En ce moment dans nos campagnes retentissent près des mares - malheureusement de moins en moins nombreuses - le coassement des grenouilles ; c’est en effet la saison des amours chez ces batraciens .
Les femelles peuvent à quelques kilomètres de distance , percevoir le cri nuptial émis par les mâles grâce aux gonflements des leurs sacs vocaux.
Lorsqu’elles rejoignent le lieu d'accouplement , plusieurs mâles s'assemblent autour de chaque femelle.
La qualité des vocalisations du mâle peut parfois déterminer le choix fait par la femelle .
La femelle , reconnue avant tout par les phéromones qu'elle produit , est saisie par le mâle , qui glisse les bras sous ses aisselles .
Pouce et avant-bras portent des callosités , les brosses copulatrices dont l'apparition - et la disparition après la reproduction - est contrôlée par les variations de sécrétion d'une hormone , la testostérone.
Le contact des brosses sur la peau de la femelle suscite un réflexe d'étreinte , soudant les deux partenaires cette étreinte peut durer sept jours ou plus.
Les œufs , expulsés du cloaque de la femelle, sont fécondés de manière externe par le mâle . La ponte finie, mâle et femelle se séparent.
Les oeufs éclosent quelques jours plus tard et donnent naissance à des larves : les têtards.
Ces larves se développent dans l'eau où elles subissent différentes transformations avant d'arriver au stade adulte.
Elles se déplacent en nageant et se nourrissent de plantes aquatiques .
Leur respiration est aquatique, grâce aux branchies.
Après trois mois , au début de l'été , la métamorphose est enfin complète: le têtard s'est transformé en une jeune grenouille.
Quand elle quitte enfin l'eau elle ne mesure guère plus de 2cm et devra attendre trois ans avant de devenir adulte et de pouvoir se reproduire .
Le reste de sa vie se passe sur la terre , elle se protègera du froid hivernal en s'enfouissant dans de la vase : elle hiberne.
CANON Eos 7d
Obj. 300mm f:4 + extender 1,4
1/2000e f:5,6 800 Asa