d'une plaque bleue collée sur les poils de la tête afin de faciliter son identification à distance. Elle permet d’apprécier son intégration à la population des autres phoques. Elle tombera lors de la prochaine mue en juin.

 

PHOQUES HOURDEL 11

 

PHQOUES HOURDEL 12

 

PHQOUES HOURDEL 13

 

 

Trois mois sous haute surveillance …

 

 

A son arrivée au centre de sauvegarde, il y est enregistré immédiatement et reçoit les premiers soins. Durant son séjour, il est suivi par une équipe de soigneurs et par un vétérinaire. Il est alors placé en quarantaine, réhydraté, puis le vétérinaire dresse un bilan de santé de l’animal. Lorsqu’il présente des signes d’une bonne hydratation, il est nourri tout d'abord de bouillies de poissons reçues à l'aide d'une sonde oesogastrique.

Au bout de quelque temps, il est possible de le rassasier de poissons entiers.

Devenant plus autonome, le phoque est alors capable de s'alimenter seul dans son bassin , et lorsque son poids le permet, il est transféré dans une grande piscine extérieure pour lui permettre de constituer sa couche protectrice de gras, de se muscler en nageant, et également de profiter de la lumière naturelle.

Une fois prêt à regagner son biotope d'origine, il est équipé d'une plaque collée sur la tête, de couleur vive, afin de faciliter son identification à distance. Celle-ci permet d’apprécier son intégration à la population des autres phoques. Cette plaque collée sur les poils, tombera lors de la prochaine mue en juin.

Il est également équipé d’une bague blanche numérotée et répertoriée qui permet de l’identifier en cas de nouvel échouage sur les côtes européennes.

En moyenne, il aura passé trois mois au centre de sauvegarde.

Chaque année, une thématique est donnée pour nommer les phoques qui intègrent le centre.

En 2014, il s'agit de noms de fleuves : Danube, Oural, Mississippi, Garonne, Tamise, Nil, Maroni, Volga, Minho, Léna, Tana, Authie et Limpopo.

 

 

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Six phoques relâchés ce dimanche au Hourdel

Six mammifères - Mississippi, Nil, Léna, Garonne, Authie et Tana - présentant les conditions de retour dans leur milieu naturel ont donc ce matin, sur le cordon de galets de la pointe du Hourdel et devant une foule compacte, pu rejoindre la colonie qui est la plus importante de France*, tout au moins en ce qui concerne le phoque veau-marin.

Auparavant, le 2 octobre, Danube et Maroni ont regagné la mer. Pour Oural et Volga, ce fut le 9 ; quant à Tamise et Minho, ils ont dû attendre le 17 octobre pour être libérés de leur caisse. Ayant repris des forces et étant devenus autonomes pour s’alimenter, ces six phoques étaient maintenus dans un bassin extérieur depuis plusieurs semaines. Prêts et musclés, ils ont pu ainsi retrouver la baie.

*Les effectifs maximums annuels de phoques en baie de Somme sont observés en été, période de reproduction et de mue de cette espèce. Au cours de l'été 2014, au maximum 394 phoques veauxmarins ont été recensés. On estime que la baie de Somme accueille 60 % de la population française, les autres sites les plus fréquentés étant la baie du Mont Saint-Michel et la baie des Veys (Cotentin).

 

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ZOOM

 

L'été indien

 

Coucher de soleil sur la baie

 

 

Jeunes phoques au Hourdel ( 80 ) 5415 (4)

 

 


 

 

 

Murmures d’étourneaux : une incroyable chorégraphie au crépuscule

 

 

Au début de l’automne, à la tombée du jour, il est possible d’assister à l’un des spectacles naturels les plus étonnants que nous offre la nature.

Les étourneaux sansonnets qui, durant la journée et par petits groupes, se nourrissent dans les champs, quittent au crépuscule leurs zones de nourrissage.

Ils se rassemblent alors en groupes importants qui grossissent progressivement jusqu’à l’approche de l’endroit – appelé dortoir – où ils passeront la nuit. Ce phénomène s’appelle le murmure ou murmuration (terme anglais).

