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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 16:44

 

 

 

 

L'Échasse blanche est un élégant limicole doté d’un bec noir , droit et fin comme une aiguille .

Ses longues pattes de couleur rose sont les plus grandes , en proportion , de toutes les espèces de limicoles. 

En vol , elle tient ses pattes en extension , qui dépassent largement de sa queue.

Son plumage est blanc dessous et noir dessus . 

   Le mâle , un peu plus grand , a un dessus tout noir à reflet métallique vert ; tandis que la femelle a un dos brun noir brillant contrastant avec ses ailes noires .

La femelle a la tête blanche , tandis que le mâle arbore une nuque noire en plumage nuptial .

Elle vit près des marais d'eau douce et salée, des lacs peu profonds et dans les vasières , les lagunes côtières , les champs inondés et dans les rizières  . 

Elle s’alimente de vers , mollusques , crustacés , larves et surtout 

d’ insectes .

Ses longues pattes lui permettent de chercher sa nourriture dans des eaux plus profondes que certains autres limicoles . 

Son excellente acuité visuelle lui permet même de se nourrir la nuit .

Ce gracieux échassier marche vite , à grandes enjambées et si un danger le menace , il s'envole en remuant les pattes .

Les échasses blanches nichent en colonies comptant de deux à cinquante couples. 

Après l'accouplement , la femelle y dépose quatre oeufs qui seront couvés pendant vingt - cinq jours que les deux parents couvent tout à tour. 

Dès leur naissance, les petits quittent le nid pour se cacher dans la végétation . Ces échassons  prennent leur envol après quatre semaines et deviennent autonomes deux à quatre semaines plus tard.

 

 

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 13:37

 

 

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Ce petit héron a l'air bossu lorsqu'il est perché , car il tient généralement son cou rentré dans les épaules. 

Il se différencie des autres Hérons par sa silhouette trapue et son bec plus court.

Le Héron garde-bœufs est un oiseau blanc à la tête ronde. 

On le trouve partout en France surtout dans le Morbihan , il est également très présent en Camargue

( où je l’ai « traqué » du parc ornithologique du Pont de Gau - Saintes Maries de la Mer -  à Saint - Gilles dans le Gard ) mais il est originaire d'Afrique. 

Il est moins associé aux zones humides que les autres ardéidés. 

Il vit dans les prairies , les pâturages , les steppes semi-arides , les terres arables , les plaines inondées , les marais et les rizières . 

Il est appelé garde-boeufs car il reste en permanence à coté des troupeaux de vaches, boeufs et autres gros ruminants et également des chevaux , qui en bougeant font s'envoler les insectes qu’il gobe en détendant très rapidement le cou .

C’est ainsi qu’il se nourrit tout en permettant aux troupeaux de se débarrasser des parasites gêneurs  

Cependant , les insectes ne représentent pas son menu spécifique ,

il se nourrit également des petits vertébrés , mais aussi d'araignées, de grenouilles , de lézards, , de petits rongeurs  qu'il capture en marchant lentement près des troupeaux .

Cet échassier a deux plumages : un plumage d'hiver et un plumage nuptial ; il arbore alors des plumes orangées sur la tête , le dos et la poitrine, son bec est jaune et ses pattes rougeâtres . 

En hiver , son plumage est entièrement blanc le bec est jaune orange , et les pattes sont verdâtres et sombres. 

 

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Pont de Gau 26 05 2011 014

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 10:13

 

 

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Branle-bas de combat chez les aigrettes garzettes qui nichent en colonies avec d'autres espèces d'ardéidés actuellement dans les deux héronnières du parc ornithologique du Pont de Gau, en Camargue .

Alors que des naissances ont déjà eu lieu il y a quelques jours , d’autres se préparent et l’on s’affaire encore pour certaines à perfectionner le confort du nid.

Chez ces charmants petits hérons blancs , ce sont les mâles qui s’occupent de ramasser les matériaux pour le nid qui est en fait une plate-forme faite de brindilles, de roseaux ou de branchages.

La femelle dépose trois à cinq oeufs bleu verdâtre clair , à intervalles de un à deux jours. 

L'incubation commence avec le premier oeuf pondu et dure environ de 21 à 25 jours, partagée par les deux parents. 

Les poussins naissent couverts de duvet blanc, avec le bec et les pattes roses , devenant très vite bleu grisâtre . 

Ils sont nourris par les deux parents avec de la nourriture régurgitée directement dans leur bec  

Au bout de trois semaines , ils quittent le nid et commencent à grimper dans les branches proches ; à cinq semaines , ils peuvent voler en suivant les adultes pour apprendre à se nourrir seuls. 

