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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 09:10

 

 

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Le majestueux site du Lac du Der en région Champagne-Ardenne, à la limite des départements de la Marne et de la Haute-Marne, est sans aucun doute le lieu privilégié pour la halte migratoire de dizaines de milliers de grues cendrées qui nichent en Russie ou en Scandinavie d’avril-mai jusqu’en septembre.

A l’arrivée des fronts froids d’origine polaire fin septembre, elles effectuent en effet un périple de plus de 2 400 km pour rejoindre leurs quartiers d’hiver en Tunisie, Egypte, mais surtout en Espagne (Estrémadure et Gallocanta).

Les grues cendrées profitent du site du lac du Der pour reprendre des forces en régénérant leur réserves graisseuses afin de leur permettre de poursuivre la migration lorsqu’elles se laisseront porter par les thermiques vers les Pyrénées.

Les îlots, au beau milieu du lac, leur servent de dortoir durant la nuit, la journée étant mise à profit pour se restaurer dans les champs environnants dans un rayon d’une vingtaine de kilomètres. Les chaumes de maïs sont particulièrement convoités, par les demoiselles grises comme les nomment les habitants des villages qui entourent le lac.

Il est toujours très difficile de comptabiliser les effectifs présents au jour le jour.

Ces derniers temps, les conditions météorologiques n’ont guère été favorables aux opérations de comptage, le brouillard ne facilitant pas le travail des membres de la ligue protectrice des oiseaux (LPO).

La semaine dernière 51 000 grues ont été comptabilisées (chiffre au 6 novembre 2011).

Sur les 230 000 grues qui traversent la France en automne, la moitié font escale au lac du Der, et environ 6 000 d’entre elles hivernent.

Le 14 novembre 2010, 74 500 grues ont été dénombrées ; un record pour le site...

 

 

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Alignement et envol de grands cormorans sur le lac à Giffaumont-Champaubert

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Coucher de soleil sur le lac à Sainte-Marie du Lac - Nuisement

 

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 09:06

 

 

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L'un des symboles de la Camargue est bien entendu le flamant rose .

Il est également l’animal emblématique de la biodiversité du Parc Naturel .

Il est partout car ici , il est chez lui …  et depuis longtemps . 

La présence de ce magnifique « oiseau aux ailes de feu » dans le delta du Rhône remonte à très longtemps puisque les premières nidifications ont été signalées dès 1551 !

Les flamants ont niché durant de longues années sur des îlots naturels , cependant la construction de digues , afin d'éviter les crues a fait graduellement disparaître ces refuges .

Ne retrouvant plus les conditions favorables de nidification  les flamants finissent par ne plus nidifier en Camargue.

Mais en 1969 ils reviennent et colonisent un îlot sur l'étang du Fangassier , situé au milieu des marais salants de Salin -de-Giraud .

En 1970 , la Tour du Valat ( centre de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes ) propose au groupe SALINS , la construction d'un îlot de 6000m2 , où cinq cents nids artificiels sont fabriqués et installés . 

Cette expérience est un succès car les flamants s'y fixent en 1974 de manière irrégulière d'abord , puis deux ans plus tard ils en font leur principal site de reproduction .

C’est ainsi que depuis 1976 , l'unique colonie où se reproduisent les flamants se situe sur cet étang , qui accueille chaque année entre 10000 et 15000 couples .

Elle constitue la seule colonie permanente en Méditerranée. 

Les premières pontes ont lieu généralement début avril , quelques jours après la fréquentation du lieu par les oiseaux .

Les nids sont constitués d'un dôme d'argile que le flamant confectionne à l'aide de son bec et sur le sommet duquel un unique œuf est pondu . 

Après un mois d'incubation , les poussins sortent de la coquille et se rassemblent à partir de l'âge d'une semaine en une grande crèche , ces derniers restent seuls la journée et chaque parent revient le soir pour les nourrir , reconnaissant son poussin parmi les milliers d'autres grâce à son cri unique. 