Ils forment alors des nuages composés de milliers d’individus réunis en essaims en produisant une chorégraphie éblouissante, se déplaçant en un seul corps pour soudain disparaître brusquement dans les buissons ou les roselières. Ce spectacle hypnotisant peut durer une quinzaine de minutes.

 

 

MURMURATION FB (2)

 

 

Une question de survie pour ces oiseaux

 

La murmuration sert à déterminer qui sont les plus faibles ; ils serviront alors de nourriture aux prédateurs.

Chaque oiseau doit donc copier son voisin. Il vole le plus près possible de lui en s’efforçant d’avoir la même vitesse, de prendre la même direction. Quand des milliers d’étourneaux sont ainsi synchronisés, le moindre changement de cap est magnifié et décuplé par le reste de la troupe. C’est ce qui donne ces brusques formations et déformations de l’essaim qui virevolte et tourbillonne toujours plus rapidement. Cette activité a également l’avantage de réchauffer leur corps afin de supporter les basses températures nocturnes. Ceux qui ne parviennent pas à suivre le mouvement sont abandonnés sur place. Ils serviront d’appât aux éventuels prédateurs pendant que le reste de la bande dormira bien en sécurité dans la communauté. Il s’agit également d’un comportement social : les meilleures places au dortoir sont occupées par les mâles dominants.

 

La raison du plus fort…

 

 

MURMURATION 5857 (2)

 

MURMURATION 5532 (2)

 

 

 


 

 

 

Le Phalarope à bec large

 

 

PHALAROPE 1

 

 

Les phalaropes sont de petits limicoles aux moeurs originales, parfaitement adaptés au milieu aquatique, les deux espèces européennes, le Phalarope à bec large - photographié ici en plumage hivernal, à Ostende sur la côte belge- et le Phalarope à bec étroit, sont marines et ne reviennent à terre que pour nicher. Ils sont de petite taille, presque comme un merle. Les phalaropes nagent fort bien.

 

Pour se nourrir d’invertébrés picorés à la surface de l’eau ils évoluent souvent en petits cercles rapides, formant un léger tourbillon. On pense que ce comportement facilite la remontée de la nourriture du fond de l'eau dans les zones peu profondes. Il vole parfois pour attraper des insectes.

 

 

PHALAROPE 2

 

PHALAROPE 3

 

 

Le Phalarope à bec large niche dans le Grand Nord, en Islande et en Arctique. Il hiverne en pleine mer dans l’océan Atlantique, après une longue migration en mer vers le sud. Les tempêtes poussent parfois l’espèce vers le continent, entraînant quelques individus sur le littoral voire même sur une pièce d’eau à l’intérieur des terres.

 

En pleine mer, on les trouve dans les zones où la convergence des courants océaniques produit une remontée des eaux et on les trouve souvent près de groupes de baleines. En dehors de la saison de nidification, il voyage souvent en groupes.

 

C'est une espèce migratrice, et, fait inhabituel pour un échassier, il migre principalement en suivant les routes océaniques et passe l'hiver sur les mers et océans tropicaux. C’est lors de ces trajets migratoires qu’il s’observe depuis les côtes européennes.

 

 

PHALAROPE 4

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 08:42

 

BRAME 1

 

BRAME 2

 

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BRAME 4

 

 

« L’ami Jean B. de Rexpoëde » - je vous fais grâce de son patronyme - c’est ainsi que le gaillard aime se présenter en vous gratifiant d’une solide et virile poignée de main. Il me déclare : « Le brame, ce n’est pas bien compliqué : une fois dans la forêt, avance le nez au vent, tout en fouillant du regard les sous-bois…». Et de renchérir : « La harde du cerf est toujours sur le qui-vive. Dès que les animaux t’auront repéré, il faut aussitôt arrêter net pour ensuite t’approcher très lentement, mètre par mètre, si possible caché d’arbre en arbre … Porte une tenue de camouflage appropriée au milieu forestier et n’oublie pas ta paire de jumelles, ainsi qu’une bonne vieille boussole. Le système de géolocalisation de ton smartphone ne te sera d’aucun secours ici … ».