Ils sont complètement emplumés au bout de 40 à 45 jours.

 

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Premières sorties du nid

 

 

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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 16:35

 

 

 

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 Première sortie sous haute surveillance parentale pour ces poussins d’avocettes nés il y a quelques jours au parc du Marquenterre .

 A peine nés ils sont déjà capables de chercher seuls leur nourriture , mais les parents veillent sur eux car les prédateurs sont nombreux … et jamais très loin .

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Après la ponte, les avocettes partagent l'incubation des oeufs durant vingt trois à vingt cinq jours. 

Tout juste après l'éclosion, les trois ou quatre jeunes poussins sont actifs et capables de se nourrir seuls. 

Chacun des adultes les guide vers l'eau de la zone de nourrissage en stimulant par des cris et diverses postures. 

Les jeunes ont toutes leurs plumes entre trente cinq et quarante deux jours mais certains dépendent des adultes un peu plus longtemps. 

Ponte : une par an ,  généralement 3 à 4 œufs .

Envol des jeunes : entre 35 et 42 jours.

 

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Avocette élégante à six pattes …
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Une image insolite d’une avocette … à six pattes .
Il s’agit bien entendu de la mère et deux de ses petits réfugiés sous elle pour se réchauffer et se protéger .
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Instantanés 
La mouette rieuse opportuniste 
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… qui n’hésite pas à «  squatter » le nid d’une foulque macroule !
Accouplement d’ Agrions
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La libellule déprimée ( femelle ) 
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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 15:23

 

 

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Inutile de chercher la fauvette grisette dans votre jardin ni même dans le parc public où vous avez l’habitude de vous promener , vous ne la trouverez pas .

Pour tenter de la dénicher il faut aller à la campagne , où elle trouve de la végétation herbeuse et ligneuse , ainsi que sur les bords des routes peu encombrées et des fossés , les talus des voies ferrés , les lisières des champs et des bois, les jeunes taillis et plantations ainsi que les landes , pourvu que ces espaces soient dotés de végétaux suffisamment touffus , ou épineux : buissons, hautes herbes, orties , ronces . 

 

Voila pourquoi elle est absente de nos parcs et jardins .

 

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Ce craintif passereau est vif , très coloré , aux longues ailes rousses et à la gorge blanche , avec la queue assez longue aux rectrices externes blanches . 

 

Le mâle a une calotte gris cendré jusqu'à la nuque , la gorge est d'un blanc pur et le dessous est rose jaunâtre très pâle , il est l'une des fauvettes les plus gracieuses. 

La femelle est plus terne mais elle arbore également une gorge pâle et du roux sur les ailes . La queue est foncée avec une bordure blanche.

Bien que relativement courante dans nos régions pendant la belle saison , elle est reste méconnue du grand public. 

 

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Migratrice , elle n'est présente chez nous de la fin avril à la fin août , où les adultes entament alors leur mue destinée à remplacer leur plumage usé afin de les rendre aptes à effectuer le très long voyage qui les mènera dans les savanes d'Afrique tropicale , de la bordure méridionale du Sahara jusqu'au Zimbabwe , pour y passer l’hiver .

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Durant de longues années , la fauvette grisette a été un oiseau très répandu sur notre continent , mais sa population a subi une forte chute à la fin des années soixante et au début des années soixante - dix. 

La cause en est la sécheresse de ses quartiers d'hiver au Sahel et dans l'Ouest africain . 

Après cette diminution des effectifs, l'espèce semble être en voie de se reconstituer, mais reste très sensible aux changements climatiques.

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Instantanés

 

 

Petit en - cas pour le héron cendré 



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La libellule déprimée 

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Seule libellule avec une grosse tache noire à la base de chacune de ses ailes  (tache triangulaire des ailes postérieures et tache plutôt rectangulaire allongée des ailes antérieures), la libellule déprimée ( Libellula depressa ) doit son nom à la forme de son abdomen qui est à la fois court , plat et très large.
Il est rare de voir cette espèce dans notre région en cette période .
Ce sont sans doute les conditions météorologiques exceptionnelles qui ont fait précocement sortir les larves de l’eau .
Décollage 
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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 14:32

 

 

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Décidemment , la héronnière du parc du Marquenterre en baie de Somme ne connaît pas la crise immobilière.

Depuis quelques semaines déjà , cigognes, hérons et surtout spatules blanches s’affairent à la construction ou à la consolidation des nids perchés dans les pins Laricio de la réserve.

En ce moment , nous assistons aux transports aériens des matériaux de construction, notamment ceux effectués par les spatules qui ont trouvé au Marquenterre un lieu de résidence privilégié depuis quelques années déjà.

