Élégante , l’aigrette garzette ! Ce petit héron blanc , que l’on reconnaît à son bec légèrement gris bleuté à la base , ses pattes de couleur noire et ses doigts de pieds jaunes , ainsi que son iris .
L’aigrette a le corps élancé au plumage d’un blanc d’une pureté incroyable .
En plumage nuptial elle a de longues plumes à l’arrière de la calotte , sur les épaules et de chaque côté de la queue .
L’aigrette se nourrie de grenouilles , de crustacés , de petits poissons mais surtout d’invertébrés aquatiques , mais également d’insectes.
Elle chasse seule ou en petits groupes d’autres espèces en se tenant debout sur une patte , remuant la vase avec l’autre pour apeurer ses proies et les attraper au passage , elle est capable de les transpercer avec son bec effilé !
L’aigrette garzette niche en colonies dans les roselières où dans les arbres près de l’eau à au moins une vingtaine de mètres de hauteur .
Après l’accouplement la femelle pond de trois à cinq œufs .
La couvaison , partagée par le mâle et la femelle , dure de 21 à 25 jours .
Les poussins sont nourris par les deux parents qui régurgitent la nourriture dans leur bec .
Ils tenteront leur premier vol au bout de cinq à six semaines et apprendront à chasser en eau peu profonde .
L’aigrette garzette est migratrice , la plupart des individus qui hivernent en Afrique n’ hésitent pas à traverser le Sahara
Cependant certains ont tendance à se sédentariser dans notre région , notamment en baie de Somme - où mes photographies ont été prises - mais sensibles au froid ses effectifs diminuent fortement après une soudaine vague de froid intense .