Mais ce qu’avait oublié de dire ce pirate de Jean, c’est qu’il nous faudrait marcher beaucoup, dans un environnement parfois hostile, et surtout être sur place bien avant l’aube.

Ce qui est le cas dès le lendemain.

A notre arrivée, il fait nuit noire au loin ; seul le ululement d’une chouette perturbe discrètement le silence de la forêt encore endormie. Nous progressons lentement vers la supposée place de brame indiquée la veille par un photographe de Montargis qui a bien failli rester embourbé au petit matin dans une ancienne souille. Il n'a dû son salut qu'à l’utilisation de son solide monopode comme appui.

Après plus d’une heure de marche, alors que le jour commence à poindre, toujours rien à observer, si ce n’est le passage furtif d’un sanglier sur notre gauche, ni à entendre, si ce n’est le bruit sec des glands qui tombent sur les feuilles humides jonchant le sol. Lorsque soudain, un cri rauque d’une incroyable puissance déchire le silence de la forêt. Mais est-ce un cri ou un rugissement de désir ?

« Ça vient de la droite, à 200 mètres » me murmure Jean.

Effectivement, dans la demi-obscurité, nous devinons la silhouette d’un superbe douze cors : première émotion de la journée et premier contact, certes lointain, avec le roi incontesté de la forêt. Malheureusement, il est impossible de le photographier par manque de lumière. L’animal lance un second cri qui semble encore plus puissant que le premier, mais à notre grand désappointement, pas de réponse. Est-il le seul cervidé présent dans cette zone ?

Nous décidons d’attendre que le jour se lève un peu plus tout en avançant dans la même direction que lui, avec d’infinies précautions, en évitant surtout le craquement sous nos pas des branches et brindilles mortes. Nous avançons à pas de loup, on s’accroupit, on se cache derrière un arbre.

La lumière devient belle, et surprise pour nous, il est toujours là, pratiquement immobile. Nous découvrons alors l’animal : une vision presque irréelle. Il a la tête pratiquement masquée par des fougères qu’il a sans doute arrachées, ainsi que des branchages. Il est souillé et ressemble ainsi à un membre des forces spéciales en tenue de camouflage ! L’animal paraît à bout de souffle, il a sans doute marché toute la nuit. Peut-être s’est-il battu ?

Nous faisons nos premières images, j’ai le palpitant qui s’emballe. Une émotion indescriptible et la sensation de tenir enfin une image hors du commun.

Cerise sur le gâteau, il lance plusieurs brames successifs ; nous déclenchons une rafale d’une dizaine d’images. Puis, nouvelle surprise, un autre cerf lui répond à quelques centaines de mètres.

Tout droit dans la clairière, un autre monte la garde devant sa harde composée de six à sept biches. Son brame est beaucoup plus puissant que celui de son rival qui tente tout de même une approche. Les hurlements d’intimidations se font de plus en plus puissants de la part du supposé maître de la place de brame. Résigné, refusant le combat perdu d’avance, le prétendant repartira sans même avoir essayé de le défier.

Pour nous, l’approche de cette bête magnifique en compagnie de son harem est une opération quasi impossible. S’il est relativement aisé d’avancer vers le cerf, perturbé par son taux de testostérone qui explose à cette période de rut, il n’en va pas de même pour les biches qui restent très vives, toujours en alerte, repérant l'intrus et alarmant le harem qui s’enfuira. Tout sera à refaire.

Pas grave : en ce qui nous concerne, nous aurons d’autres occasions de saisir la harde durant nos deux journées en immersion totale dans le milieu forestier, comme en témoigne humblement les quelques instantanés proposés ici.

 

 

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Maître en place de brame

Le cerf brame environ 15 jours ou trois semaines, entre le 15 septembre et jusqu’au 10 octobre. En milieu montagnard, cette période est décalée.