Pas moins de 20 000 poussins viennent peupler la nouvelle génération bon an , mal an  .

La population totale de flamants roses en France est estimée à environ 30 000 individus en hiver et 55 000 en été .

 A la fin de la belle saison , certains d'entre eux migrent de l'autre côté de la Méditerranée , vers des contrées où l'hiver est plus clément . 

D'autres restent en Camargue , prenant ainsi le risque d'affronter un hiver parfois rigoureux , mais ils sont peu nombreux .

Au bout de quatre ans seulement , le plumage de l'oiseau prend la couleur rose qui le caractérise tant .

 

 

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LA GRANDE PARADE NUPTIALE DES FLAMANTS ROSES 

 

 

 

BLOG PARADES FLAMANTS

 

Pour lire le sujet , cliquez ici 

 

 

Voir également : IMAGES DE CAMARGUE

 

Pour voir le sujet , cliquez ici

 

 

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Avis aux visiteurs de ce blog :


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J’en suis le premier désolé... et merci pour vos nombreuses visites !

G.S.

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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 13:20

 

 

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Les dernières grandes marées d’équinoxe en cette fin du mois d’octobre nous ont encore offert de somptueuses et remarquables images d’envolées de milliers d’oiseaux : huîtriers, goélands, courlis, bécasseaux ou autres vanneaux.

 

 

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La Pie-grièche

C’est la première fois que je rencontre la pie-grièche grise, sans doute en halte migratoire au parc du Marquenterre.

Cette espèce se fait de plus en plus exceptionnelle dans la région notamment du fait de l’intensification de l’agriculture.

Dans la Somme nous comptons encore bon an, mal an quelques très rares individus hivernants.

Dans le Nord, on peut néanmoins encore espérer de la Pie-grièche grise une conservation relativement bonne de ses populations en Thiérache, à l’extrême Nord-est du département de l’Aisne. En revanche elle est encore bien présente dans le Massif Central, même si cette espèce y est également en déclin très important. C’est en effet l’un des passereaux les plus menacés.

La population nationale est actuellement évaluée à moins de mille couples !

De la taille d’un étourneau sansonnet , ce superbe oiseau de la famille des laniidés, facilement reconnaissable grâce à son bandeau noir masquant les yeux, ressemble à un petit rapace par sa silhouette, son bec légèrement crochu et sa manière de chasser à l'affût de gros insectes, des araignées, des rongeurs, des amphibiens et des petits passereaux.

Certains empalent leurs proies sur des épines, des rameaux acérés ou des clôtures en fil de fer barbelé avant de les déchiqueter ou pour les conserver.

 

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… Rouge-gorge, étourneau sansonnet et barge à queue noire ...

 

 

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 15:53

 

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11 300 huîtriers pie, 1934 courlis cendrés, 976 grands cormorans, 911 bécasseaux maubèches, 397 barges à queue noire, 58 bécasseaux variables, 32 bécasseaux minutes, 22 combattants, 9 barges rousses, 1 pluvier argenté.

Cet inventaire pas du tout à la Prévert représente le nombre d’oiseaux manquant d’espace en baie de Somme. Ils sont venus se poser sur les îlots en partie immergés du parc du Marquenterre durant ces jours de marées d’équinoxe à fort coefficient (chiffres de la journée du jeudi 30 septembre).

Après le poids des chiffres… le choc des images – pour paraphraser le slogan d’un hebdomadaire célèbre.

Celles d’oiseaux arrivant par centaines, voire par milliers en vagues successives, se posant parfois élégamment, souvent de manière plus sportive selon les espèces, devant le poste d’observation idéalement positionné et faisant le plein de curieux et d’observateurs une heure avant la marée haute.

Ils sont les témoins privilégiés d’un spectacle qui ravit les plus blasés.

