C’est un incontestable heureux événement pour les admirateurs des phoques de la baie d’Authie et pour tous les amoureux de la nature en général : un bébé phoque – une femelle – est né il y a une vingtaine de jours en baie.
Cette naissance est la première de l’année chez ces mammifères marins.
L’an dernier, à peu près à la même époque, naissait un phoque mâle.
La dernière naissance remontait à 2008, ce qui laisse supposer que la population qui se reproduit plutôt en baie de Somme, se fixe peu à peu dans la baie.
D’autres naissances seraient attendues dans les jours ou semaines qui suivent. Néanmoins, il est bon de rappeler au public qui vient quotidiennement rendre visite à la colonie berckoise d’être le plus discret possible, en effet un dérangement est très préjudiciable car le petit est allaité uniquement sur les bancs de sable. Les dérangements humains entraînent régulièrement des séparations mère-petit qui se terminent au mieux en centre de soin, au pire par la mort du bébé.
Le sevrage à lieu à l’âge de trois à quatre semaines ; pour cette raison, le jeune phoque doit impérativement prendre des forces rapidement. Passé cette période le bébé, qui pèse alors une trentaine de kilos, doit être en mesure de trouver seul sa nourriture.
L’heure de la tétée …
… des câlins et des jeux
Quarante-deux naissances en baie de Somme !
En baie de Somme, qui abrite la plus importante colonie de phoques veaux-marins et phoques gris de France, quarante-deux jeunes sont nés en juin. Onze d’entre eux se sont échoués, prématurément séparés de leur mère. Un jeune phoque, récupéré mardi 24 juin au Cap Hornu, près de Saint-Valéry-sur-Somme, est mort au centre de soins de Picardie Nature. Il n’était probablement âgé que d’un jour, au vu de la longueur du cordon ombilical que ce jeune veau-marin possédait encore. Un autre phoque, pris en charge en début de semaine dernière, a connu le même sort quelques jours après. Les deux corps ont été acheminés dans un laboratoire vétérinaire d’Arras pour tenter de trouver d’éventuelles autres causes qu’un épuisement fatal.
ZOOM
L’ibis falcinelle en baie de Somme
Non, ces photographies de l’ibis falcinelle n’ont pas été prises dans l’étang de Scamandre en Camargue gardoise, entre Saint-Gilles et Vauvert, ni en Grande Camargue, mais en baie de Somme, au parc ornithologique du Marquenterre pour être plus précis.
Il est difficile d’expliquer la présence de cet oiseau en baie, qui a par ailleurs déjà été aperçu au Marquenterre en 2012 à la même période. Il faut préciser que cette espèce en pleine expansion peut trouver dans les prairies humides et marais de la baie de Somme un biotope qui lui convient.
Néanmoins, je ne pense pas que l’ibis falcinelle puisse un jour se reproduire dans la héronnière du Marquenterre.
Quoique !
Spatules et spatulons
Spectaculaire rassemblement de Spatules blanches et de jeunes spatulons nés au printemps dans la héronnière, sur l’une des prairies du parc du Marquenterre, pour la plus grande joie des visiteurs et surtout des photographes !
Clin d’ oeil
La becquée aux moineaux