L’objectif est d’assurer la reproduction de l’espèce. C'est l'époque des saillies et pour le cerf, qui peut régner en maître absolu sur un harem de trente à quarante biches, il lui faut tout d’abord délimiter son territoire, montrer sa puissance aux autres mâles et constamment surveiller ses femelles ; une activité à temps plein qui lui fait perdre jusqu'à vingt kilos car il n’a même plus le temps de se nourrir ! Pour le mâle, le but est de s’accoupler avec un maximum de femelles. Il faut savoir qu’une biche n’est en chaleur que douze à vingt-quatre heures tout au plus !

Pour la biche, le brame identifie la qualité de reproducteur et lui permet de choisir le plus beau mâle de la contrée pour s’accoupler car c’est elle en fait qui décide de la saillie.

Le cerf dominant règne sur une prairie ou une partie de terrain appelée place de brame. Il ne cessera alors d'être en activité en se rendant d'une biche à une autre, avec le regard attentif à l'extérieur pour surveiller les lieux. Pour marquer son territoire, il se roulera dans des cuvettes boueuses – souilles – avant de se frotter aux arbres pour déposer sur les écorces les sécrétions de ses larmiers, abondantes en cette période, et qui ressemblent à une huile noirâtre, fortement odorante.

Les autres cerfs se verront alors chassés de cette zone réservée. Leur désir de conquérir néanmoins des biches les inciteront soit à affronter le cerf en place de brame, provoquant alors des combats aussi spectaculaires que majestueux, à l’issue parfois dramatique pour l’un des belligérants, voire pour les deux, soit à partir à l'assaut d'un autre harem dirigé par un congénère espéré moins fougueux.

Eviter le combat

Cependant, la puissance du brame et un coup d'oeil sur la ramure suffisent généralement au mâle à affirmer sa primauté ou constater son infériorité C'est seulement s'ils estiment être de force égale qu’ils peuvent en venir à se battre. Avant d’en arriver à cette extrémité, les vieux cerfs expérimentés utilisent l’intimidation, cris et simulacres de charge. Si l’adversaire ne cède pas, alors le combat ne peut être évité. Au cours de cet affrontement physique, les bois peuvent se casser et provoquer de graves blessures ; parfois ils restent emmêlés et les deux adversaires errent alors de longs jours ainsi et meurent de faim et d’épuisement. Quant aux jeunes mâles ne se sentant pas encore de taille à relever un quelconque défi, ils restent bien à l’écart de ces joutes de titans. A la fin du rut, ils ont cependant toutes leurs chances de se constituer une harde : les vainqueurs étant épuisés, ils sont alors dans l’impossibilité de surveiller toutes leurs biches !

Vers la fin des amours, chacun va peu à peu se séparer et reprendre sa place jusqu'à l’automne prochain. Les biches donneront naissance à un faon huit mois plus tard – les naissances s'étalent de fin avril à début juillet, avec un pic très net entre le 15 mai et le 15 juin. Elles l’allaiteront durant sept mois.

Les mises bas se font le plus discrètes possible : les biches choisissent des zones de fourrés très denses et calmes. Seulement une heure après sa naissance, le faon est capable de se déplacer mais pendant une à deux semaines, il reste couché, réduisant au maximum les preuves de sa présence vis-à-vis des ses prédateurs. La mère veille sur lui avec beaucoup d’attention, ne s’éloignant que très peu, et si un problème survient, elle le défendra avec toute son énergie… à grands coups de sabots.

 

 

BRAME 11

 

BRAME 11 BISJeune cerf

 

BRAME 12

BRAME 13

BRAME 14Durant la période du brame, le cerf cesse de s'alimenter et de dormir. Il court dans tous les sens, crie… Dépensant ainsi énormément d'énergie, il peut perdre jusqu'à 25 % de son poids.

 

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Retour en images sur les grandes marées en baie de Somme

 

Les grandes marées d’équinoxe nous offrent chaque année de belles images de grands rassemblements et envolées de courlis cendrés, d’huitriers-pie et autres limicoles, tant au banc de l’ilette que sur les prairies ou reposoirs du parc du Marquenterre.