Parfois, lorsqu’un redoutable prédateur, tel le faucon pèlerin, est en vue, c’est toute la colonie qui s’envole. Là, c'est le clou du spectacle ! Et en fin d’alerte, tout le monde regagne sa place avant le retour en baie lorsque celle-ci commencera à se découvrir...

 

 

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Bonne pêche pour l’aigrette garzette

 

 

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La Buse variable à l'affût

 

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Le phalarope à bec étroit

Ce jeune phalarope à bec étroit était cette semaine sans conteste la star du Parc.

En effet ce limicole qui niche dans les îles écossaises, la toundra, les chaînes scandinaves ou encore en Islande, est assez rare à observer chez nous.

De nombreux visiteurs ont pu le découvrir au poste 8 alors qu’il se nourrissait pendant cette halte migratoire avant d’‘entreprendre un long trajet pour migrer peut-être en mer d’Oman au large de l’Arabie.

Pour pêcher, il tourne très rapidement sur lui-même provoquant ainsi un tourbillon dans l’eau, afin de soulever la nourriture du fond, ce qui lui permet de saisir sa proie, en plongeant le bec au milieu du remous.

 

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L’étourneau sansonnet

 

 

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 12:52

 

 

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La conjonction de deux phénomènes : intensification de la migration et grandes marées ont permis cette semaine, l’observation de grands rassemblements ainsi que d’importants mouvements d’oiseaux, tant en baie d’Authie qu’en baie de Somme.

Des milliers de goélands , de nombreux grands gravelots – dont certains à collier ininterrompu- de bécasseaux variables et maubèches, de tadornes de Belon en baie d’Authie , et de milliers d’huîtriers- pies ou autres courlis cendrés , avocettes , barges à queue noire, en baie de Somme , venus se réfugier à marée haute sur les îlots du parc du Marquenterre , en attendant que la mer ne se retire en baie.

Les photographies en baie d’Authie ont été prises au sud, à Fort-Mahon, dans le cadre d’une intéressante sortie « l’Authie sur la route des migrations » organisée par le G.D.E.A.M. (Groupement de Défense de l’Environnement de l’Arrondissement de Montreuil), les autres au parc du Marquenterre.

 

 

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 Clin d’oeil : 

 

Le crapaud calamite … au cornichon de mer (salicorne)

 

 

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Photographié en baie d’Authie à marée montante

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 16:15

 

 

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Énormes et spectaculaires agitations  pour les premières grandes marées estivales de l’année, cette semaine au parc du Marquenterre.

Avec de forts coefficients  - compris entre 101 et 102 - de nombreux oiseaux n’ayant plus assez  d’espace en baie sont venus occuper en masse les ilots ou les prairies rases du parc.

Ce sont surtout les huitriers-pies, les principaux concernés car les vasières où ils évoluent et où ils trouvent leur nourriture sont totalement submergées.

Pour reprendre une expression remarquablement imagée par Philippe Carruette, ornithologue,

«  … le restaurant de la baie étant fermé, ils viennent à l’hôtel du Marquenterre ... »

C’est ainsi que l’on a pu compter pour la seule journée de lundi la présence de près de 6000 huitriers-pies (face au postes d’observation 4 et 5) ils étaient un peu moins nombreux le lendemain.

Le même jour, 1200 courlis cendrés ,  635 grands cormorans, 192 spatules blanches, et un nombre impressionnant de goélands argentés, tous positionnés sur l’immense prairie face au poste d’observation 7 ont été comptabilisés.

De nombreuses barges à queue noire, grands et petits gravelots ont également été observées, mais en  nombre plus restreint.

Laridés, limicoles ou autres échassiers sont restés sur  place, le temps que les vasières de l’estuaire ne commencent à se découvrir.

Le rendez-vous est pris pour les grandes marées d’équinoxe les 28, 29 et 30 septembre prochains, avec des coefficients annoncés de 109 à 113.

Il y aura du monde au balcon !

