1 juin 2011
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Son plumage est en fait brun foncé , et sa tête est gris clair !
Lorsqu'on le voit voler , c'est bien souvent en contre-jour... voilà pourquoi il porte un nom si trompeur !
Le milan noir bien qu’il ne soit pas - ou plus - un excellent chasseur , est capable de prouesses acrobatiques aériennes pour trouver sa pitance .
Est - il donc devenu, avec le temps , un peu paresseux ?
Pourquoi dépenser de l'énergie en reconnaissance et en piqué , alors qu'une proie peut lui être servie sur un plateau ?
Il chasse à une altitude moyenne le long des rives , des lacs ou des fleuves recherchant des poissons morts qu'il saisit avec agilité à la surface de l'eau.
Il pêche sans s'enfoncer dans l'eau et se nourrit également de détritus et de déchets trouvés au sol ou sur le rivage.
Le milan noir ravit parfois les proies d'autres rapaces , voire à des hérons .
Espèce sociable , il niche souvent en colonies .
De nos jours , il n'est pas rare de croiser cet oiseau - à l'origine , de haut vol - aux abords des villes , près des décharges où il se nourrit d’animaux morts et de déchets consommables , jouant ainsi à l'instar des vautours , un rôle sanitaire non négligeable , en éliminant les bactéries de décomposition susceptibles de transmettre des maladies.
( Photographies prises en Camargue )
Instantanés camarguais
L’aigrette et les deux ibis sacrés
Cette aigrette ignore peut - être se trouver en compagnie d’effroyables prédateurs , capables d’anéantir plusieurs couvées de la colonie de son espèce installée dans la héronnière toute proche , et qu’elle vient de quitter pour quelques instants .
En France, l'Ibis sacré fut introduit par les parcs zoologiques pour son esthétisme et sa facilité d'élevage.
En Bretagne, le parc zoologique de Branféré dans le Morbihan importa une vingtaine d’individus du Kenya entre 1975 et 1980 .
Rapidement , ils formèrent une colonie qui atteignit 300 oiseaux en 1990 puis 350 en 1993.
Les jeunes commencèrent à fréquenter les zones humides alentours en s'éloignant toujours davantage. Des groupes se formèrent ainsi sur l'ensemble du littoral atlantique , de la Gironde au Finistère.
La côte méditerranéenne française subit actuellement le même phénomène de colonisation .
Plusieurs cas de prédation par les Ibis ont été observés sur des groupes de sterninés notamment le sterne caugek et le sterne pierregarin dans l’ouest .
Actuellement dans le sud se sont les colonies d’ardéidés qui sont menacées .
En effet , l'Ibis n'hésite par à manger les oeufs ou les poussins de ces oiseaux en les chassant de leur nid.
Par ailleurs , il détruit la végétation sur laquelle il niche , l'acidité des fientes provoque la disparition de la végétation des îlots ou le dépérissement des troncs des grands arbres où il établit son nid.
Cet ibis étant un prédateur redoutable , son introduction pose maintenant de réels problèmes en France.
L’ Hypolaïs polyglotte
Plutôt farouche, il se cache au coeur des buissons dès le moindre bruit .
Il faut rester caché pour le voir réapparaître et entonner son chant , perché sur la plus haute branche.
Ses facultés d'imitation lui ont valu le nom de polyglotte.
En effet, dans le gazouillis incessant que délivre l’hypolaïs , figurent des sons empruntés au registre d'autres espèces.
Il est un proche cousin des fauvettes , et c'est de ces dernières espèces qu'il imite le chant avec le plus de brio .
C'est une tortue de petite taille, en moyenne 14 cm, au maximum 20 cm , avec une carapace plate et légèrement bombée , elle est principalement carnivore , bien qu'avec l'âge elle se nourrisse de plus en plus de végétaux.
À l'automne , la cistude s'enfouit dans la vase qui la protège du gel , pour redevenir active au printemps.
La cistude est un animal très discret et farouche , elle plonge au moindre bruit , ce qui la rend très difficile à repérer .
Protégée au niveau national et européen, la Cistude d'Europe est une des deux seules espèces indigènes de tortues d'eau douce présentes en France .
Classée comme vulnérable et en forte régression , cette espèce est associée principalement à deux types de milieux : les zones humides et les pelouses sèches . Ces habitats ont subi des dégradations importantes liées à l'urbanisation , au réseau routier et à l'agriculture intensive (pollution, fragmentation, assèchement) .
Photographies prises au parc ornithologique du Pont de Gau en Camargue .
A lire : La cistude d'Europe - Une tortue menacée
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Published by Guy Sadet
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OISEAUX