 

 

Grandes marées 1

 

Grandes marées 4

 

Grandes marées 8

 

Grandes marées 2

 

Grandes marées 3

 

Grandes marées 5

 

Grandes marées 7

 

Grandes marées 7

 

 

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Hérons garde-Hensons

Les Hensons, chevaux emblématiques de la baie de Somme, apprécient particulièrement les hérons garde-boeufs. Ces derniers les débarrassent des insectes parasites particulièrement les moustiques qui les taquinent.

 

 

HENSONS 1

 

HENSONS 2

 

 

Ne vous dérangez pas, je ne fais que passer …

Hérons garde-boeufs parmi les courlis.

 

 

Garde-boeuf et courlis 1

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22 septembre 2014 1 22 /09 /septembre /2014 08:04

 

BERCK PHOQUES 2014 1

 

BERCK PHOQUES 2014 12

 

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PHOQUES MAI 2013 (1)

 

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Le phoque gris

 

 

Phoques au soleil couchant

 

PHOQUES 6 OCTOBRE 2010 043 

PHOQUES 2014 1

 

PHOQUES 2013 (6)-copie-1

 

 

Les phoques gris et veaux marins sont incontestablement devenus depuis quelques années les mascottes de la ville de Berck-sur-mer.

Alors qu’ils avaient quasiment disparu des côtes du nord de la France à la fin des années 70, victimes de la chasse, ils reviennent maintenant sur le littoral pour la plus grande joie des touristes, et surtout pour celle des amoureux des animaux et de nature sauvages.

Les espèces observées en baie d’Authie sont surtout les phoques veaux marins - les plus nombreux - mais également les phoques gris qui peuvent atteindre les 200 kilos.

Les premiers sont réapparus au début des années 80 suite à l'interdiction de la chasse en mer du Nord – l’espèce étant protégé depuis 1972. Au départ, seuls quelques individus isolés sont arrivés, en provenance sans doute de la baie de Somme qui, avec 400 à plus de 460 individus, constitue la colonie la plus importante du pays – l'été dernier  392 phoques veaux marins et 132 phoques gris ont été observés, ainsi que 52 naissances et 3 nouveau-nés retrouvés échoués entre les estuaires de l’Authie et de la Canche.

 Au début des années 2000, à Berck, on pouvait en voir deux au grand maximum, actuellement il est possible d’observer entre vingt et soixante mammifères dont 80% de phoques veaux marins évoluant en baie d’Authie-nord, selon les derniers comptages. En 2012 les effectifs de phoques maxima en baie d’Authie, ont été observés en période estivale, avec 51 Phoques veaux-marins et 28 Phoques gris.

Les raisons de cette implantation sont multiples : présence de plages sableuses, de poissons en abondance, et surtout l'effet des marées dans les estuaires, qui permet la formation de bancs de sable qui se découvrent à marée basse où les phoques peuvent se reposer et prendre le soleil pour préparer leur mue d'hiver. Ils apprécient particulièrement ces bancs de sable longeant des chenaux profonds et offrant la tranquillité et surtout la possibilité pour ces sympathiques mammifères marins de se jeter à l’eau très rapidement en cas de danger ou tout simplement de dérangement causé par l’homme à bord de kayaks, et surtout de puissants engins motorisés.

Malgré la curiosité qui le pousse parfois à s’approcher des embarcations, le phoque veau marin est très sensible au dérangement. Mise-bas, élevage des jeunes, toilette, repos s’effectuent sur les bancs de sable découverts par la marée. Les tentatives d’approche se soldent immanquablement par la fuite vers l’eau des animaux. Répétés, ces dérangements perturbent le cycle de vie du phoque et peuvent compromettre la survie des nouveau-nés. Il faut prendre conscience que si les phoques ont à subir trop de dérangements de la part des touristes, des chevaux ou des embarcations, ils repartiront… ce qui serait dommage !

Le développement de cette colonie en baie démontre aussi son bon équilibre écologique. Ainsi, en 1996, un épaulard (orque) s'était échoué sur la plage au niveau de la baie, confirmant que depuis trois à quatre ans, le nombre de mammifères marins ne cesse de croître au point de devenir effectivement un attrait incontestable. Cependant, au vu du faible nombre d'années d'étude de cette population et étant donné que cette colonie n'est pas sédentaire et reproductrice, il serait prématuré de la comparer avec celle de la baie de Somme ou une autre colonie en France.