 

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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 15:37

 

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C’est vraisemblablement la plus forte concentration de spatules blanches qu’il est possible d’observer actuellement en France .

Lundi , on a dénombré 240 individus... juste avant qu’un avion ne survole à basse altitude la prairie située en bordure d’un plan d’eau du parc du Marquenterre en baie de Somme , ce qui a provoqué un légitime moment de panique qui fit se disperser la colonie composée de spatules adultes et de juvéniles sédentaires.

Seuls deux individus provenaient de Loire Atlantique , et non des Pays-Bas ou de Belgique , comme cela pourrait être le cas en cette période .

Hier, la colonie se reconstituait en attendant l’arrivée prochaine des cousines hollandaises qui séjourneront au parc le temps d’une halte migratoire .

 

 

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CORMORAN GLOUTON
Il n’aura fallu qu’une trentaine de secondes à ce grand cormoran pour engloutir cette superbe anguille , pourtant d’une honorable taille  .
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Soleil , chaleur et absence de vent favorisent la sortie des papillons et libellules.
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Les chevaux Henson et les mouettes 

 

 

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 La race Henson est associée à une légende selon laquelle Dieu contemplait la baie de Somme balayée par des vents et des marées déchaînés lorsqu'il voulut en immortaliser l'image . 
   Il ramassa alors une poignée de sable , souffla dessus et donna vie à un cheval couleur de sable .
Qu'il fut rêveur ou qu'il ait jugé la robe de l'animal trop claire , il laissa courir l'un de ses doigts sur le dos de la bête et traça une ligne sombre le long de son échine signe de l'imprimatur divin. 
Ainsi naquit le HENSON.
Cette race est issue de croisements entre des chevaux de sang chaud, selle français et anglo-arabe entre autres , et des chevaux Fjord à sang froid d'origine norvégienne .
   Reconnu par les haras nationaux depuis 2003 , il est devenu l'emblème de l'équitation d'extérieur .
Le Henson est un cheval rustique , élevé toute l'année en extérieur dans des pâturages plus ou moins marécageux . 
L'hiver , son épaisse toison le protège du froid et de la pluie. 
L'été , sa robe devient très soyeuse et très fine. 
Son endurance est remarquable ,  il est capable de parcourir de grandes distances sans se fatiguer. 
Sa faculté de récupération est impressionnante. 
Très équilibré , il a le pied sûr et se joue des terrains incommodes et variés
Son influx à l'effort contraste avec son calme au repos . 
Son bon caractère et sa faculté de compréhension en font un compagnon agréable .
La cigogne à l’ anguille
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Nourrissage du jeune foulque 
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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 07:52

 

 

Il y a encore quelques semaines , c’est la mère qui nourrissait exclusivement cette jeune foulque macroule , depuis peu elle a acquis une autonomie et commence à s’alimenter seule.

    N’ étant pas encore capable de plonger profondément comme le font ses parents , elle lui arrive de solliciter sa mère afin de lui quémander un « complément alimentaire » qu’elle ramène à la surface après avoir plongé parfois jusqu’à quatre ou cinq mètres . 

… Dans un mois elle prendra seule , son envol .

 

 

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Garde rapprochée pour les oisons

 

 

Comme la jeune foulque ces poussins d’oies cendrées font leur apprentissage .

Ils sont déjà capables de suivre leurs parents , de nager et de se nourrir seuls, mais toujours sous étroite surveillance .

C’ est  la mère qui nage en tête , suivie par le cortège des oisons , le père venant en queue de file , prêt à défendre âprement sa progéniture . 

Les oisons sont capables de voler à partir de huit semaines . 

Néanmoins , le groupe familial reste souvent uni pendant une année , au bout de laquelle le mâle adulte , prêt pour une nouvelle saison de nidification , va chasser les jeunes de l'année précédente . 