Le parc abrite en effet la plus importante colonie du pays qui se reproduit ici .

Quelques couples de ces superbes et élégants échassiers hivernent même sur place.

J’ai eu la chance hier de squatter pendant quelques heures une tente d’affût devant une roselière afin de les observer dans leur travail de recherche de matériaux et leurs déplacements.

Dire que j’ai été étonné par ce spectacle est encore en dessous de la réalité.

Il faut voir avec quelle minutie ils choisissent les éléments qui leur servira de nid ; une branche en forme de fourche fournira une assise parfaite pour la structure ; pour l’isolation, des roseaux suffiront.

Stupéfait également de voir quelle énergie ils déploient afin de déraciner roseaux ou autres branchages et d’en évaluer leur poids : si c’est trop encombrant – même si le sens tactile développé de leur bec peut leur permettre d’ accomplir des prouesses – 

il restera sur place ; sinon il prendra la voie des airs pour rejoindre la héronnière, parfois à la suite d’un vol mal assuré.

Ce ballet aérien durera encore de nombreux jours…

 

Canon Eos 7D 

Objectif 300mm f4 + extender 1,4

F 5,6 - 1/2000e sec. 200 ASA

 

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 19:41

 

 

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Juste après l’accouplement , les avocettes croisent leur bec et avancent ensemble , la tête relevée , l’aile du mâle posée sur le dos de la femelle .

 

 

La parade nuptiale chez les avocettes est un authentique ballet , pour en être convaincu il fallait être ce dimanche au Parc du Marquenterre !

Sur les différents plans d’eau nous pouvions assister aux accouplements de ces superbes et élégants petits échassiers .

L’accouplement chez ces limicoles est aussi spectaculaire qu’il n’est rapide .

Tout d’abord l’avocette se livre à une parade nuptiale active et relativement complexe en eau peu profonde .

Le mâle toilette son plumage pendant que la femelle se penche en avant, étendant le cou de telle sorte que sa tête effleure la surface de l'eau jusqu'au niveau des yeux , adoptant ainsi une position qui invite le mâle à s'approcher .

Les mouvements sont synchronisés entre les deux partenaires.

Le mâle barbote devant elle, s'approche peu à peu, puis lui frôle la queue et se déplace d'un côté à l'autre en demi-cercle derrière elle.

Puis il fait une pause à côté , il lui arrive parfois de lisser les rectrices de sa partenaire .

Ensuite il étend une aile au-dessus du dos de la femelle et l'accouplement a lieu . 

Juste après, ils croisent leur bec et avancent ensemble avec la tête relevée , une aile du mâle posée sur le dos de la femelle. 

 

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De nombreuses avocettes trouvent un partenaire avant même d'atteindre les sites de nidification en avril et mai. 

Le couple délimite un territoire qu'il défend avec soin. Il doit être situé près d'une bonne zone nourricière pour les jeunes ; il est généralement dans les herbes épaisses ou sur un banc de sable. 

Après la ponte, les deux oiseaux partagent la couvaison durant vingt trois à vingt cinq jours. Peu après l'éclosion, les trois ou quatre jeunes oisillons sont actifs et capables de se nourrir seuls. Les jeunes ont toutes leurs plumes entre trente cinq et quarante deux jours mais certains dépendent des adultes un peu plus longtemps. 

 

 


 



 

 

 

 

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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 06:17

 

 

 

Décidemment je n’ai rien d’un « Bison Futé » .

Lundi , jour de grande marée avec un coefficient de 118  j’avais prévu un trafic monstre du côté des reposoirs du parc du Marquenterre en baie de Somme .

Ce fut seulement une journée orange .

Il y eu bien quelques vagues importantes d’huîtriers - pies , précédées par  d’autres arrivées de limicoles , mais rien à voir avec les singuliers rassemblements déjà observés lors d’autres grandes marées d’automne ou même de février dernier .

En fait le niveau d’eau étant trop haut dans la réserve , les îlots servant de reposoirs aux oiseaux étaient immergés , il ne restait que la grande plaine occupée partiellement par les mouettes , cormorans , barges ou autres vanneaux huppés .

D’autres oiseaux chassés de la baie par la marée ont préféré se poser sur les digues ou plus à l’extérieur après avoir effectué un vol de reconnaissance au dessus du site .

Dans le parc avec le retour du printemps , la nature s’éveille tout doucement .

Des barges à queue noire vraisemblablement de retour de migration , arborent leur superbe plumage nuptial , les avocettes élégantes aussi revenues occupent bruyamment un îlot recouvert partiellement de coquillages , presque à l’entrée du parc .