Néanmoins il faut noter la naissance en mai 2013 du premier bébé phoque en baie.

Malheureusement personne n’a pu l’apercevoir après son sevrage. Si cette naissance est suivie d’autres la saison prochaine, puis régulièrement durant les années suivantes, on parlera alors d’une véritable colonie de phoques en baie d’Authie.

Le 10 juin 2014 un phoque veau-marin est né en baie, d’autres naissances sont espérées dans les jours ou les semaines qui suivent. Pour voir le reportage, cliquez ici

 

 

BB PHOQUE 4

 

 

BERCK PHOQUES 2014 3

 

 

Pour visionner l’album photo en diaporama cliquez ici

 

 

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Où et quand observer les phoques à Berck ?

 

 

Pour les observer dans de bonnes conditions et ne pas les déranger, il faut se rendre sur la plage sud de Berck - les Sternes – à hauteur de l’épi 17, face au club nautique.

Soit au moment où ils arrivent, portés par les flots un peu plus de deux heures après la marée basse, lorsqu’ils passent devant l’endroit où descendent les embarcations et longent la digue pour remonter l’Authie vers le bec du Perroquet où ils se nourrissent, soit à marée descendante où ils font le trajet inverse. Ils montent alors sur les bancs de sable que la marée vient de découvrir et se reposent alors de longs moments, surtout lorsque le soleil se montre généreux. C’est le lieu et le moment privilégiés pour les observer.

 

 

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BERCK PHOQUES 2014 2
Phoque gris ou veau marin :
Comment le différencier ?
Il est possible de confondre phoque gris et phoque veau marin. Les caractéristiques permettant de les différencier parfaitement se situent surtout au niveau de la tête.
C’est la seule partie pratiquement visible en mer ou lorsque que l’animal est à terre, ou se repose sur un banc de sable.
L’allure générale et le pelage sont des éléments plus difficiles à apprécier : la fourrure du phoque veau marin est parsemée de marques fines plus claires, contrairement à celle du phoque gris, parsemée de grosses taches plus claires.
La forme de la tête du phoque veau marin est arrondie, au contraire de celle du phoque gris dont le museau est allongé dans le prolongement du front, les narines étant parallèles.
Le museau du phoque veau marin, lui, est court, avec un net décrochement entre le front et le museau. Les narines, en forme de V ouvert, se rejoignent à la base et le trou auditif est bien visible.
D’autres critères permettent également l’identification du mammifère sur le sable : la tête est enchâssée et sans cou chez le phoque veau marin, alors qu’elle est dégagée et très mobile chez le phoque gris.
 
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Il regagne le large dans l’exquise lumière d’un coucher de soleil automnal
 