Après la saison de nidification, c'est-à-dire deux mois après l'éclosion des oisons de l'année , les groupes familiaux ont tendance à se reconstituer .

 

 

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Cygnes et cygneaux

 

 

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         Le Grèbe à cou noir

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Photographies prises à la réserve ornithologique de Ploegsteert en Belgique 

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 10:00

 

 

 

 

 

Son plumage est en fait brun foncé , et sa tête est gris clair ! 

Lorsqu'on le voit voler , c'est bien souvent en contre-jour... voilà pourquoi il porte un nom si trompeur !

Le milan noir bien qu’il ne soit pas - ou plus - un excellent chasseur , est capable de prouesses acrobatiques aériennes pour trouver sa pitance .

Est - il donc devenu, avec le temps , un peu paresseux ?

Pourquoi dépenser de l'énergie en reconnaissance et en piqué , alors qu'une proie peut lui être servie sur un plateau ?

Il chasse à une altitude moyenne le long des rives , des lacs ou des fleuves recherchant des poissons morts qu'il saisit avec agilité à la surface de l'eau. 

Il pêche sans s'enfoncer dans l'eau et se nourrit également de détritus et de déchets trouvés au sol ou sur le rivage. 

Le milan noir ravit parfois les proies d'autres rapaces , voire à des hérons .

Espèce sociable , il niche souvent en colonies .

De nos jours , il n'est pas rare de croiser cet oiseau - à l'origine , de haut vol - aux abords des villes , près des décharges où il se nourrit d’animaux morts et de déchets consommables , jouant ainsi à l'instar des vautours , un rôle sanitaire non négligeable , en éliminant les bactéries de décomposition susceptibles de transmettre des maladies. 

 

( Photographies prises en Camargue )

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L’aigrette et les deux ibis sacrés
 
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   Cette aigrette ignore peut - être se trouver en compagnie d’effroyables prédateurs , capables d’anéantir plusieurs couvées de la colonie de son espèce installée dans la héronnière toute proche , et qu’elle vient de quitter pour quelques instants .
En France, l'Ibis sacré fut introduit par les parcs zoologiques pour son esthétisme et sa facilité d'élevage.
En Bretagne, le parc zoologique de Branféré dans le Morbihan importa une vingtaine d’individus du Kenya entre 1975 et 1980 .
Rapidement , ils formèrent une colonie qui atteignit 300 oiseaux en 1990 puis 350 en 1993.
Les jeunes commencèrent à fréquenter les zones humides alentours en s'éloignant toujours davantage. Des groupes se formèrent ainsi sur l'ensemble du littoral atlantique , de la Gironde au Finistère.
La côte méditerranéenne française subit actuellement le même phénomène de colonisation .
Plusieurs cas de prédation par les Ibis ont été observés sur des groupes de sterninés  notamment le sterne caugek et le sterne pierregarin dans l’ouest .
    Actuellement dans le sud se sont les colonies d’ardéidés qui sont menacées .
En effet , l'Ibis n'hésite par à manger les oeufs ou les poussins de ces oiseaux en les chassant de leur nid.
Par ailleurs , il détruit la végétation sur laquelle il niche , l'acidité des fientes provoque la disparition de la végétation des îlots ou le dépérissement des troncs des grands arbres où il établit son nid. 
Cet ibis étant un prédateur redoutable , son introduction pose maintenant de réels problèmes en France.   
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L’ Hypolaïs polyglotte
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Plutôt farouche, il se cache au coeur des buissons dès le moindre bruit .
Il faut rester caché pour le voir réapparaître et entonner son chant , perché sur la plus haute branche.
Ses facultés d'imitation lui ont valu le nom de polyglotte. 
 
En effet, dans le gazouillis incessant que délivre l’hypolaïs , figurent des sons empruntés au registre d'autres espèces. 
Il est un proche cousin des fauvettes , et c'est de ces dernières espèces qu'il imite le chant avec le plus de brio . 