Le héron bihoreau fidèle au poste , semble dominer la situation du haut de son naturel perchoir … tandis que qu’un faisan de Colchide se pavane devant un canard colvert  indifférent !

… A suivre 

 

 

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La mouette rieuse en plumage nuptial 
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La bergeronnette grise
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Le Grèbe castagneux 
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«  Le Citron » sur une fleur de pissenlit 
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Spatule blanche qui transporte des matériaux pour la consolidation du nid 
1 B
Couple de grèbes castagneux 
2 B
Bergeronnette grise 
3 B
Aigrette garzette et huîtrier - pie 
4 B
Fuligule morillon ( Aythya fuligula )
5 B
Échasse blanche  (Himantopus himantopus) 
6 B
La Foulque macroule
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Le Vanneau huppé 
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TIPULE
TIPULE 1
TIPULE 2
Le vanneau huppé juvénile
MARQUENTERRE 047
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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 08:00

 

 

 

Habile et déjà expérimenté ce jeune grèbe huppé que j’ai rencontré hier en baie de Somme .

Selon la couleur de son plumage - pas encore celle d’un adulte - il doit être né la saison dernière .

Néanmoins il  faut voir avec quelle habilité il pêche et avec quelle voracité il ingurgite ses prises 

J’ai comptabilisé une vingtaine de proies en moins de quinze minutes .

… De quoi faire rêver le plus zélé pêcheur !

 

 

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Un redoutable pêcheur !
C'est un oiseau assez peu farouche. 
Cet excellent nageur et plongeur peut s'enfoncer jusqu’à 20 m - généralement 4-6 m - pendant 3 minutes au maximum.
Il est capable de parcourir plusieurs dizaines de mètres sous l'eau. 
Il se nourrit principalement de petits poissons (de 5 à 20 cm généralement) ; il en consomme de 150 à 200 g en moyenne par jour, surtout des cyprinidés (gardons, goujons, ablettes, etc.) mais sa principale proie est la perche. 
Il mange également des insectes, larves, des crustacés (dont des crevettes en milieu marin), des mollusques , voire des grenouilles.
Les petits sont tour a tour nourris avec des poissons et des plumes, les plumes permettent de créer une boule protectrice au fond de l'estomac ou les arêtes des poissons sont stoppées pour permettre une digestion plus lente.
Le pêcheur considère le grèbe huppé comme un oiseau nuisible, bien qu'il ne conteste pas sa beauté. Il  constate amèrement l'étonnante habileté dont fait preuve ce rival ailé. 
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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 07:51

 

 

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C’est vrai que de loin , le plumage du grand cormoran paraît tout noir et uniforme surtout lorsque nous l’apercevons en vol .

J’ai eu la chance cette semaine de l’approcher tout en bénéficiant d’une lumière tout à fait exceptionnelle .

Cet oiseau en fait est magnifique, ses plumes vert bronze en écailles s'ornent d'un fin liseré noir. 

En période nuptial - comme c’est le cas ici - le plumage prend des reflets verdâtres, pourpres ou bronze selon son exposition aux rayons du soleil .

Mais c’est surtout la couleur troublante de son œil bleu - vert , oscillant de l’émeraude au turquoise , cerclé de blanc qui séduit notre regard .

Lorsqu’il pêche , une membrane nictitante lui sert de masque de plongée et lui confère une vision aquatique exceptionnelle.

Cette membrane est souvent appelée la troisième paupière .

Son bec puissant, jaune à la base, est recourbé à l'extérieur, ce qui lui permet de crocheter les poissons . 

Je souhaite tout simplement que ces portraits contribuent à changer la mauvaise image que bon nombre d’observateurs se font de ce splendide oiseau maudit par les pêcheurs et surtout les pisciculteurs car le cormoran est capable d'ingurgiter au moins 300 g de poissons chaque jour et comme il est d'instinct plutôt grégaire , la pêche se déroule souvent en bandes . 

On comprend pourquoi les pêcheurs ne le portent vraiment pas dans leur cœur ! 

 

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Présentation

  • : Le blog de nature-ailes.over-blog.com
  • : Comme le suggère le titre , ce blog est consacré aux oiseaux , également aux animaux en général. ... Beaucoup de photographies et peu de textes ; priorité est donnée à l'image . Tous les oiseaux ou animaux présentés sont photographiés dans le milieu naturel où ils évoluent , parfois dans un parc ou réserve ornithologique , rarement dans un zoo - sauf mention spéciale - Je propose également dans d'autres rubriques , des images de fêtes populaires ou d'événements culturels .
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  • Guy Sadet

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