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Le phoque veau marin
Le phoque veau marin est un phoque de taille moyenne : 1,60m - maximum 2m - pour un poids moyen de 110 kg - maximum 150 kg - chez le mâle ; de 1,30m - maximum 1,50m - pour un poids moyen de 90 kg - maximum 120 kg - chez la femelle. Le nouveau-né mesure de 70cm à 1m et pèse de 9 à 11 kg. Il se nourrit du très riche lait de sa mère qui lui permet de grossir d’environ 500 grammes par jour et de tripler son poids avant le sevrage.
La coloration du pelage est variable avec une teinte se nuançant du gris clair au brun foncé ou au noir, souvent plus foncé sur le dos et une zone ventrale plus claire. Les membres se présentent en forme de nageoires, les antérieures sont assez courtes et possèdent des griffes dépassant peu la fourrure. Les postérieures se trouvent dans le prolongement du corps ; la queue est très courte.
Son ouïe est très développée : il perçoit mieux les sons dans l’eau que sur terre. Sa vue est également performante : il voit également mieux dans l’eau que sur terre. Son odorat très fin est utilisé pour repérer les prédateurs et également reconnaître ses petits.
Sa vie La maturité sexuelle est atteinte vers quatre à sept ans pour les mâles, et plus précocement vers trois à cinq ans pour les femelles. L’accouplement a plutôt lieu dans l’eau, un mâle pouvant s’accoupler avec plusieurs femelles. La saison des amours est double : printemps et début d’automne. La gestation dure environ de dix à onze mois. Les petits savent nager et plonger en apnée quelques heures après la naissance. Le mâle ne s’occupe pas des soins et de son élevage. L’allaitement dure de quatre à six semaines.
Le phoque veau marin est une espèce qui regagne néanmoins le rivage pour se reproduire, muer et se reposer. Il quitte l’eau plus souvent que les autres phoques. L’espèce est grégaire en dehors de l’eau et peut se reposer en colonies. Le phoque veau marin est plutôt sédentaire mais après le sevrage, les jeunes peuvent se disséminer sur de longues distances, parfois jusqu’à plus de 300 kilomètres ! L’utilisation des reposoirs de haute et de basse mer est associée aux conditions climatiques, à l’heure et au coefficient de la marée. L’alimentation s’effectue lors des déplacements entre les sites de repos et notamment lors du flux qui, à chaque marée, draine les poissons dont l’animal s’alimente. Il se nourrit d’une grande variété de poissons – il peut en consommer environ deux kilos par jour - appréciant particulièrement les poissons plats. Aucune espèce ne semble particulièrement recherchée, le choix semblant surtout lié à l’abondance locale ou saisonnière. Les mollusques, les crustacés et les céphalopodes peuvent constituer une part non négligeable de son alimentation. Il plonge aisément jusqu’à vingt mètres, et si nécessaire à plus de cinquante mètres de fond, avec des apnées de trois minutes pouvant atteindre dix minutes. Il ne mâche pas sa nourriture, mais il peut la déchiqueter si la prise est trop grosse. Enfin, son espérance de vie est de 26 ans pour le mâle et de 32 ans pour la femelle.
 
 
PHOQUE GRIS 3
PHOQUE GRIS
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Brigitte Bardot au secours des phoques de la baie d'Authie
La création d' un collectif anti-phoques créé en mai 2013 , qui insuffle l'idée de réguler la population de ces mammifères marins a suscité une très vive réaction de la part de Brigitte Bardot, égérie des défenseurs des animaux, qui avait réussi il y a quelques années à mobiliser une bonne partie de la planète sur le massacre des bébés phoques au Canada.
Cette dernière vient de publier une lettre ouverte adressée non seulement aux responsables de ce collectif mais également à M. Daniel Fasquelle, député-maire du Touquet.
Cette lettre dans laquelle elle se révolte contre cette initiative et fustige tous ceux qui l'encouragent est rédigée dans des termes fort peu courtois que je ne peux reproduire in extenso, notre B.B. nationale se montrant très virulente et ses propos frôlant parfois la diatribe. Extraits : « Si on devait définir succinctement ce qu'est la connerie, la lâcheté, la cruauté humaine, nul doute que le collectif anti - phoques arriverait en tête de liste ».
Elle s'en prend ensuite avec virulence à Daniel Fasquelle, qu'elle qualifie de député-chasseur et qu'elle associe aux chasseurs sans scrupules, ceux qui sont avides de massacres animaliers en tout genre parlant également de tristes individus atteints du syndrome de destruction et les invite sans nuance à assouvir leurs pulsions sur les champs de bataille .
En guise de conclusion, elle cite A. Einstein : Il y a deux infinis : l'univers et la connerie humaine.
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Phoque gris à l'écume de mer
Vers une régulation de l’espèce ?
Lundi 20 janvier 2014, une délégation de professionnels de la pêche a rencontré leur ministre de tutelle en sous préfecture de Boulogne-sur-Mer.
Ces représentants souhaitaient interpeller le ministre sur la prolifération des phoques sur le littoral et son corollaire, la destruction massive de la ressource halieutique, selon eux.
Suite à cette entrevue les pêcheurs ont obtenu qu’une commission phoque soit créée au sein du comité de gestion du parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale.
Le ministre Cuvillier a indiqué: « …vouloir s’appuyer sur des études incontestables avant de prendre une décision ».
De son côté, le groupe de travail mis en place à l’automne au sein du Parc naturel marin des Estuaires Picards et de la Côte d’Opale qui travaille sur la problématique de la déprédations des poissons par les phoques, de leur incidence sur le milieu, ainsi que sur l’économie touristique, veut se donner du temps, sans doute au moins une année d’études, avant de rendre des conclusions.
Le Parc sera ensuite en mesure de formuler des recommandations à destination du gouvernement.
« L’enjeu, en collectant toutes ces données, explique Christian Manable, président du Parc naturel Marin, c’est que la raison l’emporte sur la passion, que nous soyons en mesure de gommer les fantasmes sur cet animal. Il est essentiel de concilier les activités de pêche, de loisir et l’atout touristique majeur que représente le phoque. Et dans l’hypothèse où cela s’avérerait nécessaire, nous pourrions imaginer de proposer un plan de gestion de cet animal, un plan de régulation, un peu à l’image du plan requin. »
Ministre et collectifs ont par ailleurs souligné le même point : le sujet dépasse les limites de la côte d’Opale. « C’est un problème européen, nous voyons avec nos homologues, a relevé Frédéric Cuvillier. Et c’est une problématique que l’on connaît ailleurs. Il y a une réalité naturelle, socio-économique et également touristique, qu’il faut articuler. »
 