La cistude d’Europe 
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C'est une tortue de petite taille, en moyenne 14 cm, au maximum 20 cm , avec une carapace plate et légèrement bombée , elle est principalement carnivore , bien qu'avec l'âge elle se nourrisse de plus en plus de végétaux. 
À l'automne , la cistude s'enfouit dans la vase qui la protège du gel , pour redevenir active au printemps.
 La cistude est un animal très discret et farouche , elle plonge au moindre bruit , ce qui la rend très difficile à repérer . 
Protégée au niveau national et européen, la Cistude d'Europe est une des deux seules espèces indigènes de tortues d'eau douce présentes en France . 
Classée comme vulnérable et en forte régression , cette espèce est associée principalement à deux types de milieux : les zones humides et les pelouses sèches . Ces habitats ont subi des dégradations importantes liées à l'urbanisation , au réseau routier et à l'agriculture intensive (pollution, fragmentation, assèchement) .
Photographies prises au parc ornithologique du Pont de Gau en Camargue .
A lire : La cistude d'Europe - Une tortue menacée

Tadornes de Belon : sortie en famille
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Départ pour le ravitaillement !
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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 17:56

 

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Sacré vacarme autour de la héronnière , où les hérons cendrés juvéniles , reconnaissables notamment à leur cou tacheté ne passent pas inaperçus .

Ils se chamaillent toute la journée ; leurs prises de becs et gesticulations intempestives ont de quoi troubler la sérénité - toute relative - de leurs voisines les aigrettes garzettes .

 

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… Et pendant ce temps , chez les adultes ….
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Le héron et le ragondin 
Malheur à ce jeune ragondin , qui lors d’une promenade à échappé à la vigilance de sa mère et s’est un peu trop approché de la berge où un héron cendré était à l’affût . 
Faute de poisson ou autre batracien , notre grand échassier jeta son dévolu sur ce pauvre « castor des marais » engloutissant le corps entier dans le bec , après l’avoir cruellement blessé , au cours d’une morbide parade .
Il se réfugia sur la branche d’un arbre , se demandant peut-être comment de cette embarrassante proie , il en fera son repas .
Il décida donc de l’emmener plus loin , je suppose afin de la dépecer puis de la déguster tranquillement .
Bon appétit !
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Présentation

  • : Le blog de nature-ailes.over-blog.com
  • : Comme le suggère le titre , ce blog est consacré aux oiseaux , également aux animaux en général. ... Beaucoup de photographies et peu de textes ; priorité est donnée à l'image . Tous les oiseaux ou animaux présentés sont photographiés dans le milieu naturel où ils évoluent , parfois dans un parc ou réserve ornithologique , rarement dans un zoo - sauf mention spéciale - Je propose également dans d'autres rubriques , des images de fêtes populaires ou d'événements culturels .
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  • DES GRANDES MARÉES … ET DES OISEAUX EN BAIE DE SOMME
    M on spot préféré en baie de Somme pour observer et saisir de grands rassemblements d’oiseaux lors des grandes marées se situe au banc de l’Ilette, idéalement placé au coeur de la réserve naturelle de la baie. En effet, lors de marées à forts coefficients...
  • MARQUENTERRE : PLONGÉE AU COEUR DE LA HÉRONNIÈRE
    J’avoue que le spectacle qu’offre la héronnière du Marquenterre vu du sommet de la tour d’observation située sur les terres du domaine éponyme a de quoi surprendre ! À vingt-cinq mètres du sol, vous toisez les sommets des pins laricio ou bon nombre d’échassiers...
  • LE PRINTEMPS DES MARTINS-PÊCHEURS
    Jolie surprise en ces premiers jour de printemps ! Alors que j’arrivais sur mon spot favori pour l’observation du martin-pêcheur, je n’espérais pas y rencontrer le couple et pouvoir ainsi être le témoin privilégié de l’un des moments forts de la vie de...

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