A suivre…
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PHOQUES BERCK 2012 34

 
 
 
Retour à la mer pour six jeunes phoques échoués cet été en baie de Somme
 
 
 
PHOQUES HOURDEL 19

 

PHOQUES HOURDEL 1

 

Sur les quatre-vingts naissances constatées en baie de Somme au cours de cet été, seize jeunes phoques veaux-marins se sont échoués sur le littoral avant qu’ils ne soient naturellement sevrés.

Parmi ces seize phoques échoués* non émancipés, douze étaient vivants. Il s'agissait d'animaux âgés de quelques heures à cinq jours qui ont dérivés en baie (Le Crotoy, Le Hourdel...).

Un n'a pas été revu.

Les autres ont été amenés au centre de sauvegarde de la faune sauvage géré par l’association Picardie-Nature.

Un jeune Phoque veau-marin pèse à la naissance environ 12 kg et reste trois semaines avec sa mère ; durant cette période l’animal triple son poids : un phoque sevré pèse en moyenne 35 kg. Lorsqu’une séparation prématurée a lieu au cours de cette période de lactation, le jeune maigrit durant sa dérive – ce qui explique des poids inférieurs à 12 kg à l’échouage. Une fois accueilli au centre, il lui faudra environ trois mois pour atteindre les objectifs de relâcher : savoir se nourrir seul et peser plus de 30 kg... 

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LA BAIE D'AUTHIE VUE DU CIEL
Baie d'Authie 1
... C’est bien du ciel que la baie d’Authie nous livre ses plus beaux atours, et c’est vrai qu’elle ne manque pas de charme, cette baie qui n’a rien à envier à sa grande soeur, la baie de Somme : des paysages à couper le souffle et d’une surprenante diversité sous une lumière d’une singulière qualité, surtout en tout début de matinée ou, encore mieux, tard le soir. Bien entendu, il faut la saisir à marée basse lorsque la mer s’est retirée vers l’horizon.
Balade à travers des paysages de bout du monde, de Fort-Mahon au sud aux confins de Berck-sur mer au nord...
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  • : Comme le suggère le titre , ce blog est consacré aux oiseaux , également aux animaux en général. ... Beaucoup de photographies et peu de textes ; priorité est donnée à l'image . Tous les oiseaux ou animaux présentés sont photographiés dans le milieu naturel où ils évoluent , parfois dans un parc ou réserve ornithologique , rarement dans un zoo - sauf mention spéciale - Je propose également dans d'autres rubriques , des images de fêtes populaires ou d'événements culturels .
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